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AFPS, mercredi 7 mars 2012
M. Sarkozy a promis mardi de lancer une initiative de paix au Proche-Orient si il est réélu. Pour l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), la reconnaissance immédiate par la France de l’Etat palestinien et son admission à l’ONU en tant qu’Etat membre de plein droit constituent actuellement les enjeux majeurs pour qu’advienne une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.
« Le chemin que préconise M. Sarkozy ne peut aboutir. En effet, les paramètres de la solution sont connus de tous : un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, et non pas le lambeau d’Etat que désire l’actuel gouvernement israélien » a déclaré Jean-Claude Lefort, président de l’AFPS. « Si les conditions sont actuellement réunies pour lancer une initiative de paix au Proche-Orient, on se demande pourquoi le président Sarkozy doit attendre un nouveau quinquennat pour mettre en œuvre une telle politique. »
M. Sarkozy, en faisant cette sortie, souligne un échec : celui des choix opérés par la France qu’il préside concernant la situation au Proche Orient. Il donne ainsi raison à l’AFPS, en particulier, qui ne cesse de demander des actes pour aboutir à un accord de paix. Il lui donne aussi raison en soulignant que les paramètres de la solution sont connus et doivent être mis en oeuvre.
Il faut donc des actes forts de la communauté internationale et non pas poursuivre la politique actuelle dite des « négociations » qui ne peuvent mener nulle part, comme les récentes discussions d’Amman l’ont cruellement montré. La France doit agir, avec un maximum de partenaires européens, pour faire bouger les lignes politiques sur la base du droit et non pas sur des reculs relativement à celui-ci.
« En premier lieu, la France doit reconnaître sans plus attendre l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967 – il s’agit d’une décision qui lui appartient en propre comme l’ont déjà fait près de 130 Etats dans le monde. Sur cette base notre pays peut développer sans attendre un partenariat stratégique avec l’Etat de Palestine. » a ajouté Jean-Claude Lefort. « En second lieu, la France doit déclarer qu’elle se prononce en faveur de l’admission de cet Etat à l’ONU. Nicolas Sarkozy s’y est refusé et s’y refuse toujours. Ce n’est pas par rapport aux Etats-Unis que notre pays doit se déterminer mais par rapport au droit qui doit s’appliquer. »
Le président Sarkozy a failli à ses promesses alors dès lors qu’il avait déclaré que si sa proposition de relance des négociations durant l’été 2011 échouait, il prendrait ses responsabilités en ce qui concerne l’admission de l’Etat palestinien à l’ONU. L’AFPS rappelle que pendant son quinquennat, Israël a bénéficié de beaucoup de faveurs, dont l’admission à l’OCDE et le rehaussement de son statut auprès de l’Union européenne. Il reste encore un mois et demi à M. Sarkozy pour rentrer dans l’histoire en reconnaissant l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale.
Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Fax. : 09 56 03 15 79
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