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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 07:04

Palestine occupée

Washington met encore des bâtons dans les roues de l’ONU
 

le 21.03.17 | 12h00

 

Les Etats-Unis menacent de voter contre toute résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, si celui-ci ne retire pas un point de son agenda consacré à la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés.

Les Etats-Unis s’opposent fermement et sans équivoque à l’existence du point 7 de l’ordre du jour du Conseil des droits de l’homme de l’ONU portant sur la situation des droits de l’homme en Palestine et dans d’autres territoires arabes occupés, a déclaré hier Mark Toner, le porte-parole du département d’Etat.

Comme expression de leur refus aux critiques du Conseil onusien à l’égard de l’occupant israélien, les Etats-Unis ont précisé qu’ils n’allaient pas assister à la séance du débat général du Conseil consacré à ce point en menaçant de voter contre toute résolution incluant la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, selon Mark Toner. Il a déclaré que ce point est l’une des plus grandes menaces à la crédibilité du Conseil.

Les propos de Mark Toner font écho à ceux de la représentante permanente des Etats-Unis auprès de l’ONU, Nikki Haley, qui avait critiqué, la semaine dernière, «la position de ce Conseil à l’égard d’Israël».

 

La manœuvre américaine pour exercer des pressions sur le Conseil a été suggérée par le gouvernement israélien, selon des médias américains qui ont affirmé que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, avait évoqué lors de sa visite à Washington «le bien-fondé de l’appartenance des Etats-Unis au Conseil de droits de l’homme».

Rex Tillerson, le secrétaire d’Etat américain, avait adressé une lettre dernièrement à des groupes de défense des droits de l’homme, dans laquelle il avait précisé que son pays allait quitter le Conseil, si ce dernier n’engageait pas une réforme considérable.

Dans une rare prise de position pour un président élu, Trump s’est opposé, en décembre dernier, à l’adoption de la résolution de l’ONU exigeant l’arrêt des activités de la colonisation en Palestine.

 

Rédaction internationale

 

http://www.elwatan.com/international/washington-met-encore-des-batons-dans-les-roues-de-l-onu-21-03-2017-341593_112.php

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 07:01
Gaza coach introduces baseball to Palestinian enclave
 

By Reuters - Mar 20,2017 - Last updated at Mar 20,2017

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GAZA — Tossing around tennis balls and swinging makeshift bats, the Palestinian women practising on a soccer field are the vanguard of a sport new to the Gaza Strip — baseball.

Their coach, Mahmoud Tafesh, is introducing the game to the enclave and eventually hopes to form a national team to compete in Asian baseball championships.

Tafesh, who played for the Palestine national soccer team for 16 years, trained as a baseball coach in Egypt. He has recruited 40 women and 20 men, many of them university students, to learn the sport in facilities he rents at his own expense.

"We have received no financial support from anyone. I buy the balls and I make the bats," Tafesh told Reuters.

But Tafesh has received approval from Gaza's ministry of youth and sport to establish the first Palestinian Federation for Baseball and Softball, and he hopes to hold try-outs later this year for a five-team league.

On the soccer field, women in traditional headscarves lobbed balls to batters, whose enthusiasm made up for their lack of a proper stance or grip in taking their swings.

"They know the rules now and they need to practise the game more and more," Tafesh said. "They are now good at throwing the ball and at catching it."

Valentina Al Shaer, a 21-year-old student, said she has fielded criticism on social media in conservative Gaza for her sports activities.

"Some said that as girls you should be careful not to go to hell. Others said that girls should stay at home," Shaer said.

Tafesh said he first became interested in baseball after seeing the sport in American movies. He also watches games on YouTube.

 

http://www.jordantimes.com/news/region/gaza-coach-introduces-baseball-palestinian-enclave

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 06:59
Israël et la stratégie des marchés
 
 
 
Mohamed Al-Saïd Idriss
 
 
 
 
5-03-2017
 
 
 
 
 
 
 
 
Un état de confusion sévit actuelle­ment au niveau de la gestion des crises par les Arabes. Dans ce contexte de faiblesse arabe, Israël tente de refaçonner l’ordre régional du Proche-Orient selon de nouvelles assises qui lui garan­tiraient le maximum de gains. Il s’agit première­ment d’affaiblir les régimes arabes par rapport à l’ordre régional, de façon à ce que ces régimes fassent partie d’une configuration plus vaste qui est celle du Proche-Orient. Effectivement, Israël déploie d’énormes efforts visant à effacer l’identité nationale arabe. Cela s’ajoute aux plans de divisions des Etats arabes selon des principes ethniques de façon à éliminer l’ara­bisme en tant qu’identité commune. Le deu­xième pas dans le plan israélien est d’imposer une nouvelle polarisation dans la gestion de l’ordre proche-oriental qui mettrait fin au multi­polarisme qui a régné pendant de longues années.

La nouvelle polarisation qu’Israël veut impo­ser est « la coalition modérée » comprenant des Etats arabes qui ne font plus partie du conflit avec Israël, appelés « les Etats sunnites » en plus de la Turquie et Israël, avec une participa­tion américaine. Le terme d’une « Otan régio­nale » a également été attribué à cette coalition sur fond de coopération au niveau de la défense, de la sécurité et des services de renseignements pour faire face à une autre coalition parfois appelée le « croissant chiite », dirigé par l’Iran et qui comprendrait les Etats voisins de Téhéran, en particulier l’Iraq, la Syrie et le Liban. Cette coalition porte également le nom de « l’axe du mal » inventé par le Georges W. Bush quand il avait décidé de s’engager avec acharnement contre ce qu’il avait appelé le terrorisme.

Parmi les politiques stratégiques qu’Israël estime être essentielles pour fonder avec succès l’Otan régionale et diminuer le poids de la coa­lition ennemie dirigée par l’Iran, il y a la straté­gie des marchandages. Effectivement, il y a un nombre de « marchés » qu’Israël tente de conclure afin de dépasser les obstacles qui entraveraient sa direction de la coalition avec les Etats sunnites et la Turquie.

Le premier marché concerne la restructuration des conditions à l’intérieur de la Syrie. L’objectif est de mettre fin à la crise de façon à sauvegar­der les intérêts israéliens et à empêcher que la Syrie se transforme en force ennemie ou en par­tie dans l’autre coalition. Israël vise à effectuer ce marché à travers un plan forgé par le ministre israélien de la Construction et du Logement, Yoav Galant, dans le but de réaliser les intérêts israéliens en Syrie. Le ministre du Logement a exposé le plan au Conseil ministériel limité pré­sidé par Netanyahu, avant son départ pour Washington pour rencontrer le président améri­cain Donald Trump le 15 février dernier.

Les grandes lignes du plan ont été publiées par le journal Yediot Aharonot, selon lequel le plan viserait « à affronter la menace iranienne grandissante » et ce, « en mettant des bâtons dans les roues de Téhéran et en l’empêchant de mettre en place un couloir avec le Hezbollah au Liban par le biais des territoires iraqiens et syriens. Et la solution politique de la crise syrienne devra comprendre la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan syrien ». D’après ce plan, les Etats-Unis devraient diriger une coalition internationale pour la reconstruction de la Syrie, et en même temps garantir que le Golan reste sous la domi­nation d’Israël.

Le deuxième marché concerne la Russie, et consiste à démanteler la relation entre la Russie et l’Iran, avec en contrepartie le fait de permettre à la Russie de devenir la force dominante sur la Syrie à l’avenir. En d’autres termes, la Russie doit accepter d’empêcher tout pouvoir ou toute présence politique ou militaire de l’Iran et du Hezbollah en Syrie, et qui permettrait de fonder un front militaire contre Israël au Golan comme c’est le cas dans le Sud-Liban.

Le troisième marché concerne le secteur de Gaza et comprend, selon un plan élaboré par le ministre israélien de la Sécurité, Avigdor Liberman, des promesses de reconstruire Gaza et de la transformer en « Singapour du Proche-Orient », ainsi que de la séparer totalement du reste des territoires palestiniens. Et en échange, le Hamas doit renoncer définitivement à la résis­tance.

Le quatrième marché, et qui est le plus dange­reux, concerne la Palestine, mais de manière plus générale : les Etats arabes renoncent à la cause palestinienne et à la solution des deux Etats et acceptent Israël en tant qu’Etat hébreu en contrepartie d’une coalition israélienne avec les Etats arabes sunnites. Ce marché signifie le soutien d’Israël contre l’Iran en contrepartie du renoncement, par les Arabes, de la Palestine.

La rencontre entre Netanyahu et Trump porte de nombreux indices dangereux. Reste à savoir si ces marchés figurent sur l’agenda du prochain sommet arabe en Jordanie l

 

http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/0/4/132/22526/Israël-et-la-stratégie-des-marchés.aspx

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 06:57
Group: 500 Palestinian prisoners now serving life sentences in Israeli custody
 
 
March 20, 2017 9:03 P.M. (Updated: March 21, 2017 1:29 P.M.)
 
 
(File)
 
 
RAMALLAH (Ma’an) -- A Palestinian was sentenced to life in prison on Sunday, making him the 500th Palestinian currently serving a life sentence in Israeli custody, the Palestinian Prisoners’ Center for Studies (PPCS) said on Monday.

PPCS spokesman Riyad al-Ashqar said that the Israeli military Ofer court had sentenced Muhammad Abd al-Basit Hroub, a 23-year-old resident of the Hebron-area village of Deir Samit, to four life sentences and a 750,000-shekel ($206,900) fine for his involvement in a shooting attack in November 2015 which killed an Israeli settler, an American, and a Palestinian bystander.

Hroub’s home was punitively demolished by Israeli forces in February 2016.

Al-Ashqar said that Hroub was the fifth Palestinian to have been handed a life sentence since the beginning of the year, adding that Israeli law defined life sentences as lasting 99 years.

Al-Ashqar identified the four other Palestinians as Muhammad Husni Abu Shahin, Abdullah Ishaq, Khalid Kutina, and Muhammad Abd al-Majid Amayreh.

Ma’an also reported the resentencing of Nael Barghouthi, the longest-serving Palestinian prisoner, to life in prison in February.

Israeli courts usually sentence Palestinians to life in prison when they are allegedly involved in deadly attacks against Israelis.

According to prisoners’ rights group Addameer, 458 Palestinians were serving life sentences in Israeli custody as of January.

 
 
 
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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 10:18
Richard Gere à Haaretz : les colonies sont une provocation absurde, l’Occupation est indéfendable
 
 

La vedette de « Norman » a eu du mal à décider s’il viendrait en Israël pour une première dans ce pays : « Il y a des gens habitant ici qui m’ont dit , « Ecoute, il n’en sortira rien de bon. Les sales types se serviront de toi ». »

 

Allison Kaplan Sommer - Haaretz, samedi 18 mars 2017

 

 

Richard Gere déclare que sa décision de se rendre à Jérusalem la semaine dernière pour la première en Israël de son nouveau film, « Norman : l’ascension modeste et la chute tragique d’un intermédiaire new-yorkais, » [1] n’a pas été facile à prendre.

Juché sur un banc dans la cour de la Cinémathèque de Jérusalem, une vue d’ensemble de Jérusalem derrière lui, la vedette du film et militant des droits de l’homme a déclaré à Haaretz que, bien qu’il se soit rendu de nombreuses fois dans le passé dans le pays, cette visite “a été plus compliquée que toute autre fois où je suis venu.”

Au cours de tout un mois, déclare Gere, il s’est demandé si “ce serait une bonne chose" pour lui de faire le voyage. Devant Israël déviant encore plus vers la droite après l’arrivée de Trump, et devant la tendance croissante de la gauche progressiste à adopter la tactique du boycott pour protester contre l’occupation par Israël du territoire palestinien, beaucoup des amis et des collègues de Gere dans les associations de défense des droits de l’homme à la fois en Israël et aux USA lui ont dit qu’ils craignaient que la présence en Israël de la vedette d’un film “soit récupérée par un gouvernement des forces obscures.”

“Il y avait des gens de tous les côtés – ceux qui ont été des amis proches et des gens que je connaissais à peine – me disant ne pas venir,” raconte-t-il. Même des Israéliens lui ont conseillé de réfléchir à deux fois. “Il y avait des gens habitant ici qui m’ont dit, "Ecoute, il n’en sortira rien de bon. Les sales types se serviront de toi"– « sales types » voulant dire les décideurs politiques de ce gouvernement. Cela a été un mois compliqué de va-et-vient : « je viens … je ne viens pas.’”

Gere raconte que, pendant ce mois d’indécision, il a discuté quotidiennement de ce dilemme avec Joseph Cedar, réalisateur et scénariste de “Norman”. Finalement, il s’est pointé.

Here a parlé à Haaretz après une visite en coup de vent de 48 heures en Israël. Mais, qu’il ait été fatigué ou troublé par le décalage horaire, il était impossible de le déceler. Toujours incroyablement bel homme à 67 ans, avec ses rôles de jeune premier, dans des succès comme “Officier et Gentleman” et “Jolie Femme”, loin derrière lui, et avec sa crinière jadis célèbre de cheveux noirs, maintenant aux reflets argentés, le charme qui a fait de lui un symbole sexuel mondial demeure.

Que ce soit le côté Zen du Bouddhisme de Gere ou le fait qu’il profite d’une renaissance de fin de carrière, choisissant en toute liberté de plus petits projets artistiquement satisfaisants qui l’intéressent comme “Norman,” il s’en sort comme détendu, maître de lui-même et aimable – sans aucune trace du personnage soucieux, ayant peur de la presse, qui était le sien dans sa jeunesse.

Cependant il n’y va pas de main morte quand il en vient à la politique. Comme lors de ses précédentes visites, Gere a rencontré diverses associations oeuvrant pour la coexistence et la réconciliation palestino-israéliennes. Dans le passé, il avait tendance à se concentrer sur les aspects positifs et se retenait quand il s’agissait de critiquer les politiques du gouvernement israélien. Pas cette fois.

“Manifestement cette occupation détruit tout le monde,” dit-il. “L’on ne peut défendre cette occupation. Les colonies sont une absurde provocation et, assurément dans le sens international, complètement illégales – et elles ne font certainement pas partie du programme de quelqu’un qui veut un authentique processus de paix.” Et de marquer une pause avant d’ajouter, “Juste pour être clair à ce sujet : je dénonce la violence de toutes parts à ce sujet. Et, bien sûr, les Israéliens doivent se sentir en sécurité. Mais les Palestiniens ne doivent pas être désespérés.”

Le rejet de Gere des “factions extrémistes violentes des deux bords” explique qu’il ait déclaré qu’il a été “impressionné” par deux associations auxquelles il a rendu visite le jour de la première : les Femmes Font la Paix, qui rassemble des Israéliennes et des Palestiniennes réunies dans l’action politique ; et YaLa, qui forme les jeunes à l’aptitude à diriger, en employant les médias sociaux pour apprendre la communication, le maintien de la paix et les compétences à diriger et en encourageant le dialogue permanent.

“Ce que j’ai apprécié à propos de ces deux associations que j’ai rencontrées – ce n’était pas cette force fataliste, déprimante … c’était visionnaire, plein d’espoir, débordant de joie, d’amour et d’engagement. Et il ne s’agissait pas d’évènements ponctuels exprimant de la frustration. Il s’agissait de, « Nous sommes ici jusqu’à la fin. Nous allons continuer à faire ceci.’”

Gere a rencontré aussi à New York avant son voyage les représentants de l’organisation non gouvernementale Breaking the Silence (Briser le Silence), et a déclaré qu’il avait prévu de les rencontrer aussi en Israël.

La diabolisation de l’association par le Premier Ministre Benjamin Netanyahu et d’autres personnes de droite l’ont consterné, comme l’ont fait les condamnations de J Street [2] par le nouvel ambassadeur en Israël nommé par l’administration Trump, David Friedman.

“Tout cela va à l’encontre de ce que je connais de la culture juive,” déclare Gere. “Est-ce que la mise en cause du pouvoir fait de vous un kapo ? Est ce que questionner le pouvoir fait de vous un traître ? Etes-vous un Juif ayant la haine de soi si vous mettez en cause les mauvaises politiques ? Cela est insensé. Et, bien sûr c’est le dernier recours des tyrans.”

“Norman” explore le croisement de deux mondes : les Juifs de New York et la politique israélienne. Dans le film, le futur Premier Ministre israélien Eshel (interprété par Lior Ashkenazi), un homme politique jeune, plein de charisme, dans un creux de sa carrière, se prend d’amitié pour l’ « intermédiaire » opportuniste, en difficulté, Norman Oppenheimer (Gere). La forte amitié entre les deux hommes commence quand Oppenheimer achète à Eshel une paire de coûteuses chaussures, et il enfourche étourdiment le succès de la carrière du politicien israélien jusqu’à ce que, comme le titre complet du film le suggère, leurs relations ne connaissent un triste dénouement.

Pour le Israéliens, les questions auxquelles le film est confronté sont inspirées de l’actualité. Le personnage de Gere’s présente des similitudes avec Morris Talansky, qui était le témoin capital dans l’affaire de corruption qui a mené l’ancien Premier Ministre Ehud Olmert en prison.

Cedar et Gere mettent tous deux l’accent sur le fait que, alors que le film est influencé par l’histoire d’Olmert et de Tolansky (auquel Cedar est apparenté), Norman est beaucoup plus son propre personnage. Le personnage d’Eshel est différent aussi d’Olmert l’ex-Premier Ministre disgracié, dont Gere considère la chute avec tristesse.

“Je connaissais Olmert,” dit-il. “Et j’ai été engagé avec lui à différents niveaux d’un processus de paix. … Je l’ai assurément apprécié en tant qu’être humain et j’ai réellement pensé qu’il y avait un espoir et une promesse énormes alors qu’il était premier ministre. Je l’ai vu en action et en interaction avec les Palestiniens. Cela marchait. Ce n’était pas le grand amour, mais c’était du respect. Et j’ai vraiment eu la totale impression qu’il y avait une manière de pouvoir aller de l’avant. Il ne semblait pas être entre les mains des colons, il ne semblait pas être possédé par des forces obscures, il comprenait le compromis.”

Alors qu’il ne peut pas accepter le jugement sur l’affaire de corruption d’Olmert parce que “je ne sais rien de ce qu’étaient les problèmes, je n’en connais pas les détails,” Gere déclare qu’il se demande – et en a discuté avec Cedar – si la valeur de l’accord de paix qu’Olmert aurait été capable de conclure aurait compensé le caractère immoral de la corruption qui l’a fait tomber.

Dans le film, les coûteuses chaussures sont l’équivalent des enveloppes qu’Olmert acceptait de la part de Talansky. “Franchement, si quelqu’un instaure une paix durable au Moyen-Orient, une paire de chaussures n’est pas un drame,” déclare Gere.

Se considère-t-il aussi indulgent à propos des cigares coûteux et du Champagne rosé ? Après tout, l’affaire du producteur d’Hollywood Arnon Milchan – qui a produit le film « Jolie Femme » qui a lancé la carrière de Gere – est actuellement embourbé dans un scandale de remise de cadeaux concernant Netanyahu, qui reflète aussi les relations entre Norman et Eshel.

“Le contexte est totalement différent,” réplique l’acteur. La sympathie avec laquelle il considère la chute d’Olmert ne s’appliquerait en tout cas à l’actuel premier ministre que “si Netanyahu oeuvrait en vue d’un authentique processus de paix.”

Quand on suggère que peut-être une des raisons pour lesquelles Milchan a entretenu des relations avec Netanyahu était qu’il croyait que celui-ci était un dirigeant qui pourrait apporter la paix, Gere roule des yeux avec incrédulité et sourit.

Bien qu’il connaisse Milchan “hors du travail,” il est également sceptique quand il s’agit d’une des anecdotes favorites du producteur, selon laquelle c’était Olmert qui a inventé le nom du plus grand succès de Gere.

Pendant des années, Milchan a régalé le public de l’histoire selon laquelle il avait projeté un premier montage de “Jolie Femme” au Maire d’alors de Jérusalem, Olmert, quand le film s’appelait “Trois Mille.” Milchan a déclaré qu’ils avaient regardé le premier montage et écouté les chansons éventuelles pour la bande sonore, parmi lesquelles « Jolie Femme » de Roy Orbison – et que c’était Olmert qui avait suggéré que c’était un excellent titre pour le film.

Gere : “Je trouve cette histoire hautement suspecte. Il n’était pas impliqué en cela. C’était un film de la société Disney, et ce sont eux qui ont décidé.”

D’abord, ça fait bizarre que Gere – un Bouddhiste Blanc-Anglo-Saxon-Protestant natif de Philadelphie, dont les ancêtres sont venus en Amérique sur le Mayflower – soit capable de discuter de la politique israélienne et de la culture juive avec une telle facilité. Mais quand vous considérez qu’il a tout joué de l’héroïque Roi David (dans le film de 1985 du même nom) à l’ultime malchanceux obséquieux dans “Norman,” Gere a occupé tout le spectre de l’expérience juive.

Donc, est-ce que Gere a appris quelque chose de nouveau sur les Juifs en habitant le rôle de Norman ? “Bien, vous ne jouez pas un type d’homme, vous jouez un être humain,” répond-il. “Et celui-ci était un être humain très spécifique . … La question spécifique à laquelle j’étais confronté en tant qu’acteur était, « Où est sa colère ? » « La frustration se transformant en colère devant toutes les humiliations, les portes lui claquaient au nez tout le temps. il ne peut pas se permettre d’être en colère. Dans l’histoire des Juifs, ils ne peuvent se permettre d’être en colère. Ils ont besoin de protection – tu ne peux pas être considéré comme une menace. Et la colère est une menace.”

Les Juifs au cours de l’histoire ont dû « trouver une façon de ne pas être en colère,” dit-il.

En plus de travailler avec Cedar, Gere a fait plusieurs films avec le scénariste et réalisateur israélien Oren Overman (qui est aussi un des producteurs de “Norman”). Here a joué à contre-emploi pour deux réalisateurs : dans “Time Out of Mind” /« Temps Immémorial » (2014) de Moverman, il a joué un homme sans logis ; et dans “Norman” il est un étranger ennuyeux aux cheveux en désordre et des oreilles décollées.Les deux rôles ont étendu ses capacités sur le plan artistique, bien au-delà des rôles de personnage de charmeur qui l’ont rendu célèbre.

Here semble encore surpris d’avoir été choisi pour le rôle de Norman. “Ecoute, si j’avais dirigé ou produit ceci, je ne pense pas que je me serais proposé pour ce rôle. Il y a des dizaines de merveilleux acteurs juifs à New York qui auraient pu faire des choses incroyables avec ce rôle. Mais Joseph voulait quelqu’un qui puisse trouver quelque chose de plus universel que cela, semble-t-il.”

Malgré sa spécificité culturelle, Gere pense que le film possède un attrait universel pour le public. Les hommes politiques charismatiques et les parasites modestes cherchant la confirmation et la fortune dans une gloire partagée peuvent être trouvés n’importe où, souligne-t-il. Il cite un public en majorité latino qui, lors d’une récente projection à Miami, a « aimé le film. Ce personnage est certainement très juif, mais je ne pense pas qu’il soit spécial à la culture juive. Je pense que tous possèdent leur Norman.”

Même Donald Trump partage certaines qualités avec Norman. Il était, après tout, un homme d’affaires de New-York, négociateur de services, baratineur, qui s’est insinué dans les bonnes grâces des dirigeants politiques, et qui a enfourché la roue de la fortune – parfois en haut et parfois en bas.

“Trump est celui qui a toujours voulu « en être », " déclare Gere. “il est celui qui voulait être accepté. Et même s’il est là maintenant, il ne croit pas qu’il y est réellement. Et l’une des choses bizarres à son sujet est qu’il s’est aliéné tous ceux par lesquels il voulait être accepté.”

Comme l’on peut s’y attendre, le militant de toujours pour un grand nombre de causes progressistes – parmi lesquelles, la plus célèbre, l’indépendance du Tibet – critique sévèrement le président des USA. Gere déclare qu’il est particulièrement horrifié quand il s’agit de la question des réfugiés, au nom desquels il a oeuvré pendant des années, en visitant des camps partout dans le monde de l’Amérique du Sud au Kosovo.

“La corruption du langage en train de se produire est tellement extraordinaire,” dit-il. “Trump a donné le même sens aux mots réfugié et terroriste. Il n’y a pas si longtemps, le refugié était quelqu’un fuyant un brasier. quelqu’un qui avait besoin d’aide … Et maintenant cette personnes est un terroriste, une personne dangereuse, quelqu’un qui doit être évité et tenu à l’écart.”

Il est important, dit-il, pour les artistes et les autres personnalités de haut rang d’exprimer leur opposition à Trump et ses politiques – mais pas seulement les célébrités : “Tout le monde doit s’exprimer, quelque soit la nature de leurs fonctions.”

Here déclare qu’il a été inspiré par la Marche des Femmes en janvier. “L’énorme déferlement de gens s’engageant physiquement vers les rues après l’investiture de Trump a été incroyablement encourageante pour nous tous – le fait qu’il y ait une énergie qui existe. Ce n’est pas une force obscure, ce n’est pas de la colère.”

Cette énergie, a-t-il déclaré, a été le bon côté de l’élection de Trump, avec le fait qu’elle constituait un signal d’alarme pour l’avenir.

“Nous devons être vigilants,” dit-il. “Nous devons être sûrs de nous impliquer dans les élections de façon que nous ne permettions pas l’élection à nouveau de quelqu’un comme Trump, et que nous ne permettions pas à des gens comme ses conseillers de diriger à nouveau le gouvernement de notre pays. Nous sommes devenus paresseux. La démocratie ne fonctionne pas si vous êtes paresseux. Parce qu’alors les sales types prennent le dessus.”

Allison Kaplan Sommer Correspondante d’Haaretz.

Traduction Yves Jardin pour AFPS

[1] « Norman : la modeste ascension et la chute tragique d’un intermédiaire new-yorkais " (auparavant intitulé « Les Stratégies d’Oppenheimer ») est un film à suspense dramatique qui vient de sortir, écrit et dirigé par Joseph Cedar. les vedettes du film sont Richard Gere (Norman Oppenheimer) et Lior Ashkenazi (Micha Eshel)

[2] J Street : groupe de pression, fondé aux USA en 2008 qui soutient un changement de la politique des USA au Moyen-Orient en vue d’une solution négociée du conflit israélo-palestinien et israélo-arabe ; son nom vient du plan de Washington où la Rue J n’existe pas entre la Rue I et la Rue K, le I et le J n’étant pas distincts autrefois.

 

 

Lien pour accéder au original (anglais) de l'article :

 

 

http://www.france-palestine.org/Richard-Gere-a-Haaretz-les-colonies-sont-une-provocation-absurde-l-Occupation

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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 10:09
Weekly Report On Israeli Human Rights Violations in the Occupied Palestinian Territory (09 – 15 March 2017)
105
 

Israeli forces continue systematic crimes in the occupied Palestinian territory (oPt)

(09-15 March 2017)

 

 

  • Israeli forces killed a Palestinian civilian in occupied Jerusalem.
  • 11 civilians, including 3 children, were wounded in the West Bank.
  • Israeli forces continued to target the border areas in the Gaza Strip, and no arrests were reported.
  • Israeli forces conducted 80 incursions into Palestinian communities in the West Bank and a limited one was conducted in the central Gaza Strip.
  • 80 civilians, including 9 children and 4 women, one of whom is a PLC Member, Samira al- Halyqa, were arrested in the West Bank.
  • 35 of them, including 5 children and 2 women, were arrested in occupied Jerusalem and its suburbs.
  • 3 children were arrested while sneaking through the border fence into Israel to look for work and were then released after interrogation.
  • Israeli forces continued their efforts to create Jewish majority in occupied East Jerusalem.
  • Two houses were demolished and a civilian was obliged to self-demolish his house.
  • Closure of Arab Studies Society’s Mapping and arresting its director.
  • Israeli forces continued their settlement activities in the West Bank.
  • A mobile house was confiscated in Farosh Beit Dajan village, while a vegetable stall was demolished.
  • Israeli settlers uprooted and stole (143) olive trees, south of Nablus.
  • Israeli forces continued to target Palestinian fishermen in the Gaza Strip Sea.
  • Israeli forces turned the West Bank into cantons and continued to impose the illegal closure on the Gaza Strip for the 10th
  • Dozens of temporary checkpoints were established in the West Bank and others were re-established to obstruct the movement of Palestinian civilians.
  • 2 Palestinian civilians, including a child, were arrested at military checkpoints in the West Bank.

 

Summary

Israeli violations of international law and international humanitarian law in the oPt continued during the reporting period (09-15 March 2017).

 

Shooting:

During the reporting period, Israeli settlers killed a Palestinian civilian in occupied Jerusalem. Meanwhile, the Israeli forces wounded 11 Palestinian civilians, including 3 children, in the West Bank. The Israeli forces continued to chase Palestinian fishermen in the Gaza Sea and open fire at farmers in the border areas.

In the West Bank, in new crime of using excessive force, on Monday, 13 February 2017, Israeli officers killed Ibrahim Mahmoud Matar (25), from al-Mukaber Mount, southeast of occupied Jerusalem. Israeli forces claimed that Ibrahim entered the Israeli police office in Lions Gate (al-Asbat), took a knife out and then stabbed 2 Israeli soldiers. After that, Ibrahim was shot dead by another Israeli soldier.

On 10 March 2017, Israeli forces opened fire at Palestinian civilians, who were at the western entrance to Selwad village, northeast of Ramallah, and wounded 2 of them.

On 11 March 2017, a 16-year-old male was hit with a tear gas canister at his head, when Israeli forces raided Birzeit, north of Ramallah. Moreover, the Israeli forces fired live bullets, sound bombs and tear gas canisters at Palestinian civilians.

On 11 March 2017, a Palestinian civilian was hit with a live bullet to the leg, when Israeli forces moved into Sabastiyia village, northwest of Nablus. During which, a number of Palestinian young men protested against them.

On 15 March 2017, 5 civilians, including 2 siblings, were wounded, when Israeli forces moved into al-Duhaisha refugee camp and al-Dawha village nearby, south of Bethlehem. One of whom was wounded as he was at the roof of his house in al-Dawhah village. when the wounded’s brother along with his 3 friends rushed to take him to the hospital, the Israeli forces opened fire at the car carrying them. As a result, 4 other civilians were wounded.

On the same day, a Palestinian worker, from al-‘Obaidiya village, east of Behtlthem, was wounded while he was near ” Mazmouriya” checkpoint, east of the city, attempting to go to his work in occupied Jerusalem.

On the same day, Fatmah Jabrin ‘Aye Abdul ‘Aziz Taqatqah (16) from Sahlet ‘Eid neighborhood in al-Fajjar village, south of Bethlehem, was shot by the Israeli forces. The Israeli forces claimed she attempted to carry out a ran-over attack in the intersection of “Gush Etzion” settlement complex, south of the city, but she was arrested. After that, Fatama was taken to “Shaare Zedek” Medical Centre in Jerusalem. Fatmah’s family refused the Israeli claims and said that she lost control of her vehicle.

In the Gaza Strip, in the context of targeting border areas, On 09 March 2017, , Israeli forces stationed in the vicinity of “Kissufim” military site established along the border fence between the Gaza Strip an Israel, northeast of Khan Yunis in the southern Gaza Strip, fired several artillery shells and opened fire at agricultural lands in al-Qararah and al-Salqa Valley areas, west of the abovementioned border fence amidst firing several flare bombs, but no arrests were reported.

In the context of targeting Palestinian fishermen in the sea, On 14 March 2017, Israeli gunboats stationed offshore, northwest of Beit Lahia village in the northern Gaza Strip, opened fire at Palestinian fishing boats sailing within 3 nautical miles and chased them. As a result, the fishermen were forced to flee for fear of their lives, but neither casualties nor material damages were reported.

 

Incursions:

During the reporting period, Israeli forces conducted at least 80 military incursions into Palestinian communities in the West Bank and its suburbs, and conducted 11 raids in occupied Jerusalem and its suburbs. During these incursions, Israeli forces arrested at least 80 Palestinian civilians, including 9 children and 4 women. Thirty five of them, including 5 children and 2 women, were arrested in occupied Jerusalem. Among those arrested was a Member representing Hamas in the Palestinian Legislative Council (PLC) identified as Samira al-Halyqa (53).

In the Gaza Strip, on 15 March 2017, Israeli forces moved into the east of Gaza Valley (Johr al-Deek) in the central Gaza Strip. They leveled the lands adjacent to the border fence between the Gaza Strip and Israel after which they re-deployed along the border fence.

 

Creating Jewish Majority in Occupied East Jerusalem:

Concerning house demolitions, on Saturday, 11 March 2017, the Israeli Municipality obliged ‘Arafat Qara’een to self-demolish part of his family house in Wadi Helwa neighborhood, south of the Old City, under the pretext of non-licensing. Al-Qara’een said that the part, which was demolished comprised of a 20-square-meter room used as a store built 2 years ago.

On 14 March 2017, Israeli forces accompanied demolished an under-construction residential building in al-‘Issawiyia village, northeast of occupied Jerusalem. The 250-square-meters building, which was comprised of 2 floors, belongs to Majdi Mostafa.

On the same day, Israeli forces demolished a house in Silwan village, south of East Jerusalem’s Old City. The house belongs to Mohamed Abu Saleh and was comprised of 2 rooms built in an area of 50 square meters. It should be noted that Mohamed along with his family comprised of 3 members, were intending to live in the house soon.

In the context of imposing restrictions on Palestinian associations, on 14 March 2017, Israeli forces raided the Mapping and Survey Office of the Arab Studies Society- Orient House in Beit Hanina neighborhood, north of occupied Jerusalem. The police officers arrested the Office Director and maps and settlement expert, Khalil Tufakji, and took him to an unknown destination after confiscating his cell phone and some contents of the office. The Israeli police closed the office for 6 months upon an order from the Israeli Interior Minister, Gelad Ardan.

 

Settlement Activities and settlers’ attacks against Palestinian civilians and their property:

On 14 March 2017, Israeli forces confiscated a mobile house in Farosh Beit Dajan village. The house belongs to Tawfiq Abed al-Raheem Haj Mohamed, who works as Headmaster of the village’s school. The abovementioned house was built on an area of 25 square meters and shelters 8 members, including 3 children. Moreover, the bulldozer demolished a vegetable stall located in the village’s main street. The 30-square-meter stall belongs to Yaser Ibrahim Aub Murtada.

In the same context, on 10 March 2017, Israeli settlers, from “Rhalim” settlement, uprooted 143 olive trees from al-Sawiyia villages’ lands, south of Nablus. The land belongs to Haytham Ahmed Mohamed Abu Kafanah and Suhail Abed al-Raheem Suliman. Both of them are from the abovementioned village.

 

Restrictions on movement:

Israel continued to impose a tight closure of the oPt, imposing severe restrictions on the movement of Palestinian civilians in the Gaza Strip and the West Bank, including occupied East Jerusalem.

The illegal closure of the Gaza Strip, which has been steadily tightened since June 2007 has had a disastrous impact on the humanitarian and economic situation in the Gaza Strip. The Israeli authorities impose measures to undermine the freedom of trade, including the basic needs for the Gaza Strip population and the agricultural and industrial products to be exported. For 9 consecutive years, Israel has tightened the land and naval closure to isolate the Gaza Strip from the West Bank, including occupied Jerusalem, and other countries around the world. This resulted in grave violations of the economic, social and cultural rights and a deterioration of living conditions for 2 million people. The Israeli authorities have established Karm Abu Salem (Kerem Shaloum) as the sole crossing for imports and exports in order to exercise its control over the Gaza Strip’s economy. They also aim at imposing a complete ban on the Gaza Strip’s exports. The Israeli closure raised the rate of poverty to 65%. Moreover, the rate of unemployment increased up to 47% and youth constitutes 65% of the unemployed persons. Moreover, 80% of the Gaza Strip population depends on international aid to secure their minimum daily needs. These rates indicate the unprecedented economic deterioration in the Gaza Strip.

In the West Bank, Israeli forces continued to suffocate the Palestinian cities and village by imposing military checkpoints around and/or between them. This created “cantons” isolated from each other that hinders the movement of civilians. Moreover, the Palestinian civilians suffering aggravated because of the annexation wall and checkpoints erected on daily basis to catch Palestinians.

 

 

Details

 

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Recommendations to the International Community

PCHR emphasizes the international community’s position that the Gaza Strip and the West Bank, including East Jerusalem, are still under Israeli occupation, in spite of Israeli military redeployment outside the Gaza Strip in 2005. PCHR further confirms that Israeli forces continued to impose collective punishment measures on the Gaza Strip, which have escalated since the 2006 Palestinian parliamentary elections, in which Hamas won the majority of seats of the Palestinian Legislative Council. PCHR stresses that there is international recognition of Israel’s obligation to respect international human rights instruments and the international humanitarian law, especially the Hague Regulations concerning the Laws and Customs of War on Land and the Geneva Conventions. Israel is bound to apply the international human rights law and the law of war sometime reciprocally and other times in parallel in a way that achieves the best protection for civilians and remedy for victims.

 

In light of continued arbitrary measures, land confiscation and settlement activities in the West Bank, and the latest 51-day offensive against civilians in the Gaza Strip, PCHR calls upon the international community, especially the United Nations, the High Contracting Parties to the Geneva Convention and the European Union – in the context of their natural obligation to respect and enforce the international law – to cooperate and act according to the following recommendations:

 

  1. PCHR calls upon the international community and the United Nations to use all available means to allow the Palestinian people to enjoy their right to self-determination, through the establishment of the Palestinian State, which was recognized by the UN General Assembly with a vast majority, using all international legal mechanisms, including sanctions to end the occupation of the State of Palestine;
  2. PCHR calls upon the United Nations to provide international protection to Palestinians in the oPt, and to ensure the non-recurrence of aggression against the oPt, especially the Gaza Strip;
  3. PCHR calls upon the High Contracting Parties to the Geneva Conventions to compel Israel, as a High Contracting Party to the Conventions, to apply the Conventions in the oPt;
  4. PCHR calls upon the Parties to international human rights instruments, especially the Covenant on Civil and Political Rights and the Covenant on Economic, Social and Cultural Rights, to pressurize Israel to comply with their provisions in the oPt, and to compel it to incorporate the human rights situation in the oPt in its reports submitted to the concerned committees;
  5. PCHR calls upon the High Contracting Parties to the Geneva Conventions to fulfil their obligations to ensure the application of the Conventions, including extending the scope of their jurisdiction in order to prosecute suspected war criminals, regardless of the nationality of the perpetrator and the place of a crime, to pave the way for prosecuting suspected Israeli war criminals and end the longstanding impunity they have enjoyed;
  6. PCHR calls upon States that apply the principle of universal jurisdiction not to surrender to Israeli pressure to limit universal jurisdiction to perpetuate the impunity enjoyed by suspected Israeli war criminals;
  7. PCHR calls upon the international community to act in order to stop all Israeli settlement expansion activities in the oPt through imposing sanctions on Israeli settlements and criminalizing trading with them;
  8. PCHR calls upon the United Nations to confirm that holding war criminals accountable in the Palestinian-Israeli conflict is a precondition to achieve stability and peace in the regions, and that peace cannot be built on the expense of human rights;
  9. PCHR calls upon the UN General Assembly and Human Rights Council to explicitly declare that the Israeli closure policy in Gaza and the annexation wall in the West Bank are illegal, and accordingly refer the two issues to the UN Security Council to impose sanctions on Israel to compel it to remove them;
  10. PCHR calls upon the international community, particularly the UN, in light of its failure to the stop the aggression on the Palestinian people, to at least fulfil its obligation to reconstruct the Gaza Strip after the series of hostilities launched by Israel which directly targeted the civilian infrastructure;
  11. PCHR calls upon the United Nations and the European Union to express a clear position towards the annexation wall following the international recognition of the State of Palestine on the 1967 borders, as the annexation wall seizes large parts of the State of Palestine;
  12. PCHR calls upon the European Union to activate Article 2 of the EU-Israel Association Agreement, which provides that both sides must respect human rights as a precondition for economic cooperation between the EU states and Israel, and the EU must not ignore Israeli violations and crimes against Palestinian civilians;

 

 

 

 

…………………………………………………………

Public Document

For further information please visit our website www.pchrgaza.org or contact PCHR’s office in Gaza City, Gaza Strip by email pchr@pchrgaza.org or telephone +972 08 282 4776 – 282 5893.

 

http://pchrgaza.org/en/?p=8912

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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 09:46
Israeli forces detain 18 Palestinians for being in WhatsApp group
March 19, 2017 10:41 P.M. (Updated: March 20, 2017 10:38 A.M.)
 
 
(File)
BETHLEHEM (Ma’an) -- Israeli forces have detained 18 Palestinians from occupied East Jerusalem and West Bank for being in a WhatsApp group with a Palestinian who was killed by Israeli forces on Monday after allegedly carrying out a stabbing attack.

Israeli police spokeswoman Luba al-Samri said in a statement on Sunday that the detained were all members of a group called “Road to heaven” on the messaging application, which she said was used to share religious messages.

Al-Samri implied in her statement that Ibrahim Mahmoud Matar, the slain Jerusalemite youth, had been influenced by the WhatsApp group to carry out the alleged attack, and added that 10 of the 18 had their detention extended to Monday.

However, Matar’s family has insisted that the 25-year-old blacksmith was “executed in cold blood” and was not committing an attack at the time of his death.

Since a wave of unrest began in October 2015, which has left some 260 Palestinians and 40 Israelis killed, rights groups have disputed Israel's version of events in a number of cases, denouncing what they have termed as a "shoot-to-kill" policy against Palestinians who did not constitute a threat at the time of their death, or who could have been subdued in a non-lethal manner -- amid a backdrop of impunity for Israeli forces who have committed the killings.Israel's response to attacks have meanwhile be denounced as "collective punishment" and illegal under international law.

 
 
 
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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 09:38
Publish Date: 2017/03/20
Israeli occupation navy attacks fishermen off Gaza
 
 
 

GAZA, March 20, 2017 (WAFA) – Israeli occupation naval boats resumed on Monday gunfire attacks on Palestinian fishermen sailing within the unilaterally imposed six-nautical-mile fishing zone offshore Gaza, according to local sources.

WAFA correspondent said IOF navy opened machine gunfire on fishermen’s boats while sailing offshore Gaza city, inflicting financial damages to some of them. There were no reports of casualties, however.

Israeli navy targets Gaza fishermen almost on a daily basis, in a blatant breach of a ceasefire agreement reached between Israel and armed Palestinian groups in august 2014, following 51 days of bloody aggression on the Gaza Strip, which claimed the lives of over 2,200 Palestinians, mostly civilians.

According to the Palestinian Center for Human Rights (PCHR), all Israeli attacks on Palestinian fishermen have taken place within the distance of six nautical miles, which it said “proves that Israeli forces' policies aim to tighten restrictions on the Gaza Strip's fishermen and their livelihoods.”

M.N

http://english.wafa.ps/page.aspx?id=VFHcgLa63883564866aVFHcgL

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 10:21
Les élèves israéliens sont soumis à un endoctrinement de droite avant de partir en voyage scolaire à l’étranger

« Les messages sont simples et répétitifs », explique la mère d’un élève de Première de la région centrale. « Tous les Arabes nous haïssent, en fait le monde entier ou presque nous hait ».

Les élèves qui veulent prendre part aux délégations partant à l’étranger sont obligés de suivre un cours du gouvernement en ligne que des parents et des professeurs décrivent comment ayant « un agenda politique flagrant ». Le cours consiste en des vidéos dans lesquels plusieurs intervenants s’adressent aux élèves pour les coacher sur les messages qu’ils devraient communiquer à l’étranger.

Les élèves arabes doivent aussi suivre ce cours.

« Les messages sont simples et répétitifs », explique la mère d’un élève de 1ère de la région centrale ». « Tous les Arabes nous haïssent, en fait le monde entier ou presque nous hait ».

En juin 2016, le ministère de l’enseignement a envoyé des instructions détaillées aux écoles sur la préparation des délégations pour les voyages scolaires à l’étranger. « Les élèves et les jeunes participant aux délégations à l’étranger représentent Israël et sa société et servent d’ambassadeurs », disent-elles. « Les élèves représenteront Israël en se servant des principaux messages enseignés dans le cours », continue cette directive, indiquant que le but est « de cultiver la fierté d’être israélien et le sentiment d’une mission chez ceux se rendant à l’étranger. »

La directive s’adresse aux lycéens prévus pour participer à des délégations à l’étranger, que ce soit pour des conférences ou des concours internationaux en mathématiques, sciences et technologie. Elle s’adresse aussi aux délégations participant à des programmes pour établir des relations avec des communautés juives dans le monde, des villes jumelées, des échanges pour la jeunesse, etc. Les cours ne s’appliquent pas aux délégations allant en Pologne.

Les sources du ministère de l’enseignement disent que le projet pourrait inclure 220 000 élèves annuellement.

Le cours, qui fait partie d’une session d’entraînement plus globale et obligatoire de 30 heures, consiste en 11 unités, chacune composée d’une vidéo durant plusieurs minutes. Passer d’une étape du cours à une autre requiert de valider un petit test de quatre ou cinq questions. À la fin de chaque vidéo, les élèves doivent remplir un test sous forme de questionnaire à choix multiples. S’ils échouent ou s’abstiennent, ils seront disqualifiés pour participer au voyage.

Le premier intervenant du cours en ligne est le ministre Naftali Bennett. Il insiste sur l’entrepreneuriat et l’innovation. (« Israël est un pouvoir pour faire le bien de milliards de personnes dans le monde ».) Il dit que les Arabes votent et sont élus à la Knesset, indiquant qu’« en Israël seulement, il y a une telle démocratie. Insistez là-dessus, parce que parfois [ils] vous jetteront un mot comme apartheid. Quel apartheid ? » Il laisse de côté le fait que ce terme se rapporte principalement aux droits des Palestiniens au-delà de la Ligne verte.

« Les États arabes ne veulent pas que la minuscule démocratie juive survive », dit Bennett. « Ces types assis à Londres ou aux États-Unis doivent savoir que nous sommes l’avant-poste du monde libre dans la campagne globale contre l’islam radical ».

Interrogé sur ce qui est la partie la plus importante de la promotion d’Israël, Bennett dit : « Les gens pensent que le contenu compte. Je ne suis pas d’accord. Ce n’est pas le contenu, mais le sourire, la politesse, l’écoute ». Mais à la fin de l’unité, quand les élèves sont interrogés sur la question « Selon Bennett, quelle est la chose la plus importante pour promouvoir Israël ? », le sourire et la politesse ne sont pas des options. La réponse correcte, issue d’une autre partie de la vidéo, est « la mise en scène, la manière dont vous mettez en scène l’histoire ».

Dans le chapitre « Israël dans le Moyen-Orient », Dr. Uri Resnik, conseiller juridique pour la ministre déléguée aux Affaires étrangères Tzipi Hotovely, dit « … L’histoire d’Israël dans cette région ne commence pas au vingtième siècle, mais dans des temps anciens, ceux de la Bible et des patriarches, il y a environ 4 000 ans ».

La Bible joue aussi un rôle central dans l’unité dédiée à l’antisémitisme. Gideon Bachar, directeur de la campagne contre l’antisémitisme au ministère des Affaires étrangères, dit aux élèves que « l’antisémitisme existe certainement depuis l’aube du christianisme il y a quelque 2000 ans, mais il existait aussi avant. Certains affirment que le désir d’Haman de détruire tous les Juifs - pensez à cela - est aussi une sorte d’antisémitisme. D’autres citent la haine du Pharaon vis-à-vis de la nation d’Israël, une nation d’esclaves, comme une sorte d’antisémitisme ».

Poussant la connexion entre Islam radical et extrême-gauche, Bachar dit que les principales racines de l’antisémitisme moderne sont « l’antisémitisme musulman, la droite radicale et l’extrême-gauche ». Le lien qu’il fait entre « les organisations de la gauche radicale en Europe » et l’ « islam radical » est un des points principaux d’une conférence sur BDS de Tali Gorodos de l’institut Reut.

Dans une autre unité du cours, « Israël dans les médias internationaux », le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Emmanuel Nachshon, déclare : « Ils empoisonnent les enfants avec leur haine vis-à-vis d’Israël et des Juifs… Les enfants sucent ce poison depuis l’âge zéro. » Plus loin, Nachshon parle de la prétendue intifada du loup solitaire, sur fond d’un mélange d’enregistrements de la sécurité israélienne sur des sites d’attaques au couteau, d’émissions de Hamas et d’exécutions d’ISIS. Quelques-unes de ces vidéos et photos apparaissent encore dans d’autres parties du cours.

En dehors de l’insistance sur la haine des Arabes et des Musulmans (y compris une supposée menace iranienne), les conférenciers disent aux élèves de souligner l’énergie créatrice d’Israël, ses développements et ses inventions dans les domaines des nouvelles technologies, de la médecine, de l’agriculture et d’autres domaines.

Une des questions du test, « à quels défis êtes-vous confronté en Israël ? », a quatre réponses possibles : la menace iranienne ; la délégitimation ; les organisations terroristes de l’Ouest, de l’Est, du Nord et du Sud ; « tout ce qui précède ». La réponse correcte est « tout ce qui précède ». Une autre question est « Contre qui l’antisémitisme est-il dirigé ? » et la réponse correcte est « seulement contre Israël ».

« Les messages disent que tout le monde nous déteste, depuis l’époque de la Bible, qui est aussi la seule légitimation d’Israël mentionnée dans le cours », dit la mère d’un élève de Première. « Le conflit israélo-palestinien est présenté sans aucun contexte —aucune explication n’est donnée pour la haine des Arabes et il n’y a aucune distinction entre Israël et la Cisjordanie », ajoute-t-elle.

Un autre parent dit : « Nous sommes habitués à une vision du monde issue de la droite, dans les cours d’éducation civique ou d’histoire... Maintenant nous avons à accepter un agenda politique flagrant pour que notre enfant puisse participer à une compétition de science ».

Un enseignant accompagnant ces délégations remarque : « Il est difficile d’imaginer ce que les élèves arabes et leurs parents ressentent. Les Arabes apparaissent presque exclusivement dans des contextes négatifs. Il n’y a aucune réflexion sur la coexistence. Le message de Bennett dans sa vidéo est : les Arabes doivent être reconnaissants pour le droit de vote et se taire ».

Un fonctionnaire du ministère de l’enseignement a déclaré : « Beaucoup des leçons jouent sur les peurs et les préjugés des élèves et les intensifient ».

Le porte-parole du ministère Amos Shavit n’a pas répondu aux questions sur le cours, déclarant : « Il a été construit en prenant en compte la variété des populations en Israël, avec l’intention d’entraîner les élèves allant à l’étranger. L’affirmation selon laquelle le cours reflète une vision politique est sans fondement ».

 

http://www.aurdip.fr/les-eleves-israeliens-sont-soumis.html

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 10:09
ONU : Mme Khalaf démissionne après la censure de son rapport sur Israël
 
 
 
 

le 19.03.17 | 12h00

 

Une responsable des Nations unies a présenté, vendredi, sa démission après que le secrétaire général de l’ONU lui a demandé de retirer un rapport accusant Israël d’imposer aux Palestiniens des conditions pouvant s’apparenter au régime d’apartheid.

«Le secrétaire général de l’ONU (Antonio Guterres) m’a demandé de retirer le rapport, je lui ai demandé de repenser sa décision, mais il a insisté», a expliqué, lors d’une conférence de presse à Beyrouth, Rima Khalaf, secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (Cesao). «Sur ce, je lui ai présenté ma démission de l’ONU», a ajouté Mme Khalaf, de nationalité jordanienne.

Auteure du rapport et basée à Beyrouth, la Cesao est composée de 18 pays arabes, dont l’Etat de Palestine comme membre à part entière.

Elle œuvre à renforcer la coopération et à promouvoir le développement. Mercredi, les Etats-Unis, principal allié d’Israël, ont réclamé le retrait du rapport, se disant «outrés» par un texte qui conclut que l’Etat hébreu est «coupable de politiques et de pratiques constitutives du crime d’apartheid».

M. Guterres a accepté la démission de Mme Khalaf mais a néanmoins démenti qu’elle soit le résultat de pressions américaines, a indiqué aux journalistes son porte-parole, Stéphane Dujarric, en précisant que le rapport avait été retiré du site internet de la Cesao.

«On s’attendait bien sûr à ce qu’Israël et ses alliés exercent des pressions énormes sur le secrétaire général de l’ONU pour qu’il désavoue le rapport et qu’ils lui demandent de le retirer», a indiqué Mme Khalaf lors de son point de presse. «Il est normal que le criminel s’attaque à ceux qui défendent la cause de ses victimes, mais je ne peux accepter d’être soumise à ces pressions», a-t-elle dit en lisant sa lettre de démission à M. Guterres.

Selon le rapport, dont l’un des auteurs est Richard Falk, un ex-rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme dans les Territoires palestiniens, «Israël est coupable d’imposer un régime d’apartheid au peuple palestinien, (ce qui constitue) un crime contre l’humanité». R. I.

 

http://www.elwatan.com/international/onu-mme-khalaf-demissionne-apres-la-censure-de-son-rapport-sur-israel-19-03-2017-341440_112.php

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