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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 01:15

 

JAFFA, LA MÉCANIQUE DE L’ORANGE
 


Projection les jeudi 20 et Mardi 25 Mai 2010 à 20h45 de la version intégrale (88 minutes) sous-titrée en français
en présence du réalisateur : Eyal Sivan

Cinéma Les 3 Luxembourg
67, rue Monsieur Le Prince

75006 Paris  Métro / RER : Luxembourg         Bus : 21, 27, 38, 82, 84, 85, 89
 
http://www.ujfp.org/
 
 
 
 

 

« Jaffa, la mécanique de l’orange »*, un film d’Eyal Sivan

Marina Da Silva, Blogs du Diplo
publié le dimanche 28 mars 2010.

 

« Jaffa, la mécanique de l’orange »*, un film d’Eyal Sivan

 

 

Jaffa, histoire d’un symbole

 

http://blog.mondediplo.net/2010-03-15-Jaffa-histoire-d-un-symbole

 

 

Jaffa, l’une des plus anciennes villes du monde, était aussi l’une des villes les plus prospères et les plus peuplées de Palestine. Avec ses orangeraies déployées à perte de vue, elle fournissait du travail, depuis la cueillette du fruit jusqu’à sa préparation pour l’exportation, non seulement aux Palestiniens mais à des ouvriers venus d’Egypte, de Syrie, du Liban.

En 1948, plus de 4 000 bombes tombent sur Jaffa. Sur les 85 000 Arabes qui y vivaient, il ne va plus en rester que 3 000. Le gouvernement israélien confisque les orangeraies et s’approprie l’orange de Jaffa, qui est devenue le symbole des produits de la colonisation.

Pour nous raconter cette « mécanique de l’orange » et le recouvrement de Jaffa, Eyal Sivan met à l’écran une foule d’images et de représentations et donne la parole à de nombreux interlocuteurs palestiniens et israéliens, historiens, écrivains, chercheurs, ouvriers… Un travail remarquable autour d’un fonds d’archives, photographies, peintures, vidéo, et de témoignages percutants.

On y voit d’abord, dans les années 1920, Arabes et Juifs travailler ensemble dans une relation qui a été extirpée des deux mémoires. Les Juifs ne possédaient alors que 7 ou 8 % des terres et les paysans palestiniens, qui transmettaient leur savoir-faire, étaient loin d’imaginer que dans le sillage de leurs élèves viendraient leurs colonisateurs.

La rupture est intervenue avec l’arrivée des kibboutzim : « Pour eux, nous étions des traîtres », indique un agriculteur israélien qui se souvient : « Ils voulaient imposer le travail juif. Mais l’idéal était une chose, la réalité une autre : Ils pelaient ausoleil. » Leur peau claire et leur incapacité à travailler la terre ne les empêcheront pas de persister. La colonisation sera méthodique et rigoureuse, donnée à voir avec documents et images d’avant 1948 en abondance.

Le début de la photographie remonte à 1839 et Khalil Khaed est le premier photographe palestinien à avoir immortalisé les Palestiniens dans les champs d’agrumes et leur relation charnelle à la terre. Puis les Israéliens vont effacer la présence arabe et imposer leurs propres représentations. « On s’est d’abord approprié l’image et après la terre », précise une historienne israélienne : « Les Juifs veulent donner une vision européenne de la Palestine : l’Orientvu de l’Occident. » Avec la peinture aussi, les colons se veulent dans la continuation de l’orientalisme. Ils se travestissent en celui qu’ils viennent remplacer. Le discours de la « terre arabe mal exploitée et peu fertile » se met en place. La propagande sioniste a recours à une iconographie très organisée et contrôle totalement les images produites pour échafauder le mythe d’une terre à l’abandon où ils viennent introduire la modernité. « Le cliché selon lequel la colonisation apporte le progrès ! », souligne Elias Sanbar. Et qui va se décliner dans des images de la bonne santédans le travail, les chants, les danses, les femmes radieuses, émancipées et en short... C’est le réalisme socialiste à l’israélienne, le rêve colonial qui produit les oranges que l’Orient envoie à l’Occident.

L’orange va devenir un symbole de l’idéologie sioniste. « L’Israël des oranges, c’est un Israël sans Arabes », résume un historien. Dès 1948, les Israéliens déposeront la marque Jaffa. Près de 5 millions de caisses par an seront produites jusqu’en 1970. Les investissements en budgets publicitaires sont considérables : « Jaffa est aux fruits ce que Coca-Cola est à la boisson. » En devenant une marque, la « Jaffa » a effacé la ville de Jaffa, absorbée aujourd’hui par Tel-Aviv.

* « Jaffa, la mécanique de l’orange », un film d’Eyal Sivan, durée : 90 minutes. Premier Prix au Fimmaker milan 2009

 

Eyal Sivan, opposant à la politique israélienne, a refusé que le film soit projeté au Forum des images dans le cadre de la campagne internationale de célébration du centenaire de Tel-Aviv (qui bénéficiait du soutien du gouvernement israélien).

 

Le film sera visible en salles en avril 2010 dans les cinémas Utopia (Toulouse, Avignon, Montpellier, Saint-Ouen-l’Aumône) et aux 3 Luxembourg (Paris).

 

Une version de 52 minutes a été diffusée le 28 mars à 21 h30 et le 2 avril à 23 h 50 sur France 5.

 


Marina Da Silva, Blogs du Diplo
 
 
 
   

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
Le contenu de ce site peut être librement diffusé aux seules conditions suivantes, impératives : mentionner clairement l'origine des articles et autres textes, le nom du site et/ou du journal, ainsi que celui des traducteurs et des réviseurs.

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 01:24

 

 

Palestine - 62 ans :

la Nakba on n'oublie pas!

 

Esplanade Ben Gourion :

plus que jamais "NON!"


RASSEMBLEMENT SAMEDI 15 MAI 2010 – 12h30

ESPLANADE BEN GOURION / QUAI DE BRANLY

Métro Alma-Marceau, ligne 9 / RER C Pont de l'Alma

 

 

Entre 1947 et 1949, 530 villages arabes ont été détruits, entre 10 et 15 000 Palestiniens ont été tués et 84% de la population palestinienne a été contrainte à l'exil.

 

Le 15 mai est la date de commémoration internationale de cette "Nakba" (qui signifie "Catastrophe" en arabe), dont David Ben Gourion a été l'un des principaux responsables militaires et politiques.

 

Il y a un mois, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a inauguré une esplanade parisienne en l'honneur de Ben Gourion sans tenir compte des vives protestations et mobilisations des défenseurs des Droits de l'Homme et du mouvement de solidarité avec la Palestine.

 

Notre avis n'a pas changé depuis : cet hommage rendu à un criminel de guerre est inacceptable pour quiconque défend la paix et le droit. C'est le message que nous entendons délivrer par ce rassemblement, qui sera aussi l'occasion de rappeler notre engagement pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens fondée sur l'application du droit international et notamment la résolution 194 des Nations-Unies qui affirme le droit au retour des réfugiés palestiniens.

 

 

RASSEMBLEMENT SAMEDI 15 MAI 2010 – 12h30

ESPLANADE BEN GOURION / QUAI DE BRANLY

Métro Alma-Marceau, ligne 9 / RER C Pont de l'Alma

 

 

Premiers signataires : GUPS (Union Générale des Etudiants de Palestine), AFD (Alliance for Freedom and Dignity), AFPS (Association France Palestine Solidarité), CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien), FASE (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique), Génération Palestine, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PSM (Participation et Spiritualité Musulmane), UJFP (Union Juive Française pour la Paix)

 

Omar ALSOUMI,

Génération Palestine

 

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoiremaignent les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
Le contenu de ce site peut être librement diffusé aux seules conditions suivantes, impératives : mentionner clairement l'origine des articles et autres textes, le nom du site et/ou du journal, ainsi que celui des traducteurs et des réviseurs.



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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 01:18
Commémoration de l’assassinat de
Mahmoud AL HAMCHARI,
Premier représentant de l’Organisation de Libération de Palestine à Paris
 
 
Mahmoud Al Hamchari
 
Premier représentant de l’Organisation de Libération de Palestine à Paris
 
 

La Délégation Générale de Palestine en France appelle les amis épris de justice et de liberté, solidaires de la résistance du peuple palestinien, à se retrouver au cimetière du Père Lachaise le Jeudi 20 Mai à 10h pour honorer la mémoire de Mahmoud Al Hamchari, premier représentant de l’Organisation de Libération de Palestine à Paris lâchement assassiné par le « Mossad » le 09 Janvier 1973 .

  
Rendez-vous le Jeudi 20 Mai à 10h 
devant l’entrée Gambetta du cimetière du Père Lachaise
(Métro Gambetta) 
    
 
 
Délégation Générale de Palestine en France 
14, rue du Commandant Leandri 
75015 Paris 
Tel  :  00 33 1 48 28 66 00 
Fax :  00 33 1 48 28 50 67 
Mail : 
contact@palestine-diplo.com   
 
N'oubliez pas de visiter notre site : http://www.palestine-diplo.com/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.palestine-diplo.com/spip.php?article348&var_mode=calcul

 

 

  

   


Délégation Générale de la Palestine en France
14, rue du Commandant Leandri
75015 Paris
Port: 00 33 6 12 45 10 18
Tel  :  00 33 1 48 28 66 00
Fax :  00 33 1 48 28 50 67


www.palestine-diplo.com

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 01:15

 

JAFFA, LA MÉCANIQUE DE L’ORANGE
 


Projection les jeudi 20 et Mardi 25 Mai 2010 à 20h45 de la version intégrale (88 minutes) sous-titrée en français
en présence du réalisateur : Eyal Sivan

Cinéma Les 3 Luxembourg
67, rue Monsieur Le Prince

75006 Paris  Métro / RER : Luxembourg         Bus : 21, 27, 38, 82, 84, 85, 89
 
http://www.ujfp.org/
 
 
 
 

 

« Jaffa, la mécanique de l’orange »*, un film d’Eyal Sivan

Marina Da Silva, Blogs du Diplo
publié le dimanche 28 mars 2010.

 

« Jaffa, la mécanique de l’orange »*, un film d’Eyal Sivan

 

 

Jaffa, histoire d’un symbole

 

http://blog.mondediplo.net/2010-03-15-Jaffa-histoire-d-un-symbole

 

 

Jaffa, l’une des plus anciennes villes du monde, était aussi l’une des villes les plus prospères et les plus peuplées de Palestine. Avec ses orangeraies déployées à perte de vue, elle fournissait du travail, depuis la cueillette du fruit jusqu’à sa préparation pour l’exportation, non seulement aux Palestiniens mais à des ouvriers venus d’Egypte, de Syrie, du Liban.

En 1948, plus de 4 000 bombes tombent sur Jaffa. Sur les 85 000 Arabes qui y vivaient, il ne va plus en rester que 3 000. Le gouvernement israélien confisque les orangeraies et s’approprie l’orange de Jaffa, qui est devenue le symbole des produits de la colonisation.

Pour nous raconter cette « mécanique de l’orange » et le recouvrement de Jaffa, Eyal Sivan met à l’écran une foule d’images et de représentations et donne la parole à de nombreux interlocuteurs palestiniens et israéliens, historiens, écrivains, chercheurs, ouvriers… Un travail remarquable autour d’un fonds d’archives, photographies, peintures, vidéo, et de témoignages percutants.

On y voit d’abord, dans les années 1920, Arabes et Juifs travailler ensemble dans une relation qui a été extirpée des deux mémoires. Les Juifs ne possédaient alors que 7 ou 8 % des terres et les paysans palestiniens, qui transmettaient leur savoir-faire, étaient loin d’imaginer que dans le sillage de leurs élèves viendraient leurs colonisateurs.

La rupture est intervenue avec l’arrivée des kibboutzim : « Pour eux, nous étions des traîtres », indique un agriculteur israélien qui se souvient : « Ils voulaient imposer le travail juif. Mais l’idéal était une chose, la réalité une autre : Ils pelaient ausoleil. » Leur peau claire et leur incapacité à travailler la terre ne les empêcheront pas de persister. La colonisation sera méthodique et rigoureuse, donnée à voir avec documents et images d’avant 1948 en abondance.

Le début de la photographie remonte à 1839 et Khalil Khaed est le premier photographe palestinien à avoir immortalisé les Palestiniens dans les champs d’agrumes et leur relation charnelle à la terre. Puis les Israéliens vont effacer la présence arabe et imposer leurs propres représentations. « On s’est d’abord approprié l’image et après la terre », précise une historienne israélienne : « Les Juifs veulent donner une vision européenne de la Palestine : l’Orientvu de l’Occident. » Avec la peinture aussi, les colons se veulent dans la continuation de l’orientalisme. Ils se travestissent en celui qu’ils viennent remplacer. Le discours de la « terre arabe mal exploitée et peu fertile » se met en place. La propagande sioniste a recours à une iconographie très organisée et contrôle totalement les images produites pour échafauder le mythe d’une terre à l’abandon où ils viennent introduire la modernité. « Le cliché selon lequel la colonisation apporte le progrès ! », souligne Elias Sanbar. Et qui va se décliner dans des images de la bonne santédans le travail, les chants, les danses, les femmes radieuses, émancipées et en short... C’est le réalisme socialiste à l’israélienne, le rêve colonial qui produit les oranges que l’Orient envoie à l’Occident.

L’orange va devenir un symbole de l’idéologie sioniste. « L’Israël des oranges, c’est un Israël sans Arabes », résume un historien. Dès 1948, les Israéliens déposeront la marque Jaffa. Près de 5 millions de caisses par an seront produites jusqu’en 1970. Les investissements en budgets publicitaires sont considérables : « Jaffa est aux fruits ce que Coca-Cola est à la boisson. » En devenant une marque, la « Jaffa » a effacé la ville de Jaffa, absorbée aujourd’hui par Tel-Aviv.

* « Jaffa, la mécanique de l’orange », un film d’Eyal Sivan, durée : 90 minutes. Premier Prix au Fimmaker milan 2009

 

Eyal Sivan, opposant à la politique israélienne, a refusé que le film soit projeté au Forum des images dans le cadre de la campagne internationale de célébration du centenaire de Tel-Aviv (qui bénéficiait du soutien du gouvernement israélien).

 

Le film sera visible en salles en avril 2010 dans les cinémas Utopia (Toulouse, Avignon, Montpellier, Saint-Ouen-l’Aumône) et aux 3 Luxembourg (Paris).

 

Une version de 52 minutes a été diffusée le 28 mars à 21 h30 et le 2 avril à 23 h 50 sur France 5.

 


Marina Da Silva, Blogs du Diplo
 
 
 
   

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 09:30

 

 

Palestine - 62 ans :

la Nakba on n'oublie pas!

 

Esplanade Ben Gourion :

plus que jamais "NON!"


RASSEMBLEMENT SAMEDI 15 MAI 2010 – 12h30

ESPLANADE BEN GOURION / QUAI DE BRANLY

Métro Alma-Marceau, ligne 9 / RER C Pont de l'Alma

 

 

Entre 1947 et 1949, 530 villages arabes ont été détruits, entre 10 et 15 000 Palestiniens ont été tués et 84% de la population palestinienne a été contrainte à l'exil.

 

Le 15 mai est la date de commémoration internationale de cette "Nakba" (qui signifie "Catastrophe" en arabe), dont David Ben Gourion a été l'un des principaux responsables militaires et politiques.

 

Il y a un mois, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a inauguré une esplanade parisienne en l'honneur de Ben Gourion sans tenir compte des vives protestations et mobilisations des défenseurs des Droits de l'Homme et du mouvement de solidarité avec la Palestine.

 

Notre avis n'a pas changé depuis : cet hommage rendu à un criminel de guerre est inacceptable pour quiconque défend la paix et le droit. C'est le message que nous entendons délivrer par ce rassemblement, qui sera aussi l'occasion de rappeler notre engagement pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens fondée sur l'application du droit international et notamment la résolution 194 des Nations-Unies qui affirme le droit au retour des réfugiés palestiniens.

 

 

RASSEMBLEMENT SAMEDI 15 MAI 2010 – 12h30

ESPLANADE BEN GOURION / QUAI DE BRANLY

Métro Alma-Marceau, ligne 9 / RER C Pont de l'Alma

 

 

Premiers signataires : GUPS (Union Générale des Etudiants de Palestine), AFD (Alliance for Freedom and Dignity), AFPS (Association France Palestine Solidarité), CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien), FASE (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique), Génération Palestine, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PSM (Participation et Spiritualité Musulmane), UJFP (Union Juive Française pour la Paix)

 

Omar ALSOUMI,

Génération Palestine

 

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoiremaignent les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 09:28
Commémoration de l’assassinat de
Mahmoud AL HAMCHARI,
Premier représentant de l’Organisation de Libération de Palestine à Paris
 
 
Mahmoud Al Hamchari
 
Premier représentant de l’Organisation de Libération de Palestine à Paris
 
 

La Délégation Générale de Palestine en France appelle les amis épris de justice et de liberté, solidaires de la résistance du peuple palestinien, à se retrouver au cimetière du Père Lachaise le Jeudi 20 Mai à 10h pour honorer la mémoire de Mahmoud Al Hamchari, premier représentant de l’Organisation de Libération de Palestine à Paris lâchement assassiné par le « Mossad » le 09 Janvier 1973 .

  
Rendez-vous le Jeudi 20 Mai à 10h 
devant l’entrée Gambetta du cimetière du Père Lachaise
(Métro Gambetta) 
 
 
 
 
 

Délégation Générale de Palestine en France 
14, rue du Commandant Leandri 
75015 Paris 
Tel  :  00 33 1 48 28 66 00 
Fax :  00 33 1 48 28 50 67 
Mail : 
contact@palestine-diplo.com   
 
N'oubliez pas de visiter notre site : http://www.palestine-diplo.com/

 

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Délégation Générale de la Palestine en France
14, rue du Commandant Leandri
75015 Paris
Port: 00 33 6 12 45 10 18
Tel  :  00 33 1 48 28 66 00
Fax :  00 33 1 48 28 50 67
www.palestine-diplo.com

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 09:25



JAFFA, LA MÉCANIQUE DE L’ORANGE
 


Projection le jeudi 20 Mai 2010 de la version intégrale (88 minutes) sous-titrée en français
en présence du réalisateur : Eyal Sivan

Cinéma Les 3 Luxembourg
67, rue Monsieur Le Prince

75006 Paris  Métro / RER : Luxembourg         Bus : 21, 27, 38, 82, 84, 85, 89
 
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« Jaffa, la mécanique de l’orange »*, un film d’Eyal Sivan

Marina Da Silva, Blogs du Diplo
publié le dimanche 28 mars 2010.

 

« Jaffa, la mécanique de l’orange »*, un film d’Eyal Sivan

 

 

Jaffa, histoire d’un symbole

 

http://blog.mondediplo.net/2010-03-15-Jaffa-histoire-d-un-symbole

 

 

Jaffa, l’une des plus anciennes villes du monde, était aussi l’une des villes les plus prospères et les plus peuplées de Palestine. Avec ses orangeraies déployées à perte de vue, elle fournissait du travail, depuis la cueillette du fruit jusqu’à sa préparation pour l’exportation, non seulement aux Palestiniens mais à des ouvriers venus d’Egypte, de Syrie, du Liban.

En 1948, plus de 4 000 bombes tombent sur Jaffa. Sur les 85 000 Arabes qui y vivaient, il ne va plus en rester que 3 000. Le gouvernement israélien confisque les orangeraies et s’approprie l’orange de Jaffa, qui est devenue le symbole des produits de la colonisation.

Pour nous raconter cette « mécanique de l’orange » et le recouvrement de Jaffa, Eyal Sivan met à l’écran une foule d’images et de représentations et donne la parole à de nombreux interlocuteurs palestiniens et israéliens, historiens, écrivains, chercheurs, ouvriers… Un travail remarquable autour d’un fonds d’archives, photographies, peintures, vidéo, et de témoignages percutants.

On y voit d’abord, dans les années 1920, Arabes et Juifs travailler ensemble dans une relation qui a été extirpée des deux mémoires. Les Juifs ne possédaient alors que 7 ou 8 % des terres et les paysans palestiniens, qui transmettaient leur savoir-faire, étaient loin d’imaginer que dans le sillage de leurs élèves viendraient leurs colonisateurs.

La rupture est intervenue avec l’arrivée des kibboutzim : « Pour eux, nous étions des traîtres », indique un agriculteur israélien qui se souvient : « Ils voulaient imposer le travail juif. Mais l’idéal était une chose, la réalité une autre : Ils pelaient ausoleil. » Leur peau claire et leur incapacité à travailler la terre ne les empêcheront pas de persister. La colonisation sera méthodique et rigoureuse, donnée à voir avec documents et images d’avant 1948 en abondance.

Le début de la photographie remonte à 1839 et Khalil Khaed est le premier photographe palestinien à avoir immortalisé les Palestiniens dans les champs d’agrumes et leur relation charnelle à la terre. Puis les Israéliens vont effacer la présence arabe et imposer leurs propres représentations. « On s’est d’abord approprié l’image et après la terre », précise une historienne israélienne : « Les Juifs veulent donner une vision européenne de la Palestine : l’Orientvu de l’Occident. » Avec la peinture aussi, les colons se veulent dans la continuation de l’orientalisme. Ils se travestissent en celui qu’ils viennent remplacer. Le discours de la « terre arabe mal exploitée et peu fertile » se met en place. La propagande sioniste a recours à une iconographie très organisée et contrôle totalement les images produites pour échafauder le mythe d’une terre à l’abandon où ils viennent introduire la modernité. « Le cliché selon lequel la colonisation apporte le progrès ! », souligne Elias Sanbar. Et qui va se décliner dans des images de la bonne santédans le travail, les chants, les danses, les femmes radieuses, émancipées et en short... C’est le réalisme socialiste à l’israélienne, le rêve colonial qui produit les oranges que l’Orient envoie à l’Occident.

L’orange va devenir un symbole de l’idéologie sioniste. « L’Israël des oranges, c’est un Israël sans Arabes », résume un historien. Dès 1948, les Israéliens déposeront la marque Jaffa. Près de 5 millions de caisses par an seront produites jusqu’en 1970. Les investissements en budgets publicitaires sont considérables : « Jaffa est aux fruits ce que Coca-Cola est à la boisson. » En devenant une marque, la « Jaffa » a effacé la ville de Jaffa, absorbée aujourd’hui par Tel-Aviv.

* « Jaffa, la mécanique de l’orange », un film d’Eyal Sivan, durée : 90 minutes. Premier Prix au Fimmaker milan 2009

 

Eyal Sivan, opposant à la politique israélienne, a refusé que le film soit projeté au Forum des images dans le cadre de la campagne internationale de célébration du centenaire de Tel-Aviv (qui bénéficiait du soutien du gouvernement israélien).

 

Le film sera visible en salles en avril 2010 dans les cinémas Utopia (Toulouse, Avignon, Montpellier, Saint-Ouen-l’Aumône) et aux 3 Luxembourg (Paris).

 

Une version de 52 minutes a été diffusée le 28 mars à 21 h30 et le 2 avril à 23 h 50 sur France 5.

 


Marina Da Silva, Blogs du Diplo
 
 
 
   

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 01:42

             Tribunal Russell sur la Palestine

                                                                                                       

                                 Faisant suite, en France, aux conclusions de la première session

 

               PREMIER DEBAT PUBLIC 

 

LE 11 MAI 2010 DE 20HEURES A 23 HEURES AU FIAP,  

30 rue Cabanis 75014 Paris

  

Amphithéâtre Bruxelles

 

Métro / RER : Denfert-Rochereau ou Nationale    Bus : 21 (statio : Davout)




Débat  avec :

 

- Hocine Ouazraf, chercheur aux facultés universitaires St-Louis, Bruxelles, à qui nous devons la synthèse introductive à la session de Barcelone sur les violations du droit international par Israël

 

- Francis Wurtz, ancien eurodéputé (GUE) et l’un des témoins officiels de cette session de Barcelone

 

- Monique Cerisier-Ben Guiga, sénatrice, membre du comité de parrainage français d’appui au TRP



le Tribunal Russell sur la Palestine (TRP) a tenu à Barcelone sa première session les 1er, 2 et 3 mars dernier, accueilli par le comité d’appui catalan et la mairie de Barcelone, sous la présidence d’honneur de Stéphane Hessel.

 

Le TRP est un tribunal de conscience international citoyen qui répond à des demandes de la société civile et s’inscrit, avec le même esprit et selon les mêmes règles de rigueur, dans la lignée du tribunal sur le Vietnam (1966-1967) mis sur pied par l’éminent savant et philosophe Bertrand Russell et du tribunal Russell II sur l’Amérique latine (1974-1976) organisé par la Fondation internationale Lelio Basso pour le droit et la libération des peuples, et son système de référence juridique est celui du droit international public. Son comité international de parrainage rassemble des personnalités de près de quarante pays.

 

Le TRP tient pour acquis ce que nous savons tou-te-s : la politique d’Israël vis-à-vis du peuple palestinien, sous occupation illégale comme dans l’exil forcé, singulièrement la colonisation, les destructions de maisons, les violations des droits économiques et politiques palestiniens, les assassinats… ont été qualifiés de violations du droit international par diverses instances internationales dont parfois par le Conseil de sécurité des Nations unies. Le 9 juillet 2004, la Cour internationale de Justice a reconnu comme illégale la construction du réseau de murs israéliens en Palestine occupée dans un avis consultatif entériné par l’Assemblée générale des Nations unies. Récemment encore, le rapport du juge Goldstone a qualifié de crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité les bombardements israéliens qui ont fait durant l’hiver 2008-2009 plus de 1400 morts et des milliers de blessés dans la bande de Gaza ravagée et toujours sous blocus, ainsi que, dans une moindre mesure, les tirs de roquette de certains groupes armés palestiniens ; dans une moindre mesure, parce que le droit international s’impose à tous de la même manière, mais l’occupant et l’occupé, l’agresseur et l’agressé, l’assiégeant et l’assiégé, ne sauraient être mis sur le même pied. Pourtant, la France, pour ne citer qu’elle, a refusé de participer au vote à ce sujet au conseil des droits de l’Homme des Nations unies et s’est abstenue à l’Assemblée générale des Nations unies.

 

C’est bien cela qui nous préoccupe tou-te-s et qui anime notre mouvement de solidarité dans toute sa diversité : l’impunité d’Israël, qui empêche d’aboutir toute solution de paix fondée sur le droit international.

 

C’est précisément cette impunité, et singulièrement celle de l’Europe, qui a fait l’objet principal de cette session de Barcelone et de ses recommandations.

Le Tribunal Russell, son succès, son impact, dépendent de notre investissement à tou-te-s.

 

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoiremaignent les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 01:35

La librairie Le Divan et les éditions Larousse,

                                     à l'occasion de la parution du

 

Dictionnaire des racismes, de l'exclusion et des discriminations

 

vous invitent à une rencontre-débat, le mardi 11 mai à 19h30, 

avec Esther Benbassa, directrice de l'ouvrage, historienne,
directrice d'études à l'Ecole pratique des hautes études,

et 3 des 40 contributeurs:

Jean-Christophe Attias, directeur d'études à l'EPHE,
Pascal Blanchard, co-directeur du Groupe de recherche Achac et chercheur associé au laboratoire Communication et Politique (CNRS),
et Georges Sidéris, maître de conférences à l'IUFM de Paris-Université Paris 4 Sorbonne.

 
La discussion se poursuivra autour d'un verre.

 

Librairie Le Divan , 203, rue de la Convention, 75015 Paris. Accès : M° Convention.

 

  • Pour consulter l'ensemble des comptes rendus, entretiens et émissions de radio et de télévision auxquels cette publication a donné lieu depuis le 25 mars, cliquer ici
  • Pour télécharger le communiqué de presse de l'éditeur, cliquer ici  
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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 01:20



JAFFA, LA MÉCANIQUE DE L’ORANGE
 


Projection le jeudi 20 Mai 2010 de la version intégrale (88 minutes) sous-titrée en français
en présence du réalisateur : Eyal Sivan

Cinéma Les 3 Luxembourg
67, rue Monsieur Le Prince

75006 Paris  Métro / RER : Luxembourg         Bus : 21, 27, 38, 82, 84, 85, 89
 
http://www.ujfp.org/
 
 
 
 

 

« Jaffa, la mécanique de l’orange »*, un film d’Eyal Sivan

Marina Da Silva, Blogs du Diplo
publié le dimanche 28 mars 2010.

 

« Jaffa, la mécanique de l’orange »*, un film d’Eyal Sivan

 

 

Jaffa, histoire d’un symbole

 

http://blog.mondediplo.net/2010-03-15-Jaffa-histoire-d-un-symbole

 

 

Jaffa, l’une des plus anciennes villes du monde, était aussi l’une des villes les plus prospères et les plus peuplées de Palestine. Avec ses orangeraies déployées à perte de vue, elle fournissait du travail, depuis la cueillette du fruit jusqu’à sa préparation pour l’exportation, non seulement aux Palestiniens mais à des ouvriers venus d’Egypte, de Syrie, du Liban.

En 1948, plus de 4 000 bombes tombent sur Jaffa. Sur les 85 000 Arabes qui y vivaient, il ne va plus en rester que 3 000. Le gouvernement israélien confisque les orangeraies et s’approprie l’orange de Jaffa, qui est devenue le symbole des produits de la colonisation.

Pour nous raconter cette « mécanique de l’orange » et le recouvrement de Jaffa, Eyal Sivan met à l’écran une foule d’images et de représentations et donne la parole à de nombreux interlocuteurs palestiniens et israéliens, historiens, écrivains, chercheurs, ouvriers… Un travail remarquable autour d’un fonds d’archives, photographies, peintures, vidéo, et de témoignages percutants.

On y voit d’abord, dans les années 1920, Arabes et Juifs travailler ensemble dans une relation qui a été extirpée des deux mémoires. Les Juifs ne possédaient alors que 7 ou 8 % des terres et les paysans palestiniens, qui transmettaient leur savoir-faire, étaient loin d’imaginer que dans le sillage de leurs élèves viendraient leurs colonisateurs.

La rupture est intervenue avec l’arrivée des kibboutzim : « Pour eux, nous étions des traîtres », indique un agriculteur israélien qui se souvient : « Ils voulaient imposer le travail juif. Mais l’idéal était une chose, la réalité une autre : Ils pelaient ausoleil. » Leur peau claire et leur incapacité à travailler la terre ne les empêcheront pas de persister. La colonisation sera méthodique et rigoureuse, donnée à voir avec documents et images d’avant 1948 en abondance.

Le début de la photographie remonte à 1839 et Khalil Khaed est le premier photographe palestinien à avoir immortalisé les Palestiniens dans les champs d’agrumes et leur relation charnelle à la terre. Puis les Israéliens vont effacer la présence arabe et imposer leurs propres représentations. « On s’est d’abord approprié l’image et après la terre », précise une historienne israélienne : « Les Juifs veulent donner une vision européenne de la Palestine : l’Orientvu de l’Occident. » Avec la peinture aussi, les colons se veulent dans la continuation de l’orientalisme. Ils se travestissent en celui qu’ils viennent remplacer. Le discours de la « terre arabe mal exploitée et peu fertile » se met en place. La propagande sioniste a recours à une iconographie très organisée et contrôle totalement les images produites pour échafauder le mythe d’une terre à l’abandon où ils viennent introduire la modernité. « Le cliché selon lequel la colonisation apporte le progrès ! », souligne Elias Sanbar. Et qui va se décliner dans des images de la bonne santédans le travail, les chants, les danses, les femmes radieuses, émancipées et en short... C’est le réalisme socialiste à l’israélienne, le rêve colonial qui produit les oranges que l’Orient envoie à l’Occident.

L’orange va devenir un symbole de l’idéologie sioniste. « L’Israël des oranges, c’est un Israël sans Arabes », résume un historien. Dès 1948, les Israéliens déposeront la marque Jaffa. Près de 5 millions de caisses par an seront produites jusqu’en 1970. Les investissements en budgets publicitaires sont considérables : « Jaffa est aux fruits ce que Coca-Cola est à la boisson. » En devenant une marque, la « Jaffa » a effacé la ville de Jaffa, absorbée aujourd’hui par Tel-Aviv.

* « Jaffa, la mécanique de l’orange », un film d’Eyal Sivan, durée : 90 minutes. Premier Prix au Fimmaker milan 2009

 

Eyal Sivan, opposant à la politique israélienne, a refusé que le film soit projeté au Forum des images dans le cadre de la campagne internationale de célébration du centenaire de Tel-Aviv (qui bénéficiait du soutien du gouvernement israélien).

 

Le film sera visible en salles en avril 2010 dans les cinémas Utopia (Toulouse, Avignon, Montpellier, Saint-Ouen-l’Aumône) et aux 3 Luxembourg (Paris).

 

Une version de 52 minutes a été diffusée le 28 mars à 21 h30 et le 2 avril à 23 h 50 sur France 5.

 


Marina Da Silva, Blogs du Diplo
 
 
 
   

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