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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 01:10

 






AFPS, mercredi 7 mars 2012

M. Sarkozy a promis mardi de lancer une ini­tiative de paix au Proche-​​Orient si il est réélu. Pour l’Association France Palestine Soli­darité (AFPS), la recon­nais­sance immé­diate par la France de l’Etat pales­tinien et son admission à l’ONU en tant qu’Etat membre de plein droit consti­tuent actuel­lement les enjeux majeurs pour qu’advienne une paix juste et durable entre Israé­liens et Palestiniens.

« Le chemin que pré­conise M. Sarkozy ne peut aboutir. En effet, les para­mètres de la solution sont connus de tous : un Etat pales­tinien dans les fron­tières de 1967 avec Jérusalem-​​Est pour capitale, et non pas le lambeau d’Etat que désire l’actuel gou­ver­nement israélien » a déclaré Jean-​​Claude Lefort, pré­sident de l’AFPS. « Si les condi­tions sont actuel­lement réunies pour lancer une ini­tiative de paix au Proche-​​Orient, on se demande pourquoi le pré­sident Sarkozy doit attendre un nouveau quin­quennat pour mettre en œuvre une telle politique. »

M. Sarkozy, en faisant cette sortie, sou­ligne un échec : celui des choix opérés par la France qu’il préside concernant la situation au Proche Orient. Il donne ainsi raison à l’AFPS, en par­ti­culier, qui ne cesse de demander des actes pour aboutir à un accord de paix. Il lui donne aussi raison en sou­li­gnant que les para­mètres de la solution sont connus et doivent être mis en oeuvre.

Il faut donc des actes forts de la com­mu­nauté inter­na­tionale et non pas pour­suivre la poli­tique actuelle dite des « négo­cia­tions » qui ne peuvent mener nulle part, comme les récentes dis­cus­sions d’Amman l’ont cruel­lement montré. La France doit agir, avec un maximum de par­te­naires euro­péens, pour faire bouger les lignes poli­tiques sur la base du droit et non pas sur des reculs rela­ti­vement à celui-​​ci.

« En premier lieu, la France doit recon­naître sans plus attendre l’Etat de Palestine dans les fron­tières de 1967 – il s’agit d’une décision qui lui appar­tient en propre comme l’ont déjà fait près de 130 Etats dans le monde. Sur cette base notre pays peut déve­lopper sans attendre un par­te­nariat stra­té­gique avec l’Etat de Palestine. » a ajouté Jean-​​Claude Lefort. « En second lieu, la France doit déclarer qu’elle se pro­nonce en faveur de l’admission de cet Etat à l’ONU. Nicolas Sarkozy s’y est refusé et s’y refuse tou­jours. Ce n’est pas par rapport aux Etats-​​Unis que notre pays doit se déter­miner mais par rapport au droit qui doit s’appliquer. »

Le pré­sident Sarkozy a failli à ses pro­messes alors dès lors qu’il avait déclaré que si sa pro­po­sition de relance des négo­cia­tions durant l’été 2011 échouait, il pren­drait ses res­pon­sa­bi­lités en ce qui concerne l’admission de l’Etat pales­tinien à l’ONU. L’AFPS rap­pelle que pendant son quin­quennat, Israël a béné­ficié de beaucoup de faveurs, dont l’admission à l’OCDE et le rehaus­sement de son statut auprès de l’Union euro­péenne. Il reste encore un mois et demi à M. Sarkozy pour rentrer dans l’histoire en recon­naissant l’Etat de Palestine dans les fron­tières de 1967 avec Jéru­salem Est comme capitale.

Association France Palestine Solidarité (AFPS)

21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Fax. : 09 56 03 15 79
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http://www.france-palestine.org/Paix-au-Proche-Orient-les


 

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.


 

 



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