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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 10:57
Territoires palestiniens: une réconciliation sous le signe de l'urgence?
 
 
 
 

 

Mardi 17 janvier, les deux principaux partis rivaux palestiniens, le Fatah et le Hamas, ont annoncé la conclusion d'un accord pour la formation d'un gouvernement d'union nationale. Le texte inclut également d'autres factions, comme le Jihad islamique. En lieu et place du Qatar ou de l'Arabie saoudite, c'est cette fois la Russie qui a joué les médiateurs.

Avec notre correspondante à Ramallah, Marine Vlahovic

La conférence de paix de Paris et l'investiture toute proche de Donald Trump semblent avoir favorisé cette nouvelle tentative de réconciliation entre le parti de Mahmoud Abbas, le Fatah, et le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, le Hamas.

Termes de l'accord : formation d'un gouvernement d'union nationale dans moins de 45 jours, intégration de partis rivaux aux instances de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et enfin, organisation prochaine d'élections législatives.

« Il est temps pour les Palestiniens de se réveiller, pour mettre fin à l'occupation »

 
 

Un vœu pieux ? Malgré les nombreuses tentatives depuis la naissance de ce « conflit dans le conflit » entre Palestiniens, Mounib el-Masri, homme d'affaires proche du Fatah qui a participé aux négociations à Moscou, veut y croire. « Tout le monde est tombé d'accord pour dire qu'il était temps de resserrer les liens entre les Palestiniens », explique-t-il.

« Les habitants palestiniens de Jérusalem sont en souffrance, rappelle Mounib el-Masri. Les colons ont augmenté de 30 à 40 % en dix ans. Il est temps pour les Palestiniens de se réveiller, pour mettre fin à l'occupation. »

« Dire aux Américains de ne pas aller trop vite et de bien comprendre la situation »

Mais pour cela, encore faut-il un allié de poids. Cet accord s'est conclu sous le parrainage de la Russie, et ce n'est pas un choix anodin. « Nous pensons que nous avons besoin d'un protagoniste pour dire aux Américains de ne pas aller trop vite et de bien comprendre la situation », explique Mounib el-Masri.

Une référence à la promesse de campagne du président élu Donald Trump, de transférer l'ambassade américaine à Jérusalem. Un transfert qu'il pourrait, selon certains, annoncer dès ce vendredi dans son discours d'investiture.

 
 
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