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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 00:45

 

Bahrain Grand Prix

Robert Fisk: This is politics not sport. If drivers can't see that, they are the pits
Supposing it was Assad shelling out £40m for a race. Would Ecclestone be happy to give him a soft sporting cover for his repression?
Robert Fisk Author Biography    

Saturday 21 April 2012

 

When the Foreign Office urges British motor racing fans to stay away from Bahrain, this ain't no sporting event, folks, it's a political one. The Bahraini authorities prove it by welcoming sports reporters but refusing visas to other correspondents who want to tell the world what's going on in this minority-run, Saudi-dominated kingdom.

But what do our lads tell us from the circuit, 25 miles from the Bahraini capital, Manama? Jenson Button and Lewis Hamilton are only in it for sport. Bahraini repression of its democratic majority? Nothing to do with us, governor. And Sebastian Vettel? "I think it's a lot of hype." Hype? HYPE?

The Arab Awakening came to Bahrain a year ago, a majority Shia people demanding a democratically elected government – with a minority Sunni monarch still at its head, for heaven's sake, as generous an Arab Spring as you could find – and it's met with police gunfire, torture and death. And Master Vettel – is there anything left of the old cliché "moral compass"? – claims "it's a lot of hype". What a disgraceful man.

Supposing it was the Assad regime shelling out $40m to host the Formula One weekend (as well as shelling Homs). Would Bernie Ecclestone have been dining out in Damascus, happy to give the regime a soft sporting cover for its oppression? At least he seems to have some idea what is going on there.

Sure, I know, the Bahrainis are not slaughtering their people like the Assad government. And there's no armed rebellion in Bahrain, as there is in Syria (although all year the Bahrainis have been doing their best to persuade us that there is). Or Iran. Now here's a Muslim nation that pretty much crushed all opposition in 2009. It's not doing any more killing. So would Bernie slip over to Tehran to do a bit of Formula One if he got the invitation?

Or – a much easier one, this – what if Bahrain was oppressing a Jewish rather than a Muslim Shia community demanding democracy? Messrs Button and Hamilton and Ecclestone – not to mention the clueless Vettel – would be shouting their refusal to participate from the rooftops. And rightly so. So why do they want to go ahead now?

Why is it "a lot of hype" when Vettel knows – unless he's a complete git – that the Bahraini government's own report on last year's suppression describes deaths in custody, police torture and shooting deaths on the streets?

Note that I haven't mentioned apartheid-era South Africa, nor the Berlin Olympics, which gave cover to Hitler. Bahrain is not South Africa, nor is it Nazi Germany (and those who use such parallels are gits themselves).

The days have gone when sportsmen and sportswomen can dissociate themselves from the moral values in which we claim to believe in the 21st century. If they want to behave like the sporting clods of 50 years ago, they should be forced to drive round the Bahrain circuit in Alfa Romeo 6Cs, Triumph Roadsters and Crosley Hotshots. Cars of the past for men of the past.


http://www.independent.co.uk/opinion/commentators/fisk/robert-fisk-this-is-politics-not-sport-if-drivers-cant-see-that-they-are-the-pits-7665994.html

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.


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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 01:00

Publié le 18 avril 2012 à 08h14 | Mis à jour le 18 avril 2012 à 08h14

Palestine: la bataille des estomacs vides


Janie Gosselin
La Presse


(Jérusalem) Il y a quelques années, les portraits des «martyrs» de la deuxième intifada tapissaient les murs des bâtiments en Cisjordanie. Mais de nouveaux visages remplacent ces jours-ci les photos des jeunes hommes armés: ceux des grévistes de la faim. Hier, plus d'un millier de prisonniers palestiniens ont lancé une bataille des estomacs vides.


1200

 

Ils ont choisi la Journée des prisonniers palestiniens pour lancer simultanément leur action. Depuis hier, quelque 1200 détenus palestiniens sont entrés dans une grève de la faim «illimitée» dans les prisons israéliennes. En solidarité, environ 2300 autres prisonniers ont levé le nez sur leurs rations quotidiennes pour une journée. Cette guerre du ventre creux a plusieurs buts: les détenus dénoncent les mises en isolement, les conditions des visites familiales, les fouilles au corps de leurs proches et les détentions «administratives».

 

319

 

Les détentions administratives sont au coeur du débat pour plusieurs Palestiniens. La mesure permet de garder derrière les barreaux tout suspect pour une période de six mois, renouvelable indéfiniment, sans jugement ni inculpation. Aujourd'hui, 319 prisonniers palestiniens seraient dans cette situation. Leur emprisonnement est habituellement lié à des raisons de sécurité et les informations les concernant ne sont accessibles ni au détenu ni à ses avocats.

 

66

 

En février, Khader Adnane était à l'article de la mort, après 66 jours de jeûne. Même s'il est loin d'être le premier Palestinien à se priver de nourriture pour des raisons politiques, il a battu un record et créé un effet d'entraînement. Déjà condamné pour ses activités au sein du Jihad islamique, mouvement islamiste radical, l'homme de 33 ans dénonçait son emprisonnement administratif. Il a accepté de recommencer à se nourrir après un engagement des autorités israéliennes à ne pas reconduire sa mise en détention. Il devait être libéré hier.

 

3

 

Des images montrent Hana Shalabi, 30 ans, son visage souriant encerclé par un voile jaune. D'autres la montrent étendue sur une civière. Après 43 jours sans nourriture, la Palestinienne, libérée dans le cadre de l'échange pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit, a été relâchée à la fin du mois de mars après avoir accepté d'être envoyée dans la bande de Gaza pour trois ans. L'armée israélienne l'accuse d'être une «agente du jihad mondial».

 

-Avec l'AFP


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201204/18/01-4516450-palestine-la-bataille-des-estomacs-vides.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS4
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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 01:00

 


Nétanyahou reçoit une lettre de doléances palestinienne

Le Monde avec AFP, mercredi 18 avril 2012


Le premier ministre israélien Benyamin Néta­nyahou a reçu mardi [17 avril 2012] une lettre du pré­sident pales­tinien Mahmoud Abbas sur l’état du pro­cessus de paix.
Le premier ministre israélien Benyamin Néta­nyahou a reçu mardi 17 avril une lettre du pré­sident pales­tinien Mahmoud Abbas le mettant en demeure de revenir aux bases du pro­cessus de paix, lors d’une ren­contre à Jéru­salem avec deux émis­saires pales­ti­niens. Le premier ministre pales­tinien, Salam Fayyad, qui devait diriger la délé­gation pales­ti­nienne selon des res­pon­sables israé­liens et pales­ti­niens, n’a pas pris part à la rencontre.

"Israël et l’Autorité pales­ti­nienne sont déter­minés à par­venir à la paix", a assuré le bref com­mu­niqué de M. Néta­nyahou, en ajoutant que ce dernier trans­met­trait sa réponse au pré­sident Abbas "dans les deux semaines". Côté pales­tinien, l’un des émis­saires a qua­lifié de "sérieuse" la ren­contre, qui a duré une heure dans la rési­dence du premier ministre israélien à Jéru­salem. "M. Néta­nyahou va étudier la lettre sérieu­sement et donner sa réponse dans les deux semaines", a-​​t-​​il confirmé.


NÉGOCIATIONS SUR LA BASE DES LIGNES D’AVANT 1967
Le pré­sident pales­tinien appelle Israël à reprendre les négo­cia­tions de paix sur la base des lignes d’avant juin 1967, avec des "échanges de ter­ri­toires mineurs et mutuel­lement agréés" et du gel total de la colo­ni­sation, y compris à Jérusalem-​​Est. Il demande en outre, pour reprendre les pour­parlers, qu’Israël "libère tous les pri­son­niers pales­ti­niens", en par­ti­culier ceux incar­cérés avant les accords d’Oslo (1993).

Le ministre de la défense israélien, Ehoud Barak, a réitéré mardi la position de son gou­ver­nement pour "des négo­cia­tions sans condi­tions préa­lables", rejetant a priori les exi­gences pales­ti­niennes. Le bureau du premier ministre israélien avait récemment affirmé que durant cette ren­contre "M. Néta­nyahou pro­po­serait d’élever le niveau des pour­parlers direc­tement entre lui-​​même et Abou Mazen [Mahmoud Abbas]", un message que l’émissaire per­sonnel de Benyamin Néta­nyahou réité­rerait en remettant la lettre de M. Néta­nyahou exposant la position d’Israël sur un accord de paix.


http://www.france-palestine.org/Netanyahou-recoit-une-lettre-de


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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 01:10


Votez contre l’ACAA entre l’UE et Israël

Coordination Européenne des Comités Palestine (CECP),


mardi 17 avril 2012

Pourquoi c’est important
Le rejet de cet accord est une question de cré­di­bilité, justice et responsabilité.

Lorsque le traité de Lis­bonne est entré en vigueur, il a introduit l’obligation de cohé­rence entre l’action exté­rieure de l’Union euro­péenne et sa poli­tique commerciale.

La position de l’Union euro­péenne sur la question israélo-​​palestinienne est claire : les colonies sont illé­gales et consti­tuent un obs­tacle à la création d’un futur Etat pales­tinien ; le blocus de Gaza est illégal et doit être levé. Or, force est de constater que la colo­ni­sation pro­gresse et que le blocus est tou­jours en place.

Les rap­ports des chefs de mission de l’
UE dans les ter­ri­toires occupés décrivent en détail les vio­la­tions répétées des droits de l’Homme com­mises par Israël en Cis­jor­danie et en Israël, contre le peuple pales­tinien.

Il serait incom­pré­hen­sible que les députés qui nous repré­sentent au Par­lement européen ferment les yeux sur ces vio­la­tions, et fassent passer les intérêts com­mer­ciaux de l’Union euro­péenne avant ses propres enga­ge­ments en matière de droits de l’Homme et de poli­tique étrangère.


La cohé­rence, telle qu’entérinée par l’UE dans le traité de Lis­bonne, implique un rejet de cet accord com­mercial avec Israël et ce, tant qu’Israël ne res­pectera pas les obli­ga­tions qui lui incombent en droit inter­na­tional.

Les faits sur le terrain montrent que la « poli­tique d’engagement » avec Israël menée jusqu’à présent par l’Union euro­péenne s’est soldée par un échec. D’autres outils doivent être uti­lisés pour rétablir la justice. Cet accord en fait partie.


Le rejet de cet accord est donc bien une question de cré­di­bilité, justice et responsabilité.

Nous demandons par conséquent aux membres du Parlement européen de s’y opposer.


Voir aussi :
- La lettre de Jean-​​Claude Lefort aux députés euro­péens français
- L’article "Pas de récom­pense euro­péenne pour les États qui violent le droit inter­na­tional" pour plus de détails sur ce protocole

Voir en ligne : Votez contre l’ACAA entre l’UE et Israël

 

 


http://www.france-palestine.org/Votez-contre-l-ACAA-entre-l-UE-et

 

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 00:40

15/4/12 - 17 H 10 mis à jour le 16/4/12 - 19 H 33
 
Une guerre totale menace les deux Soudans

Le Parlement soudanais déclare à l'unanimité le gouvernement du Soudan du Sud un "ennemi".

(AFP)

Neuf mois après l’indépendance du Sud, les soldats des deux Soudans s’affrontent à la frontière.

La répartition de la manne pétrolière est l’une des sources du conflit.

Avec cet article

C’est une escalade militaire qui éloigne les deux camps d’un accord à l’amiable. D’escarmouches en raids aériens, les frères ennemis des deux Soudans, le Nord et le Sud, transforment un conflit larvé en guerre totale, rallumant le spectre de la guerre civile qui a fait deux millions de morts entre 1983 et 2002. Mardi 10 avril, l’armée régulière du Soudan du Sud a franchi la frontière, défait les militaires nordistes et occupé la zone pétrolière de Heglig qui fournit l’essentiel du pétrole du Soudan. Deux jours plus tard, Khartoum décrétait la mobilisation générale pendant que de nouvelles troupes faisaient route vers la frontière.


Dimanche 15 avril, le gouvernement de Juba (Sud) affirmait toujours contrôler Heglig, malgré la contre-offensive nordiste lancée la veille. Il accusait aussi son voisin d’avoir bombardé la ville de Bentiu, provoquant la mort de cinq personnes. Un raid aérien démenti par le Nord. Après cinq jours d’affrontements, aucun des belligérants ne semblait prêt à écouter les appels au calme lancés par la communauté internationale. Les troupes du Sud refusaient toujours d’évacuer Heglig, sourdes à la demande du Conseil de sécurité des Nations unies ainsi qu’aux pressions insistantes de leur principal allié, les États-Unis.


 

 

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Le long de la frontière au tracé flou et contesté, les tensions n’ont cessé de se renforcer depuis le vote en faveur de l’indépendance des populations sudistes, en janvier 2011. Les premières échauffourées avaient éclaté dans la province d’Abyei, revendiquée par le Sud et envahie en mai par le Nord. Quelques semaines plus tard, les rebelles du Sud-Kordofan et du Nil bleu, deux régions appartenant au Soudan, prenaient à leur tour les armes contre Khartoum. Ces groupes armés sont épaulés discrètement par le Soudan du Sud, avivant les tensions entre les deux États.

«Les extrêmes des deux camps sont aux manettes»

Derrière les conflits sur le tracé des frontières se profile la question de la répartition de la manne pétrolière. Le Soudan du Sud estime exorbitante la somme exigée par son voisin pour laisser le pétrole transiter sur son territoire. Faute d’accord, les Sudistes ont fermé le robinet du brut en janvier dernier, avec l’objectif d’asphyxier économiquement leur voisin et d’ébranler un peu plus le pouvoir contesté d’Omar El Béchir. Mais cette stratégie les oblige à obtenir un succès diplomatique rapide, faute de quoi ils risquent eux-mêmes de s’asphyxier : la production de pétrole représente la quasi-totalité des revenus de ce nouvel État africain.


L’assaut contre Heglig répondrait à cette tentative d’épuiser le régime autoritaire de Khartoum, lequel est déjà affaibli par une grave crise économique, des problèmes sociaux dus à la hausse des prix des produits de première nécessité, sans oublier une fronde d’étudiants fascinés par le printemps arabe. « Actuellement, les extrêmes des deux camps sont aux manettes », analyse Roland Marchal, spécialiste de la région au Centre d’études et de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po.


À Khartoum, le pouvoir en place semble prêt à l’épreuve de force pour faire oublier ses difficultés intérieures. À Juba, une fraction du gouvernement veut multiplier les fronts pour faire plier le régime du NCP, le parti du congrès dirigé par Omar El Béchir. « C’est un pari risqué, remarque Roland Marchal. Car l’attaque lancée par le voisin du Sud peut avoir un effet mobilisateur sur une partie de l’opinion publique soudanaise au moment où celle-ci se détournait de plus en plus du régime. »  

OLIVIER TALLÈS


http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Une-guerre-totale-menace-les-deux-Soudans-_EG_-2012-04-16-794836

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 20:50

 

Jeudi 12 avril 2012

110430 Ste Thérèse reliques Palestine Le Conseil oecu­mé­nique des Eglises (COE) dénonce le sort des Pales­ti­niens chré­tiens sous occu­pation israé­lienne en Terre sainte, le berceau du chris­tia­nisme, dans un rapport publié le 3 avril 2012.


"Les chré­tiens pales­ti­niens ont le sen­timent que la com­mu­nauté inter­na­tionale ne fait pas assez pour sou­lager leur situation dif­ficile", écrit dans ce rapport Mathews George Chu­nakara, directeur de la com­mission des Églises pour les affaires inter­na­tio­nales du COE.


"Ils ne com­prennent pas pourquoi tant de gens, par­ti­cu­liè­rement en Occident, ne savent même pas que les chré­tiens pales­ti­niens existent et que ce sont eux les pre­miers chré­tiens", déplore M. Chunakara.


Le but du document est d’"éclairer le fait que les chré­tiens pales­ti­niens sont les indi­gènes de Terre sainte. Ils ne sont pas des convertis récents ni des immi­grants. Ils sont la plus ancienne com­mu­nauté chré­tienne sur terre et font partie inté­grale de l’identité cultu­relle palestinienne".


Mais leur pré­sence "vitale" est menacée du fait de la pour­suite de l’occupation mili­taire israé­lienne, argue le rapport du COE, en sou­li­gnant que les Pales­ti­niens chré­tiens "sont aussi un pont entre l’Orient et l’Occident".

Réfutant l’idée que le conflit israélo-​​palestinien oppo­serait juifs et musulmans, il s’inscrit en faux contre "la pro­pa­gande israé­lienne et chré­tienne sio­niste selon laquelle les chré­tiens pales­ti­niens se dépeuplent à cause du fon­da­men­ta­lisme musulman, en liant clai­rement leur émigration et leurs souf­frances direc­tement à l’occupation (israélienne)".


Les chré­tiens repré­sen­taient plus de 18% de la popu­lation de Terre sainte en 1948, à l’avènement de l’Etat d’Israël, mais ils ne sont plus aujourd’hui que moins de 2%. Même à Bethléem (Cis­jor­danie), la ville de nais­sance du Christ selon les Evan­giles, la popu­lation chré­tienne est devenue très mino­ri­taire (15%).


Ce rapport de 100 pages, intitulé "La foi sous occu­pation : le sort dif­ficile des chré­tiens indi­gènes en Terre sainte", publie des témoi­gnages sur l’impact de l’occupation et de la colo­ni­sation sur le quo­tidien des Palestiniens.


Il a été compilé par le Pro­gramme oecu­mé­nique d’accompagnement en Palestine et en Israël (EAPPI) et le Centre inter-​​religieux de Jéru­salem (JIC), tous deux associés au COE. Le pro­gramme EAPPI dépêche chaque année une cen­taine d’"accompagnateurs oecu­mé­niques" dans les Ter­ri­toires pales­ti­niens pour assister la popu­lation locale et sou­tenir les mou­ve­ments pacifistes.


Le COE, qui reven­dique plus de 560 mil­lions de chré­tiens, regroupe près de 350 Églises, déno­mi­na­tions et com­mu­nautés d’Églises d’une cen­taine de pays et ter­ri­toires. Il com­prend la plupart des Églises ortho­doxes et nombre d’Églises angli­canes, bap­tistes, luthé­riennes, métho­distes et réformées.




http://www.chretiensdelamediterranee.com/article-palestine-des-eglises-denoncent-le-sort-des-palestiniens-chretiens-sous-l-occupation-103169820.html

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 01:00

 



Après la Confé­rence de Bil’in, sou­tenir la Résis­tance popu­laire, déve­lopper nos mis­sions en Palestine

http://www.france-palestine.org/Apres-la-Conference-de-Bil-in





L’AFPS a par­ticipé acti­vement à la 7ème Confé­rence de Bil’in. Réunissant des délé­ga­tions de nom­breux comités engagés dans la Résis­tance popu­laire, la confé­rence a reçu le soutien des forces poli­tiques, Fatah, Hamas, partis de gauche et la par­ti­ci­pation de repré­sen­tants de pays euro­péens et des Etats-​​Unis.
Après une journée à Bil’in, la 2ème journée à Hébron, au coeur de la Vieille Ville nous a bru­ta­lement confrontés à la réalité de la colo­ni­sation et de la dépos­session. Avec ce qu’elle a d’arbitraire, de vio­lence et de volonté d’humiliation. (Voir notre article : http://www.france-palestine.org/Arr...)

La 3ème journée s’est déroulée à Silwan, quartier de Jéru­salem visé par un pro­gramme d’éviction de ses habi­tants pales­ti­niens sous couvert de création d’un parc archéo­lo­gique. Les témoi­gnages des habi­tants et de repré­sen­tants de vil­lages menacés étaient accablants.

La mani­fes­tation du ven­dredi a débuté par un hommage à Basseem Abou Rahma pour le 3ème anni­ver­saire de son assas­sinat. Placée sous le signe de la soli­darité avec les pri­son­niers, avec de nom­breux dra­peaux à l’effigie de Marwan Bar­ghouti et la par­ti­ci­pation de sa femme Fadwa, elle fut pour nous par­ti­cu­liè­rement émou­vante. Elle se déroulait sur les terres récu­pérées à l’été 2011 et était la preuve que la résis­tance paye et qu’une vic­toire par­tielle n’entraîne pas de démo­bi­li­sation, mais au contraire en appelle d’autres.

Il est essentiel que nous puis­sions continuer à nous rendre sur le terrain, aux côtés de nos amis pales­ti­niens dans leur lutte mul­ti­forme contre l’occupation, pour leur droit à l’autodétermination et à un Etat. Nous savons avec quel achar­nement les auto­rités israé­liennes s’emploient à camoufler la réalité de la Palestine occupée et à empêcher l’accès des Ter­ri­toires occupés aux mili­tants de la soli­darité pour éviter qu’ils témoignent de l’occupation et de la colo­ni­sation. Ainsi deux mili­tants ita­liens par­ti­cipant à la Confé­rence de Bil’in ont été arrêtés, lors de la pro­vo­cation de la police des fron­tières à Hébron, l’un expulsé, l’autre, refusant d’embarquer, empri­sonné en attente de jugement.

C’est aussi ce qui vient de se passer de façon scan­da­leuse pour les par­ti­ci­pants de l’opération « Bien­venue en Palestine » avec l’interdiction d’embarquer pour les uns, l’emprisonnement et le refou­lement pour les autres. Par­ti­ci­pants dont nous appré­cions la volonté de lutte, mais qui auront désormais les plus grandes dif­fi­cultés à se rendre en Palestine.

Ceci en toute illé­galité car Israël, contrôlant tous les accès au ter­ri­toire pales­tinien et se consi­dérant au-​​dessus des lois, s’arroge de manière arbi­traire le droit d’empêcher l’accès à la Cis­jor­danie et Gaza. Israël enrôle désormais com­pa­gnies aériennes et auto­rités gou­ver­ne­men­tales pour cette sale besogne alors que nous avions alerté le gou­ver­nement français, lui demandant de prendre toutes mesures pour faire pré­valoir la liberté de cir­cu­lation de ses res­sor­tis­sants. En tout cas, cette situation va rendre plus dif­ficile la pré­sence des inter­na­tionaux sur le terrain alors qu’elle est una­ni­mement demandée.

En ce qui nous concerne, nous nous don­nerons les moyens de pour­suivre sur le long terme nos actions de soli­darité et conti­nuerons avec déter­mi­nation nos mis­sions en Palestine occupée.
Paris, le 16 avril 2012


http://www.france-palestine.org/Apres-la-Conference-de-Bil-in

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 00:50

 

Israël: des images d'un officier frappant un pro-palestinien font scandale
Par Par Delphine MATTHIEUSSENT | AFP – il y a 7 heures
  •  

Des images montrant un haut gradé israélien frappant au visage avec son arme un militant pro-palestinien en Cisjordanie ont soulevé l'indignation et fait passer au second plan le succès revendiqué par Israël dans le contrôle de l'opération "Bienvenue en Palestine".


L'armée israélienne a suspendu un lieutenant-colonel à la suite du film, largement diffusé par les médias israéliens et sur internet, d'un incident survenu samedi au cours duquel l'officier supérieur a frappé au visage avec son M-16 un pacifiste étranger qui participait à une randonnée à vélo avec des Palestiniens en Cisjordanie occupée.

Selon les médias israéliens, il s'agit d'un militant de la cause palestinienne de 20 ans, originaire du Danemark, identifié sous le seul prénom d'Andreas.

Le clip vidéo de deux minutes montre une altercation entre des soldats israéliens, stationnés à un barrage routier au nord de Jéricho, dans la vallée du Jourdain, et un groupe de jeunes cyclistes composé de Palestiniens et d'activistes étrangers.

A un moment donné, le lieutenant-colonel Shalom Eisner, perdant visiblement son sang-froid, s'approche soudain d'un des jeunes et lui envoie violemment son fusil mitrailleur dans la figure.

L'incident, dont les images ont été postées sur internet dimanche soir et diffusées en prime time à la télévision israélienne, faisait la une des médias lundi, embarrassant les autorités israéliennes.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a condamné dès dimanche soir la conduite de l'officier, précisant qu'elle "n'est pas habituelle parmi les soldats et les commandants de Tsahal et n'a pas pas sa place dans l'armée israélienne et dans l'Etat d'Israël".

Le chef d'Etat-major israélien Benny Gantz a assuré que l'affaire "ferait l'objet d'une enquête approfondie et serait traitée avec la plus grande sévérité".

Quelques heures seulement avant la diffusion des images, plusieurs responsables israéliens, dont M. Netanyahu, s'étaient chaudement félicités de l'efficacité des services de sécurité israéliens contre l'opération de solidarité internationale "Bienvenue en Palestine".

Cette opération, qui consistait à faire venir en Cisjordanie des sympathisants du monde entier via Tel-Aviv, menaçait, selon eux, la sécurité de l'aéroport international Ben Gourion.

En juin 2010, les images de l'abordage sanglant du ferry turc Mavi Marmara par les commandos de marine israéliens (9 morts turcs) avaient fait le tour du monde, provoquant un tollé et écornant l'image d'Israël.
L'opération "Bienvenue en Palestine" s'est généralement passée dans le calme, et sans accrochages violents notables entre les participants et les plus de 600 policiers israéliens mobilisés pour l'occasion.

Sur les quelque 1.500 participants espérés, seuls 79 militants ont débarqué ce week-end à Ben Gourion, l'immense majorité des 1.500 participants espérés ayant été bloquée dès l'embarquement dans les pays de départ.

Sur ces 79 militants, 21 ont déjà été renvoyés dans leur pays d'origine et 56, parmi lesquels 43 Français, qui ont refusé de repartir, ont été placés en détention dans deux centres pour les étrangers illégaux, a précisé lundi le ministère de l'Intérieur. Trois militants ont réussi à se rendre à Bethléem, selon le comité d'accueil.

"La diffusion sur internet du clip vidéo montrant Eisner balançant un fusil d'assaut M-16 dans la figure d'un militant de gauche intervient à un moment particulièrement embarrassant pour Israël", souligne Amos Harel, analyste militaire du quotidien Haaretz.

"Juste au moment où une +flightilla+ de militants pro-palestiniens étrangers --qui avait été considérablement surestimée par le ministre de la Sécurité publique Yitzhak Aharonovitch-- était en train de s'éteindre, comme prévu, dans un murmure", ajoute-t-il.

Les images du lieutenant-colonel Eisner font suite à une série de photos et de vidéos, diffusées en 2010, montrant les abus de soldats israéliens contre des Palestiniens en Cisjordanie qui avaient fait scandale.


http://fr.news.yahoo.com/isra%C3%ABl-haut-grad%C3%A9-suspendu-apr%C3%A8s-avoir-frapp%C3%A9-militant-073530907.html

 Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 01:10

 


14/4/12 - 16 H 50

 

 
Air France annule les billets des participants à l’opération « Bienvenue en Palestine »

La compagnie aérienne Air France a indiqué, samedi 14 avril, avoir annulé les billets d’activistes pro-palestiniens qui devaient se rendre, dimanche 15 avril, en Israël depuis l’aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle et de Nice afin de participer à l’opération « Bienvenue en Palestine ». Celle-ci concerne 1 500 militants, dont 500 à 600 Français, décidés à rejoindre Bethléem, dans les Territoires palestiniens, pour inaugurer une école internationale. Ils doivent pour cela transiter par l’aéroport de Tel-Aviv et partir dimanche de plusieurs aéroports européens, ainsi que du Canada et des États-Unis.


Les autorités israéliennes ont annoncé qu’elles s’opposeraient à cette opération en bloquant leur passage, et cherchent à empêcher leur embarquement en fournissant aux compagnies aériennes des listes de passagers.


« Dans le cadre de la convention de Chicago, Air France refuse d’embarquer tout passager non admissible par Israël », a déclaré la compagnie, précisant que la liste des passagers lui avait effectivement été fournie par Israël. Elle a toutefois refusé de révéler le nombre de passagers concernés.


La compagnie allemande Lufthansa avait, dès vendredi 13 avril, annoncé une décision identique pour les passagers qui avaient réservé sur ses vols, et la compagnie britannique Jet2.com a fait part samedi 14 avril d’une décision similaire.


Lors de la première opération « Bienvenue en Palestine » en 2010, une centaine de militants avaient réussi à gagner la Cisjordanie, selon les organisateurs. Mais l’été dernier, Israël a pris des mesures drastiques pour empêcher l’opération, parvenant à dissuader les compagnies aériennes d’embarquer les militants au départ. Des dizaines de militants avaient réussi à arriver dans l’État hébreu mais avaient été détenues avant d’être expulsées.



http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Air-France-annule-les-billets-des-participants-a-l-operation-Bienvenue-en-Palestine-_NG_-2012-04-14-794642

 


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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 00:50

 


Le syndrome Khader Adnan
LE MONDE | 11.04.2012 à 14h33 • Mis à jour le 11.04.2012 à 14h33

Par Benjamin Barthe

 


 
L'histoire est entrée dans le livre d'or de la résistance palestinienne à l'occupation israélienne. En février, un modeste boulanger de Jénine, Khader Adnan, emprisonné en Israël, a fait plier ses geôliers au prix d'une grève de la faim de 66 jours. Il a obtenu d'être libéré à la fin de sa période de quatre mois de détention administrative, alors que cette procédure d'exception, qui autorise les autorités israéliennes à incarcérer la moindre personne jugée à risque sans prononcer d'inculpation, est renouvelable indéfiniment.

Dans la foulée de cette victoire, une dizaine d'autres détenus administratifs parmi les trois cents et quelques recensés par l'organisation de défense des droits de l'homme israélienne B'Tselem ont cessé à leur tour de s'alimenter. Parmi eux, Hana Shalabi, âgée de 30 ans, membre comme Khader Adnan du Djihad islamique, une petite formation islamiste responsable dans le passé d'attentats suicides en Israël. Début avril, à bout de forces après quarante-trois jours sans se nourrir, la jeune femme a accepté d'être expulsée pour trois ans dans la bande de Gaza

Le combat mené par ces deux figures, hissées sur les réseaux sociaux au rang d'icônes de la résistance palestinienne, a relancé les spéculations sur le déclenchement d'une troisième intifada. L'obstination du jeune homme, prêt à mourir menotté sur son lit d'hôpital, dans un geste sacrificiel mais non violent - l'exact inverse des opérations kamikazes auquel le Djihad islamique avait habitué Israël - avait déstabilisé le gouvernement de Benyamin Nétanyahou. L'approche d'une audience de la Cour suprême israélienne sur le cas Adnan, qui aurait pu remettre en cause l'usage extensif que l'Etat juif fait de la détention administrative, avait finalement incité celui-ci à céder.

Cette victoire exemplaire sur la puissance occupante allait-elle inspirer les Palestiniens ? Les habitants des villes de Cisjordanie allaient-ils imiter leurs cousins des campagnes qui ont intégré, depuis plusieurs années déjà, les vertus de la lutte populaire et pacifique, comme le prouvent les manifestations organisées chaque semaine à Bilin, Nilin, Nabi Saleh et une poignée d'autres villages ? La réponse est négative.

Le 30 mars, pour la journée de la Terre, date emblématique du calendrier politique palestinien, l'affluence a été faible. Faute de troupes et d'encadrement suffisants, la marche non violente prévue vers le check-point de Qalandya, en lisière de Jérusalem, a tourné au traditionnel affrontement à coups de pierres et de lacrymogènes avec les soldats israéliens auquel se sont ajoutés des heurts entre manifestants, en désaccord sur la tactique à suivre.

Plutôt que d'être annonciateur d'une remobilisation populaire, la grève de la faim de Khader Adnan, acte de rébellion individuel par excellence, est le signe d'un collectif en crise. Il est le révélateur de l'incapacité du corps social et politique palestinien à dégager une alternative au double échec de la lutte armée - à laquelle les partis ont presque tous renoncé - et du processus de paix - auxquels ils ne croient plus.

La matrice de contrôle israélienne entretient en permanence cet état d'impuissance. Le morcellement des territoires occupés par les check-points, les colonies et la barrière de séparation entravent la circulation non seulement des personnes, mais aussi des idées et des énergies. En 1967, à l'issue de la guerre des Six-Jours, l'occupation par Israël de la Cisjordanie et de Gaza, jusque-là sous tutelle jordanienne et égyptienne, avait permis aux populations de ces deux territoires de se retrouver et d'échanger, suscitant un dynamisme et une créativité dont la première Intifada s'était nourrie. Inversement, la politique d'isolement de Gaza, initiée par Israël en 1991, renforcée avec la vague d'attentats des années 1990, systématisée durant la seconde Intifada et couronnée par la fracture entre le Hamas et le Fatah qui perdure à ce jour, contribue au désarroi ambiant.

Mais les dirigeants palestiniens alimentent aussi cette apathie. En Cisjordanie, destinataire privilégiée des millions de dollars versés par les pays donateurs, le Fatah du président Mahmoud Abbas semble plus intéressé par la préservation de cette manne que par la lutte nationale et les sacrifices qu'elle requiert. L'industrie de l'aide a fait naître une nouvelle élite urbaine, directement attachée au maintien du statu quo. Elle roule en 4 × 4 rutilant, sort dans les bars branchés de Ramallah et habite de luxueuses résidences, protégées par un gardien à l'entrée. Dans un territoire déjà saturé de barrages, le paradoxe est piquant...

A Gaza, toujours sous embargo, la tentation du consumérisme est évidemment moins forte. Mais le Hamas, jaloux de son fief et adepte du temps long, ne paraît pas non plus pressé de ranimer le nationalisme palestinien. Il se repose sur les victoires, en cours ou annoncées, de ses frères islamistes dans la région.

Signe des temps, aussi bien la police du Fatah que celle du Hamas ont refoulé le 30 mars, lors de la Journée de la Terre, des manifestants en marche vers des positions israéliennes. Trois jours plus tôt, Marwan Barghouti, le héraut de la seconde Intifada, avait appelé à un nouveau soulèvement. Sa harangue n'a guère porté au-delà des quatre murs de la cellule israélienne où il purge une peine de prison à vie.
Analyse


barthe@lemonde.fr
Service International

Benjamin Barthe



http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/11/le-syndrome-khader-adnan_1683728_3232.html

 

 

 

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