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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 00:15



Mis à jour le 10/10/2010 à 12h:48

La vidéo d'une Palestinienne humiliée par des soldats provoque un tollé
05/10/2010 à 17h:35 Par La rédaction web de Jeune Afrique


 
Capture d'écran de la vidéo par laquelle le scandale arrive.



Capture d'écran de la vidéo par laquelle le scandale arrive. © DR


La vidéo d’un soldat en train de tourner en dérision une Palestinienne ligotée et sans défense a été diffusée par la télévision israélienne. Provoquant la colère des défenseurs des droits de l’homme.


Les photos ou vidéos de soldats humiliant leurs prisonniers sont fréquentes. Si les affaires de ce genre sont souvent étouffées par la hiérarchie militaire, qui peut à l’occasion sanctionner les coupables, elles provoquent aussi des scandales - d’autant plus grands quand il s’agit d’une armée d’occupation, dont le gouvernement a été plusieurs fois condamné par des résolutions de l’ONU.

C’est notamment le cas de Tsahal, qui n’est plus à une bévue près. Après la découverte il y a deux mois sur la page Facebook de l’ex-soldate Eden Abergil de photos d’elle souriante au côté de prisonniers palestiniens - images agrémentées de commentaires grivois - c’est au tour d’une vidéo de faire le tour du web.


Parodie de danse orientale
Diffusée dans la nuit de lundi à mardi par la télévision israélienne, celle-ci montre cette fois un militaire israélien dansant autour d'une jeune femme voilée qui a les yeux bandés. Goguenard, portant des lunettes de soleil, le soldat exécute une parodie de danse orientale autour de la prisonnière, sur fond de musique et, apparemment, de propos amusés de ses camarades, hors champ.

« Ceci est une illustration répugnante de la mentalité maladive de l'occupant. Ce n'est pas un incident isolé », affirme dans un communiqué le gouvernement de l'Autorité palestinienne, soulignant que les nouveaux médias permettaient de « dévoiler au grand jour la culture d'humiliation des Palestiniens ». Estimant « le film profondément insultant pour la dignité des femmes », le communiqué affirme que ce genre de vexations « ne cesseront qu'avec la fin de l'occupation » israélienne.

Selon les médias israéliens, l'armée israélienne a ouvert une enquête interne à la suite de ce nouvel incident.

 Voir la vidéo

 





« Comportement honteux »
« Cette vidéo démolit une bonne fois pour toutes l'un des mythes israéliens les plus tenaces, celui que notre armée est la seule armée d'occupation de l'Histoire à ne pas infliger des abus sexuels aux femmes de la nation occupée », écrit sur son blog l’éditorialiste israélien Dimi Reider, qui avait signalé en août les photos de la soldate Eden Abergil.

En août, l'armée israélienne avait dénoncé « le comportement honteux de la soldate » Abergil, en précisant cependant qu'elle avait achevé son service militaire. Ce qui laissait entendre qu'elle échapperait vraisemblablement à toute sanction. De son côté, l'intéressée avait estimé n'avoir « porté atteinte à personne »… (Avec AFP)


http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20101005163405/medias-israel-palestine-dansela-video-d-une-palestinienne-humiliee-par-des-soldats-provoque-un-tolle.html


Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 01:05


LeMonde.fr

Conférence sur le tourisme à Jérusalem : l'OCDE réprimande Israël
LEMONDE pour Le Monde.fr | 09.10.10 | 11h20


Jérusalem, correspondance

Le ministre du tourisme israélien, Stas Misezhnikov, s'est fait taper sur les doigts pour avoir déclaré que le choix de l'OCDE constituait "une déclaration d'intention et un sceau d'approbation vis-à-vis du fait que nous avons un Etat dont la capitale reconnue est Jérusalem".
AFP/GALI TIBBON


Le ministre du tourisme israélien, Stas Misezhnikov, s'est fait taper sur les doigts pour avoir déclaré que le choix de l'OCDE constituait "une déclaration d'intention et un sceau d'approbation vis-à-vis du fait que nous avons un Etat dont la capitale reconnue est Jérusalem".

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a mis en garde Israël contre toute récupération politique de la conférence sur le tourisme que ce club de pays riches a prévu d'organiser à Jérusalem du 20 au 22 octobre prochain.

Dans un courrier à la tonalité plutôt ferme, daté du 7 octobre et que Le Monde s'est procuré, le secrétaire général de l'OCDE, le Mexicain Angel Gurria a fait part à Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, de sa "surprise" et de sa "préoccupation" face aux récentes déclarations de Stas Misezhnikov, le ministre israélien du tourisme.



DES PROPOS "INACCEPTABLES"
Dans l'édition du 5 octobre du quotidien Haaretz, ce cadre du parti de droite radicale, Israël Beitenu, avait estimé que le choix de la ville sainte pour la tenue de la conférence constituait "une déclaration d'intention et un sceau d'approbation vis-à-vis du fait que nous avons un Etat dont la capitale reconnue est Jérusalem". Des propos que le patron de l'OCDE qualifie d'"erronés et d'inacceptables".
De fait aucun pays au monde ne considère Jérusalem comme la capitale de l'Etat juif, comme le prouve le fait que la totalité ou presque des ambassades étrangères sont implantées à Tel Aviv. De cette façon, la communauté internationale manifeste son refus de l'occupation et de l'annexion de Jérusalem-est, la partie arabe de la ville, conquise en 1967 par Israël durant la Guerre des Six-Jours et dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.




"CORRIGER LES ERREURS DE PERCEPTION"
"De telles déclarations (…) vont à l'encontre de notre objectif commun qui consiste à réussir cette conférence et à poursuivre l'intégration en douceur d'Israël dans le fonctionnement de l'Organisation, écrit Angel Gurria dans sa lettre à Nétanyahou. Elles rendent également plus difficiles la tenue en Israël d'autres réunions." Le secrétaire générale de l'OCDE termine son courrier sur un commandement à peine voilé à l'intention de Stas Misezhnikov : "Afin de poursuivre la préparation de la conférence sur les bases actuelles, le ministre du tourisme devrait corriger les erreurs de perception qu'il a créées et replacer la conférence dans une perspective appropriée."
Au siège de l'OCDE, à Paris, on redoute que les propos de Misezhnikov ne fassent dérailler une conférence qui suscite la controverse depuis que son emplacement a été annoncé au mois de juin dernier. La direction palestinienne qui avait déjà tenté un mois plus tôt de s'opposer à l'entrée d'Israël dans cette institution, avait aussitôt protesté.




TRAVAIL DE LOBBYING PALESTINIEN
"Il serait problématique pour l'OCDE d'accueillir un tel événement tant que les négociations entre Israéliens et Palestiniens sur le statut de Jérusalem n'ont pas abouti", écrivait le ministre palestinien desaffaires étrangères Riad Al-Malki, dans un courrier envoyé en juin à Angel Gurria et dont Le Monde a eu connaissance. Le ministre palestinien y expliquait comment l'Etat juif a confisqué à son seul profit de nombreux sites antiques situés en Cisjordanie et comment le secteur touristique israélien a partie liée avec le mouvement de colonisation. Il concluait sa lettre en enjoignant Angel Gurria de sélectionner une autre ville, "de façon à ce que l'OCDE ne soit pas perçu comme le complice de violations du droit international à l'encontre du peuple palestinien".
Cette lettre transmise à tous les Etats membres de l'Organisation et le travail de lobbying mené depuis par l'Autorité palestinienne ont, semble-t-il, convaincu l'Espagne et le Royaume Uni de ne pas participer à la conférence, en dépit du fait qu'Israël se soit engagé à ne pas emmener les délégations à Jérusalem-est. A la faveur des propos du maladroit Misezhnikov, la direction palestinienne a de nouveau interpelé les Etats européens, membres de l'OCDE. Selon Israël, vingt et un ministres, ministres adjoints et responsables d'organisations sont attendus pour la conférence. La France devrait être représentée à un niveau technique, par une fonctionnaire du ministère du tourisme.
Benjamin Barthe


http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/10/09/conference-sur-le-tourisme-a-jerusalem-l-ocde-reprimande-israel_1422802_3218.html


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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 00:50
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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 00:30

 

[Professeur (en retraite) au département de géographie de l’université de Haïfa, conférencier et directeur de Recherches au Collège de Défense nationale de l’IDF, l’armée israélienne, Arnon Soffer est expert en démographie, entre quelques autres questions stratégiques au Moyen Orient, telle la gestion de l’eau. L’homme, qui ne s’est pas privé d’attaquer les “bobos“ tel-aviviens — dont Ha’aretz qui le publie aujourd’hui –, se décrit comme centriste… Sa terminologie renvoie cependant au corpus de la droite israélienne : ainsi use-t-il volontiers des termes bibliques de “Judée-Samarie” plutôt que de la locution “Rive occidentale du Jourdain”, pour désigner ce que nous nommons non moins improprement la Cisjordanie.

Il n’en est que mieux qualifié pour discuter la thèse défendue par Moshé Arens, qui propose l’annexion des Territoires, constituant ainsi un État binational du Jourdain à la Méditerranée pour y prévenir l’établissement de deux États. Pragmatique, le géostratège démonte ici les données démographiques fournies dans ce cadre par Arens, et combat une proposition prête à sacrifier l’État d’Israël à l’idéologie du Grand Israël. – T.A.] 

  

http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/jewish-population-in-israel-is-declining-1.317042 ?

  

Ha’aretz, le 4 octobre 2010

Le déclin de la population juive en Israël

par Arnon Soffer

Trad. Tal pour La Paix Maintenant

 

 

Suivant la suggestion de Moshé Arens (1), publiée dans ces colonnes le mois dernier sous le titre de “L’épouvantail démographique” (2), j’ai regardé les résultats du Bureau central de Statistiques, ceux-là même qu’il juge si encourageants. Qu’y voyons-nous ? Pour commencer, que ledit bureau ne traite que les données relatives à la population à l’intérieur de la Ligne Verte (Israël stricto sensu) et à la population juive en Judée et Samarie. Dès qu’il s’agit des Arabes (3) des Territoires, il nous faut chercher ailleurs.


Qu’y a-t-il de si encourageant dans les chiffres de 2010 ? J’ai constaté qu’en Israël même les Juifs forment 75,5% de la population ; mais qu’en 1998 la proportion était de 79,2%, et de 81,7% en 1988. En d’autres termes, le pourcentage de Juifs dans la population israélienne est en constant déclin, en dépit de l’afflux d’un million d’immigrants environ au cours des deux dernières décennies.


À en croire les prévisions, en 2015 le pourcentage de Juifs sera descendu à 73,5%, et tombera à 70,6% en 2025. Ce n’est qu’en 2030 qu’une minuscule augmentation de la proportion de Juifs interviendra pour la première fois, nous ramenant à 72%. Où y a-t-il là de quoi réjouir Arens ?


Si nous ajoutons à ces données brutes les travailleurs étrangers, les immigrés venus d’Afrique, les touristes sans retour et les Palestiniens entrés en Israël et jamais repartis,  le pourcentage de Juifs descend à 70% des habitants du pays. Qu’y a-t-il là de si merveilleux ? Le tableau n’est guère plaisant.


Ces derniers mois, cependant, Arens a prêché l’annexion à Israël de la Judée et de la Samarie (ce qui serait, selon lui, le moyen d’éviter que n’existent deux États dans cet espace restreint). Bien entendu, cela pose un sérieux problème démographique. Que fait alors Arens ? Il adopte les données fournies par une quelconque équipe américaine afin de compter combien d’Arabes vivent en Judée et Samarie, combien sont partis, combien sont en partance et combien vont partir dans l’avenir.  Également à l’affût des naissances et des décès, il affirme “scientifiquement“ que seuls vivent en Judée et Samarie 1,5 million d’individus. Si nous gommons 1 million d’Arabes de l’ardoise, nous avons alors une majorité juive en Terre d’Israël (4) ; le Rédempteur est venu en Sion et l’épouvantail démographique est mort.


Faute de me reposer sur des équipes américaines, je me suis tourné vers les services de l’Administration civile de l’IDF  (5), qui m’ont rapporté que l’on compte à l’heure actuelle 2.6 millions de Palestiniens vivant en Judée et Samarie, et que leur nombre à Gaza est estimé à 1.5 million. Si l’on ne se fie pas à l’IDF, on peut se reporter aux données du Bureau palestinien de Statistiques, dont le dernier recensement a eu lieu en 2007, sous l’égide de représentants du gouvernement norvégien ; leurs chiffres sont similaires à ceux de l’IDF (après soustraction des résidents de Jérusalem, déjà pris en compte par le Bureau israélien de Statistiques). Il se confirme dans les deux cas que, sans compter Gaza ni les résidents étrangers, les Juifs constituent 59% du total de la population en Terre d’Israël ; en incluant Gaza et les résidents étrangers, il y a d’ores et déjà un peu moins de Juifs que d’Arabes palestiniens.


Nous n’avons pas le choix, il nous faut tenir compte des prévisions pour les dix ou vingt ans à venir, et il apparaît que la proportion de Juifs aura alors décliné à 42%. Cela signifie la fin de l’entité juive au Moyen-Orient. Ainsi l’épouvantail démographique est-il vivace et menaçant, tout bien considéré, sans même avoir analysé les densités de population ou les questions de sécurité intérieure à prévoir de la part d’une population hostile forte de plusieurs millions de personnes.


Nous n’avons pas le choix, il nous faut dire à Arens que l’idéologie droitiste du Bétar (6) dans laquelle il a grandi a fait faillite il y a bien longtemps et qu’il ne servira à rien de gommer virtuellement 1,5 million d’Arabes des Territoires. Ils sont là. La conclusion est épouvantablement simple. Quel qu’il soit, celui qui conduira à la mise en place d’un État binational sur la Terre d’Israël mènera les Juifs d’Israël à leur perte. Nous, la majorité saine d’esprit encore présente ici, ne permettrons à personne de le faire.

  

Notes

(1)        Cadre du Bétar (voir infra) aux États-Unis avant d’immigrer en Israël en 1948,  membre de l’Irgun, l’ingénieur aéronautique Moshé Arens fut sur le tard député à la Knesseth (sur les bancs du ‘Hérouth puis du Likoud, à l’extrême droite de l’échiquier), ministre des Affaires Étrangères de 1988 à 1990,  et de la Défense entre 1990 et 1992, puis de 1999 à 2003. Il s’est opposé aux accords de Camp David et préconise de résister aux demandes américaines de prolonger le gel de la colonisation. [NdlT] 

(2)        Demographic Bogey”, Ha’aretz, le 14 septembre 2010 : http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/demographic-bogey-1.313683 . Suite à la publication du dernier rapport du Bureau central de Statistiques, Moshé Arens y écrivait que « la démographie semble travailler pour la population juive », contrairement à ce que proclament “les avocats d’une solution à deux États“. [Id.] 

(3)        Autre habitude de langage, “Arabe“ plutôt que “Palestinien“ (des Territoires ou d’Israël), dont Soffer use alternativement. [Id.] 

(4)        L’expression “Terre d’Israël” recouvre ici, par opposition à “Israël”, l’ensemble formé par l’État d’Israël et la Cisjordanie. [Id.] 

(5)        Administration civile mise en place par Tsahal (IDF en anglais, ou Forces de Défense israéliennes) dans les territoires occupés en juin 1967. Il va de soi que ses attributions ont évolué en fonction des changements locaux de statut dans les Territoires, qu’il s’agisse de la bande de Gaza ou de la Cisjordanie. [Id.] 

(6)         Mouvement de jeunesse sioniste fondé en 1926 dans la lignée de Jabotinsky et Trumpeldor. Le Bétar de France réclamait encore il n’y a pas si longtemps, à la différence du l’organisation sœur en Israël, plus réaliste, ”les deux rives du Jourdain”, à savoir les limites d’un hyper Israël qui aurait existé sous Salomon. [Id.]


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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 00:55






L’incroyable machination
publié le vendredi 8 octobre 2010

Denis Sieffert
 

Dix ans après le début de l’affaire concernant la mort du petit Mohammed Al-Dura, Charles Enderlin démonte une à une les accusations de la droite pro-israélienne.

C’est une histoire comme seul sans doute le conflit israélo-palestinien peut en engendrer. Lorsque des femmes et des hommes, les uns cyniques, les autres gavés de propagande, deviennent capables du mensonge le plus fou, en application de cet adage qui défie toute morale : la fin justifie les moyens.


Rappelons brièvement les faits : le 30 septembre 2000, au carrefour de Netzarim, dans la bande de Gaza, un homme, Jamal Al-Dura, et son fils, Mohammed, sont pris dans une fusillade entre des combattants palestiniens et l’armée israélienne. À plusieurs reprises, ils sont atteints par des balles provenant de la position israélienne. L’enfant succombe dans les bras de son père. Un parmi tant ­d’autres, hélas, puisque 1 273 enfants seront abattus par des soldats israéliens au cours de la dernière décennie [1]. Mais, cette fois, un caméraman est là, qui filme la scène. Il s’appelle Talal Abou-Rameh. Il est le caméraman « historique » du correspondant de France 2 à Jérusalem, Charles Enderlin. Mohammed Al-Dura ne sera jamais un anonyme dans les décomptes macabres de fin de journée : il a un nom, une silhouette, un visage. En quelques jours, il devient le symbole de la « barbarie israélienne ».


C’est ce symbole que quelques hommes, agents de désinformation, adeptes de la théorie du complot, tous idéologiquement proches des milieux néoconservateurs américains et israéliens, vont s’efforcer de détruire. S’ensuit une incroyable machination. À l’origine, une officine de désinformation bien connue, destinée à un public français : la Metula News Agency (Mena). Le scénario est l’œuvre d’activistes français qui s’adjoignent les services de pseudo-experts israéliens, dont l’homme qui avait déjà prétendu démontrer qu’Itzhak Rabin avait été victime d’un complot fomenté par Shimon Peres… Et ce scénario est hallucinant : tout ne serait que mise en scène orchestrée par Talal Abou-Rameh, avec la complicité d’Enderlin. Le petit Mohammed aurait joué sa propre mort. Sur ses lèvres, affirment ces « experts » de pacotille, on pouvait lire les consignes qu’il donne lui-même au caméraman. Et les soubresauts de son corps après l’impact de la dernière balle prouvent qu’il n’est pas mort. Il coulerait aujourd’hui des jours heureux en Libye.


Selon une variante, l’enfant serait mort, mais tué délibérément par des Palestiniens. Un « sacrifice humain » en quelque sorte. Qu’importe les dizaines de témoins de la scène, tous ne sont que les complices d’une gigantesque mise en scène. L’histoire aurait pu s’arrêter là, circonscrite à une poignée de fanatiques. Mais, en vérité, elle ne fait que commencer. Et c’est ici que le livre d’Enderlin devient passionnant, lorsqu’il raconte comment, par ­cercles concentriques, les réseaux de cette extrême droite pro-israélienne vont parvenir à diffuser leur énormité dans des médias grand public : une chaîne de télévision allemande, le Los Angeles Times, le Wall Street Journal. Chaque fois, il suffit d’un relais bien placé pour que la thèse du complot soit reprise ou, à tout le moins, le doute subtilement instillé sur l’authenticité des faits. Des personnalités « médiatiques », comme le président du Crif, Richard Prasquier, le philosophe Alain Finkielkraut, Pierre-André Taguieff ­– qui voit pourtant des « complots » partout – mais aussi des journalistes comme Clément Weill-Raynal (France 3), Élisabeth Lévy et l’inévitable Daniel Leconte (Arte) [2], qui ira jusqu’à demander la tête d’Enderlin dans le bureau d’Arlette Chabot, alors directrice de l’information de France 2, jouent les procureurs.


Le livre de Charles Enderlin retrace par le menu les persécutions dont il a été la cible, avec les siens. Il reprend les faits un à un. Il a appris à ses dépens que les arguments les plus fous ­doivent être réfutés avant qu’à force de se répandre ils finissent par prendre consistance.


Dix ans après les faits, l’offensive se poursuit. En lisant le récit serré et rigoureux d’Enderlin, on est parfois pris de vertige. Comment certains, qui avaient dénoncé avec une juste indignation les théories du complot qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001, ont-ils pu succomber à la même folie ? Et quelle crédibilité professionnelle peuvent encore revendiquer ces journalistes qui ont cyniquement prêté la main à l’opération ? Dieu merci, des personnalités comme Élisabeth Schemla et quelques autres ont su garder raison, et la direction de France 2 n’a jamais lâché son journaliste. L’une des leçons de cette affaire, c’est que cette camarilla de la droite pro-israélienne est finalement plus redoutable en France ou aux États-Unis qu’en Israël même. Jamais, ni les gouvernements Sharon, Livni ou Olmert, ni l’état-major de l’armée, ni le Shin Beth (la sécurité intérieure) n’ont repris à leur compte les thèses qui se sont propagées en France. Ni Talal Abou-Rameh ni Enderlin n’ont jamais été contestés professionnellement par les autorités israéliennes. Le livre du correspondant de France 2 illustre certes la difficulté d’informer sur le confit israélo-palestinien. Il est, plus encore, le récit d’une hallucinante entreprise de désinformation.


[1] Palestinian Center for Human Rights, entre le 29 septembre 2000 et le 30 juillet 2010.

[2] Celui-ci vient une nouvelle fois d’être accusé de bidonnage pour un reportage diffusé le 29 septembre sur Arte (« la Cité des mâles »). Voir Politis n° 1119.

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 00:35



mercredi, 06 octobre 2010

Charles Enderlin sous les feux croisés

Le 30 septembre 2000, une fusillade éclate dans la ville palestinienne de Netzarim. Un père et son enfant essaient de s'abriter mais l'enfant est atteint par des tirs et va mourir. La scène a été filmée par un cameraman de France 2 et sera diffusée sur cette chaîne pour être reprise par pratiquement toutes les télévisions du monde.

 

Le petit Mohamed El Dura devient le symbole de l'enfant innocent tué par les soldats de Tsahal, les tirs provenant des positions de l'armée israélienne.

 

Ces images suscitent une immense émotion, l'armée israélienne ne conteste pas la présentation de France 2, mais peu à peu l'affaire va prendre une autre dimension, et c'est le journaliste responsable du reportage, Charles Enderlin, qui va être mis au banc des accusés.

Charles Enderlin n'est pas n'importe qui : c'est un journaliste extrêmement réputé, parfait connaisseur du Proche-Orient et contre qui il est à priori difficile de porter l'accusation d'antisémitisme puisqu’il a notamment la double nationalité franco-israélienne. Depuis plus de dix ans, Charles Enderlin subit des attaques professionnelles et des menaces sur lui et sa famille qui l'ont amené à déménager plusieurs fois et à bénéficier d'une protection.

Les images avaient été filmées par un cameraman palestinien contre lequel les services israéliens n'avaient jusqu'ici jamais émis le moindre doute. Une théorie du complot va se mettre en route. De la même manière que certains ont nié l'existence des attentats du 11 septembre, certains vont développer la théorie d'une mise en scène expliquant que l'enfant n'a pas été tué et qu'il vit tranquillement en Jordanie, ou qu'il l’a été par les Palestiniens afin de prendre une position victimaire. Charles Enderlin a reçu de la part d'organisations juives extrémistes le prix Joseph Goebbels, initiative sympathique pour quelqu'un dont une partie de la famille a disparu dans les camps de la mort du nazisme, et plusieurs fois sa tête a été demandée à son employeur. Heureusement, la direction de la rédaction de France 2 n'a jamais cédé. C’est toute cette histoire que Charles Enderlin raconte dans son livre, Un enfant est mort (Editions Don Quichotte) ; les dix ans de galère, d'accusation, de pression, de harcèlement moral et professionnel, tous les éléments sont là et la démonstration de Charles Enderlin est implacable.

Son livre et son histoire suscitent plusieurs interrogations. Comment expliquer que cette mort ait pu prendre une telle importance. La journaliste d'Europe 1, Catherine Nay, en a peut-être livré l'explication lors d'un éditorial, disant que cette photo allait faire écho à celle de l'enfant juif du ghetto de Varsovie. Elle a aussitôt été attaquée violemment et on a publiquement tiré la conclusion qu'elle n’évoquerait plus jamais le conflit israélo-palestinien. Des enfants tués par l'armée israélienne au cours d'opérations militaires, il y en a eu des centaines, mais la force de l'image est telle que la mort en direct d'un seul enfant a plus d'impact que celle dont on rend compte en quelques lignes dans les journaux.

Deuxième source de réflexion : s'il n'est pas étonnant que des extrémistes, à l'image de Philippe Karsenty qui fait de la chasse à Charles Enderlin une raison de vivre et un moyen de subsistance, que la ligue de défense juive ou l’ex-journaliste Luc Rosenzweig devenu propagandiste extrémiste (dont on peut lire des mails absolument délirants dans le livre) aient attaqué le journaliste de France 2, il est beaucoup plus surprenant qu'il ait été partagé par des personnalités dites modérées ou se disant attachées à la paix. Alain Finkielkraut, l’ex-ambassadeur israélien en France redevenu historien Elie Barnavi, ou le président du Crif, Richard Prasquier, ont également participé sans état d’âme à cette chasse à l'homme. On a même vu deux journalistes réputés, Denis Jeambar, à l'époque à la tête de l'Express, et Daniel Leconte, l'incontournable producteur d'Arte, faire une démarche auprès d'Arlette Chabot pour mettre en cause Charles Enderlin. Ils auraient souhaité que cette démarche reste purement confidentielle ce qui ne fut pas le cas.

Il y a bien sûr la volonté de faire un exemple et d'empêcher la critique d'Israël sur un plan moral. Charles Enderlin livre également une autre explication à la formidable campagne dont il a été la victime. Plus encore que son reportage sur la mort d'un enfant, ce sont ses livres et documentaires sur l'échec du processus de paix et la reprise du conflit qui sont en cause. Charles Enderlin a fait un travail historique remarquable des événements qui ne sont contestés par aucun des acteurs qu’il a pour la plupart vu longuement. Ses conclusions tendent à prouver que, contrairement à ce que vont essayer de faire croire le gouvernement israélien et ses partisans et relais médiatiques, ce n'est pas Yasser Arafat qui a décidé d'interrompre les négociations et de relancer l'Intifada, mais que c'est bien la répression des manifestations ayant fait plusieurs morts, le lendemain de la visite d'Ariel Sharon le 28 septembre 2000 sur l'Esplanade des mosquées, qui est venue susciter une colère incontrôlée. C'est sans doute cette démonstration historique qui est reprochée à Charles Enderlin. Il a dit la vérité, il est normal qu'il soit exécuté.


http://pascalbonifaceaffairesstrategiques.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/10/06/charles-enderlin-sous-les-feux-croises.html


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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 00:50


Des artistes brisent le silence sur la Palestine

mercredi 6 octobre 2010 - 05h:07

Stefan Christoff
Rabble.ca

 




Les artistes jouent un rôle galvanisant pour faire bouger l’opinion populaire sur les questions déterminantes de notre temps.


(JPG)


Ce n’est pas la première fois que des artistes se trouvent en première ligne
d’un mouvement international.


Les luttes historiques pour la justice sont souvent relancées au niveau populaire, pas par des slogans de campagnes ou des discours politiques mais par des symboles artistiques. L’art peut se saisir tant de l’émotion humaine que de l’énergie politique des moments forts de l’histoire, en une estampe de l’expression culturelle de notre conscience sociale collective.


La crise humanitaire à Gaza inquiète le monde et c’est pourquoi de nombreux artistes se tiennent aux côtés de la Palestine comme jamais auparavant, et notamment le poète et musicien, Gil Scott-Héron.


Figure fondatrice de la culture hip-hop, Scott-Heron marque l’histoire contemporaine artistique en tant qu’innovateur du rap mais aussi parce qu’il a le génie des mots, qu’il se saisit du fond même des points de faiblesse de la critique en Amérique à travers les atouts de la poésie. Il a annulé récemment un concert prévu à Tel Aviv - « Tant que tout le monde n’y sera pas le bienvenu », des mots dirigés contre la nature d’apartheid d’Israël - et cette annulation est une évolution historique.


D’autres artistes, comme Elvis Costello, donnent aussi l’alarme, par leur art, sur la souffrance palestinienne, montrant qu’un basculement est très proche dans le mouvement mondial des arts en faveur de la Palestine. « C’est une question d’instinct et de conscience, » écrit Costello, dans une lettre ouverte à propos de l’annulation de son concert en Israël cet été. « Il y a des circonstances où le simple fait d’avoir votre nom ajouté sur un calendrier de concerts peut être interprété comme un acte politique qui porte plus que tout ce qui peut être chanté et qui laisse supposer qu’on ne se préoccupe pas de la souffrance de l’innocent ».

 


Solidarité artistique, de Johannesburg à Jérusalem

Aujourd’hui, de plus en plus d’artistes apportent leur soutien à la campagne mondiale de boycott, de désinvestissements et de sanctions contre la politique d’apartheid d’Israël, et ce n’est pas la première fois que des artistes se trouvent en première ligne d’un mouvement international.


Le plaidoyer des artistes en faveur de la liberté en Palestine s’appuie sur les relations historiques entre une culture d’avant-garde et les luttes pour la justice sociale. Le soutien artistique pour la Palestine, coordonné au niveau mondial, reflète dans l’histoire d’aujourd’hui le rôle crucial que les artistes ont joué dans la confrontation avec l’apartheid d’Afrique du Sud des années 1960 à 1990, et le moment où Nelson Mandela, après 27 années comme prisonnier politique, ressortit libre, symbolisant la fin de l’apartheid.


« La liberté est un privilège, personne n’en profite gratuitement, » chantaient les artistes à Sun City (vidéo) et notamment Scott-Heron, Jimmy Cliff et Bruce Springsteen, des paroles riches de sens aujourd’hui alors que Gaza est toujours assiégée. Sun City, qui connut un succès mondial en 1985, lança, sur les ondes de la radio pop, le projet d’un engagement des artistes renommés à boycotter l’apartheid en Afrique du Sud, projetant les Artistes Associés contre l’Apartheid sur le devant de la scène internationale.


Des décennies avant les vidéos clinquantes de Miles Davis et Bono, le Comité américain pour l’Afrique se lança le premier dans la création d’un mouvement artistique pour l’égalité en Afrique du Sud, en parrainant une déclaration contre l’apartheid en 1965, signée par des personnalités culturelles et qui proclamait : « Nous disons non à l’apartheid. Nous prenons cet engagement avec une détermination solennelle pour refuser toute incitation, et même toute association professionnelle avec l’actuelle République d’Afrique du Sud, ceci jusqu’au jour où tous ses habitants profiteront à égalité des avantages éducatifs et culturels de cette terre riche et belle ».


Aujourd’hui, il est largement reconnu que le plaidoyer artistique pour la liberté en Afrique du Sud, après des décennies de campagne constante, a joué un rôle clé dans l’isolement du régime d’apartheid. Les artistes agissaient pour l’Afrique du Sud alors que les politiciens, à Washington et à Londres, appliquaient une politique de complicité. En refusant de se produire sous l’apartheid, les artistes internationaux ont donné un coup de fouet moral déterminant aux mouvements de la résistance sud-africaine qui combattaient pour l’égalité sur leur sol.

 


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Tourner l’art vers la liberté palestinienne

L’arc historique de la justice qui jaillit dans l’histoire pour le combat sud-africain pour la liberté s’est tourné vers la Palestine.

Au fil des générations, les artistes palestiniens ont élaboré un récit culturel puissant, des expressions sur l’exil et la résistance. Cela va de ces artistes, comme l’auteur Ghassan Kanafani assassiné en 1972 par Israël à Beyrouth, ou le regretté poète national de la Palestine, Mahmoud Darwish, jusqu’aux artistes d’aujourd’hui, comme Annemarie Jacir et le poète Suheir Hammad, tous symbolisent un cœur artistique résolu guidant le changement culturel mondial vers la Palestine d’aujourd’hui.


« Enracinée dans la résistance civile palestinienne séculaire, et inspirée par une lutte antiapartheid, » écrit Omar Barghouti, cofondateur de la Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel d’Israël, PACBI, « la campagne de boycott propose une démarche d’ensemble pour réaliser l’autodétermination palestinienne : unir les Palestiniens de l’intérieur de la Palestine historique et en exil, face à l’accélération de son morcellement. »


Un fait simple est d’importance cruciale pour apprécier le développement de la campagne de boycott, c’est que ce sont les Palestiniens qui ont créé, et qui continuent de guider, le mouvement international.


Sur le terrain, PACBI offre un cadre crucial à direction palestinienne pour la mobilisation artistique en faveur de la Palestine, et tous ceux qui, aujourd’hui, travaillent dans le monde de la culture reprennent cet appel. La campagne résolue pour le boycott, durant ces dernières années, a contribué à faire émerger la Palestine comme la question centrale au sein des mouvements mondiaux pour la justice, avec une attention de plus en plus présente également dans la culture populaire aujourd’hui.


Quand Manu Chao lance son appel contre l’injustice du monde envers la Palestine, dans sa chanson Rainin’ in Paradize, le chant a un but : « En Palestine, trop d’hypocrisie, ce monde devient fou, ce n’est pas une fatalité », chante Chao, une vocalisation sur l’émergence du combat palestinien pour la justice au sein de la musique célèbre d’aujourd’hui.


Les catastrophes militaires israéliennes qui se sont déroulées ces dernières années, depuis le bombardement du Liban en 2006 jusqu’à l’agression des FDI contre Gaza, et plus récemment le raid naval israélien contre la Flottille de la Liberté pour Gaza, ont fait naître le sentiment au sein des réseaux d’artistes progressistes dans le monde qu’il y avait urgence à soutenir le combat de libération des Palestiniens.



Déclaration des artistes de Montréal

Internationalement, les artistes apportent de plus en plus leur soutien à la liberté palestinienne, et des développements majeurs de cette évolution importante se produisent aux niveaux locaux partout dans le monde, parallèlement à la fondation culturelle d’un mouvement artistique mondial pour la Palestine.


Les artistes de Montréal se sont unis sous la bannière des « Artistes contre l’Apartheid », un cri sorti du combat sud-africain. Des milliers ont assisté à des séries de concerts des Artistes contre l’Apartheid dans la ville, présentant de nombreuses et éminentes personnalités culturelles.


« La politique vaguement socialiste et communautariste de Montréal », souligne une personnalité dans le New York Times, « a produit plein de possibilités pour qu’une musique nouvelle et contestataire trouve un public. » Au-delà de la musique qui explore les frontières de l’art, Montréal encourage aussi un lien actif entre la culture et les luttes pour la justice sociale.


Les concerts pour la Palestine à Montréal ont mis en lumière une diversité de styles, présentant de nombreux musiciens qui firent de Montréal une vedette de la culture contemporaine, depuis le jazz expérimental jusqu’au folk, au hip-hop.


Des artistes hip-hop renommés de Montréal, comme Nomadic Massive, plurilingue, et l’artiste iraquien de Narcicyst, se sont produits aux côtés du groupe de rap palestinien DAM (Da Arabian Mc’s) aux Artistes contre l’Apartheid.


Les rappeurs palestiniens de DAM, qui furent découverts d’abord dans le film primé Slingshot Hip-Hop de Jackie Salloum, projettent un point de repère hip-hop venant de la terre de Palestine.


« Quand nous luttons pour la justice, on nous qualifie de terroristes, alors nous nous servons de la musique hip-hop pour parler au monde de la Palestine, » souligne Tamer Nafar, créateur de DAM.


Les prestations de DAM à travers l’Amérique du Nord ont oeuvré avec succès à cimenter des liens de solidarité, sur la Palestine, entre les éléments clé des réseaux populaires hip-hop du monde qui définissent les orientations futures de la culture hip-hop.


Avec le célèbre artiste hip-hop algonquin Samian, du Québec, qui prend la scène pour la Palestine, ou les membres du groupe rock adulé Arcade Fire qui se produisent aux Artistes contre l’Apartheid, un changement significatif pour la culture et l’opinion populaires prend le vent, grâce au hip-hop et au-delà.


(JPG)
Lhasa de Sela, de Montréal, décédée le 1er janvier 2010

L’hiver dernier, 500 artistes de Montréal ont publié une déclaration des Artistes contre l’apartheid israélien pour la Palestine, déclaration remarquable en ce sens que c’était la première fois que des centaines d’artistes d’une ville soutenaient collectivement la campagne de boycott, de désinvestissements et de sanctions. Des personnalités culturelles éminentes ont ajouté leur soutien à la déclaration de Montréal pour la Palestine, notamment le symbole culturel Richard Desjardins, de Québec, célèbre auteur-compositeur et cinéaste.


La regrettée Lhasa de Sela, de Montréal, s’est produite en concert aux Artistes contre l’Apartheid l’an dernier, pendant le festival de Suoni per il Popolo à Montréal, elle fut parmi les premiers artistes à soutenir la déclaration de Montréal.

Lhasa était mondialement renommée pour sa musique magnifiquement envoûtante qui traversait les frontières des cultures et des langues ; très écoutée dans le monde entier, c’était la musique internationaliste d’une artiste qui a marqué et qui, dans la vie, s’est constamment exprimée pour la justice sociale.


« Je suis quelqu’un qui ressent un besoin très fort de liberté et qui refuse de laisser quiconque mis à l’écart, » disait Lhasa.

Aujourd’hui ses mots sonnent juste pour la Palestine, des mots qui évoquent un lien de solidarité, fondamental, humain, avec l’opprimé.


Pour soutenir ou participer aux Artistes contre l’apartheid, ou à tout autre questions concernant la lettre des cinq cents artistes de Montréal, merci de contacter info@tadamon.ca.


* Stefan Christoff est journaliste, militant et musicien, qui agit avec le collectif de Tadamon ! à Montréal. Il écrit régulièrement pour rabble.ca. On peut le contacter sur Twitter.

4 octobre 2010 - Rabble.ca - traduction : JPP




http://www.info-palestine.net/.....



Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 00:32



 Ha¹aretz, 10 avril 2010
 
 Une "construction modérée" dans les colonies, ça n¹existe pas
 
 [quelques rappels "douloureux" à Benjamin Netanyahou (comme ses fameuses"concessions" ?) , sous forme d'une lettre (ironique et fictive) de Mahmoud Abbas]]

Akiva Eldar
 
 Traduction : Gérard pour La Paix Maintenant
 
 
 
 Benjamin Netanyahou a tout à fait raison. "Une construction modérée et restreinte en Judée et Samarie dans l'année qui vient n¹affectera en aucune sorte la carte de la paix", a-t-il déclaré.
 
 Car après tout, il ne s'agit que du simple problème humanitaire de quelques milliers de jeunes couples qui veulent avoir un toit. Qu'est-ce qu'ils veulent de nous, que nous ordonnions un gel du taux de natalité au-delà de la ligne Verte ? Que nous interdisions les crèches et les écoles ? Peut-on concevoir que des goys interdisent à des Juifs d'ériger une synagogue dans la cité des Patriarches ? Est-ce pour cela qu'un Etat juif a été créé ?
 
 Pour qui se prend-il, cet Hussein Obama ? Pense-t-il pouvoir nous acheter avec ses armes et ses garanties ? Attend-il de Bibi qu'il renonce à "une construction modérée et restreinte en Judée et Samarie dans l'année qui vient, qui n'affectera en aucune sorte la carte de la paix« pendant 60 jours pleins en échange d¹un contrôle à long terme sur la sécurité dans la Vallée du Jourdain ? {ces 6O jours ont été evoqués par l'entourage de Netanyahou, comme prolongation éventuelle du motatoire sur la construction dans les colonies. La garantie de sécurité dans la Vallée du Jourdain aurait fait partie de la négociation - ndt]
 
 Si j'étais le president Mahmoud Abbas, j'écrirais sur-le-champ à Netanyahou la lettre suivante:
 
 « Monsieur le Premier ministre, je vous comprends. Quel besoin d'en faire des tonnes pour quelques centaines d'appartements en plus pour des jeunes couples et une poignée de crèches ? Moi aussi, j'ai des enfants et des petits-enfants. Après tout, dans un an, nous serons en train de signer un accord sur la fin des colonies et les frontières définitives. Vous l'avez dit. Alors oublions les violations par Israël de ses engagements officiels (la feuille de route, vous vous souvenez ?) de geler la construction dans les colonies, y compris pour répondre à une croissance naturelle.
 
 Je veux bien, même, ne pas tenir compte des colonies sauvages que vous avez construites sur la terre de paysans pauvres. Soit dit en passant, j'ai retrouvé dans mes archives le fait qu¹en janvier 2006, vous aviez promis, dans votre discours d'Hertzliya, que si le gouvernement Sharon décidait d'évacuer les colonies, le Likoud voterait pour. Dans votre discours de
 Bar-Ilan, vous avez dit que vous comptiez démanteler les colonies sauvages.

D'après les chiffres de Shalom Arshav, plusieurs dizaines de caravanes et de maisons préfabriquées, même de bâtiments en dur, s'y sont rajoutées depuis.

Sous le nez de l'armée et de l'Administration civile.

 
 Je ne poserai qu'une condition : Au lieu de suspendre la construction pour les Juifs, reprenons la construction pour tous les habitants de Cisjordanie.
 Y compris en zone C, que, dans notre grande naïveté, nous avions accepté de remettre sous votre contrôle. Cela, en plus du vieux tour que vous avez appris des Ottomans ­ la qualification de « terres d'Etat », où environ un million de doums des terres ont été confisqués et transformés en terres juives. Vous vous souvenez certainement qu'en 1995, quand nous avons signé les accords d'Oslo, qui plaçaient entre vos mains 60% de la Cisjordanie occupée, on nous avait promis que ce n'était que provisoire.
 
 Vous vous souvenez certainement qu'en 1998, Yasser Arafat et Bill Clinton ont signé avec vous l'accord de Wye qui stipulait que 13% des terres de la zone C devaient passer sous notre contrôle. Mais que, là encore, les colons vous ont fait plier et que cet accord a été jeté aux oubliettes. Au bout du compte, vous n'y aviez rien gagné et perdu le pouvoir. Sans alternative, ils bâtissent sans permis, puis l'administration civile démolit ces bâtiments. Car j'ai du nouveau pour vous : il y a aussi un taux de natalité à Ramallah !
 
 Pendant toutes les années de votre domination, vous n'avez pas construit un seul village dans les territoires. Et maintenant que nous sommes en train de construire notre première ville près de Ramallah, vous avez peur des colons et refusez de laisser passer dans la zone C la route menant à Rawabi.
 
 Mon peuple à Jérusalem Est discnt que leurs conditions de vie (en fait, vos conditions de vie, après tout c'est vous qui dites que les mêmes règles s'appliquent à Jérusalem comme à Tel-Aviv) se font dans une telle surpopulation que Jérusalm-Est commence à ressembler à Gaza. Nir Barkat [le maire de Jésusalem, ndt] distribue plus volontiers aux Palestiniens des
 décrets de démolition que des permis de construire. Le manque de logements à Jérusalem-Est est estimé en dizaines de milliers. Même votre Haute Cour a tancé le ministère de l'éducation pour le manque criant de classes.
 
 Comment avez-vous dit, cher Monsieur ? Tout ce dont nous nous occupons, c'est « d'une construction modérée et restreinte en Judée et Samarie dans l'année qui vient qui n'affectera en aucune sorte la carte de la paix ». Je suis convaincu que vous ne pensiez pas seulement aux enfants juifs. Alors, allons-y ! Construisons pour tout le monde, partout. D'ailleurs, comme vous dites, dans un an, nous serons en train de faire la paix. » 

 

 

 http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/there-s-no-such-thing-as-modera.....

http://www.lapaixmaintenant.org/


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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 00:30

 

  [Du New York Times au mexicain The News, en passant par les dépêches de l’agence Guysen, peu suspecte de sympathie envers La Paix Maintenant, la presse internationale a fait écho au survol aérien du nord de la Cisjordanie organisé lundi 20 septembre par ce mouvement à l’intention d’un groupe de députés et de personnalités de la société civile. Pour Yariv Oppenheimer, secrétaire général de LPM, il s'agissait d'alerter quant à la perspective d'un État binational, du fait de la réalité nouvelle sur le terrain, ces passagers aux opinions parfois diamétralement opposées.

 “Cela me réchauffe le cœur de voir sous tous les angles des Juifs habitant le moindre recoin de la Terre d’Israël”, déclarait ainsi le député Arieh Eldad, à l’extrême droite de l’échiquier politique ; tandis que le dramaturge Yehoshoua Sobol comparait  les implantations “étendant leurs métastases” à ”des tiques collées au flanc des villages arabes”. L’auteur de cet article, Uri Misgav, voyait là quant à lui un cas d’école, “l’exemple tragique d’un État agissant à l’encontre de ses intérêts propres”.]


www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3960178,00.html

Yedioth internet, le 27 septembre 2010

La marche folle d’Israël : les implantations

par Uri Misgav

Trad. : Tal pour La Paix Maintenant

 

On définit la folie comme une stupidité poussée à l’extrême et un dramatique déploiement d’inanité. Au plan national la folie consiste, pour un État, à persister à mener une action parfaitement contraire à ses intérêts propres. [Phénomène étrange, dont l'étude valut la gloire à celle qui en dressa le tableau clinique].

Dans son ouvrage célèbre, La Marche folle de l’histoire (1), Barbara Tuchman indique trois conditions essentielles à l’entrée dans ce club douteux : les conséquences de la folie doivent apparaître clairement non a posteriori, mais tandis qu’elle a encore lieu ; une alternative saine doit exister en parallèle ; il faut, enfin, que la folie soit revendiquée comme la politique d’un groupe, plutôt que celle d’un dirigeant, et se poursuive sur plus d’une génération.


L’historienne a consacré la majeure partie de son travail à deux exemples flagrants : l’affrontement entre la Grande-Bretagne et ses colonies américaines au 18e siècle, et l’enlisement des États-Unis dans le marécage vietnamien dans la seconde partie du 20e siècle. Eût-elle été en vie aujourd’hui, nul doute qu’elle aurait ajouté à son livre un chapitre portant sur l’entreprise israélienne d’implantation dans les territoires occupés.


Les colonies vont à l’encontre des intérêts d’Israël en ce qu’elles rendent plus difficile la partition territoriale, menaçant ainsi la continuité de l’entreprise sioniste. Elles contraignent aussi Israël à maintenir le règne de l’occupation militaire ; l’isolent sur la scène internationale ; accentuent vivement l’animosité arabe et celle du monde contre Israël et les Juifs.


En dépit de quoi les gouvernements israéliens s’acharnent cependant, depuis deux générations déjà, à faire exister des colonies et y déverser d’énormes ressources. Les implantations sont notre folie. C’est un puissant symbole que de voir le sort du processus diplomatique dépendre, cette fois encore, de la construction de colonies, plutôt que d’arrangements de sécurité, du retour de réfugiés, ou de la souveraineté sur Jérusalem.


Dans leur majorité, les Israéliens ne sont pas convaincus

J’ai récemment survolé les implantations, à l’occasion d’un vol organisé                                                                                                             par le mouvement La Paix Maintenant. Je connais assez bien le terrain, mais la vue aérienne donnait toute sa force à la vieille histoire. Voilà les toits rouges et les piscines bleues, comme un clou planté dans le flanc de collectivités palestiniennes grises et surpeuplées, se répandant au moyen de caravanes blanches en une structure de 95 avant-postes illégaux (2).

 Non moins saillantes, surgissaient les constructions attendant la fin du “gel” [pour reprendre] – des milliers d’habitations potentielles, pour la plupart réservées à des ultra orthodoxes que rien n’intéressait sinon d’être logés à bas prix grâce aux aides gouvernementales.


J’ai aussi remarqué les vastes autoroutes construites par le gouvernement à travers la Cisjordanie. Elles étaient vides. Il se peut que les colonies soient parvenues à s’implanter dans les milieux politiques, mais ni dans les cœurs ni dans les jambes de la population : jusqu’à présent, seuls 300 000 Israéliens ont choisi de vivre au-delà de la Ligne verte. C’est tout juste si les autres excursionnent en Judée et Samarie, ou dans les gorges du Jourdain. Ils connaissent à peine la région.

 Lors du récent débat autour du boycott du théâtre d’Ariel (3), on a pu voir que la plupart des Israéliens n’imaginaient pas à quel point Ariel est loin de la Ligne verte, et combien insister pour le conserver au sein d’Israël dans le cadre d’un accord final sur le statut territorial irait à l’encontre d’un traité de paix, ou dessinerait une frontière irréaliste tant en termes de sécurité que de géographie.


 Cela, bien sûr, n’empêche pas le gouvernement de fonder en ce moment même à Ariel une nouvelle zone industrielle, tout en subventionnant un collège et une zone high-tech dans la ville. Pendant les vacances, j’ai rencontré un jeune et brillant entrepreneur high-tech en passe de délocaliser sa start-up à Ariel. ”Nulle part ailleurs je n’aurais eu des conditions pareilles”, disait-il avec tristesse. J’ai regardé son visage défait, et j’ai vu le visage de notre pays.


 La seule chose que j’aurais alors voulu faire était de hurler à la face des cieux deux mots, dans le droit fil de la tradition juive faisant front à l’élément étranger qui envahit un corps sain et le pousse à une conduite totalement insensée : “Hors d’ici, Dibbouk !”

 

NOTES 

(1) Barbara Wertheim Tuchman, The March of Folly: from Troy to Vietnam, Ballantine Books, nombreuses rééditions depuis 1985 ; en traduction française, La Marche folle de l’histoire, de Troie au Vietnam, Robert Laffont, 1992.

(2) Voir la carte interactive des implantations, consultable et téléchargeable à partir des sites israélien et/ou américain de LPM : http://www.peacenow.org/map.php

Vous y trouverez également une application I-Phone, Facts on the Ground :  http://itunes.apple.com/us/app/apn-facts-on-ground-map-project/id385800990?mt=8

 


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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 01:00



Al-Oufok

- الأفق -

 

"Résister à l'occupation, c'est vivre libre"

 

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L'Egypte et la Jordanie soutiennent les Palestiniens
dans leur refus de poursuivre de négocier.
( Dimanche, 03 octobre 2010 )

dimanche 3 octobre 2010, par La Rédaction
L’Egypte et la Jordanie ont apporté dimanche leur soutien au refus palestinien de négocier avec Israël tant que se poursuivra la colonisation. Mais les deux pays, alliés des Etats-Unis au Proche-Orient, ont appelé à de nouveaux efforts pour sauver les discussions de paix se déroulant sous la médiation de Washington.

L’émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell a rencontré dimanche le président égyptien Hosni Moubarak au Caire et le roi Abdallah II de Jordanie à Amman.
"Les conditions actuelles ne sont pas favorables" à la poursuite des pourparlers de paix, a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit. "Nous comprenons la position palestinienne qui demande l’établissement d’un environnement et de circonstances appropriés pour la tenue et la poursuite de négociations".

En plus de rencontrer George Mitchell, le roi Abdallah II de Jordanie s’est entretenu dans la journée avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, déclarant que le refus d’Israël de porter un coup d’arrêt aux constructions dans les colonies juives en Cisjordanie sapait le processus de paix.

"Vous avez le plein soutien de la Jordanie pour l’établissement d’un Etat palestinien, qui exige la fin des actions unilatérales d’Israël...principalement la construction de colonies", a déclaré le souverain hachémite à Mahmoud Abbas, selon un communiqué du Palais royal.

Les négociations israélo-palestiniennes, qui ont repris il y a un mois, sont en péril : Israël refuse de prolonger le moratoire de dix mois sur de nouvelles constructions dans les colonies juives en Cisjordanie qui a expiré la semaine dernière. Les Palestiniens doivent annoncer leur décision définitive cette semaine et diront, à l’occasion du sommet de la Ligue arabe vendredi prochain, s’ils continuent tout de même ces discussions directes.

Samedi, les instances dirigeantes de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ont décidé à Ramallah (Cisjordanie) de ne pas poursuivre les négociations de paix avec Israël tant que la colonisation israélienne continuera.

(Dimanche, 03 octobre 2010 - Avec les agences de presse)

Photo : A bulldozer works at a construction site in the Jewish neighborhood of Har Homa in east Jerusalem, , Sunday, Oct. 3, 2010. Israeli police shot and killed a construction worker from this West Bank village Sunday after he used a rope to scale a towering wall meant to keep Palestinians from sneaking into Israel, police and a witness said. (AP Photo/Sebastian Scheiner)
Pétition
Non au terrorisme de l’Etat d’Israël
 


 
sur
 
 
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Correspondance:
as-sawra@googlegroups.com
 




"Résister à l'occupation, c'est vivre libre"
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