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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 00:25


hoofdbanner Intal

  
d'intal

 
 

Docu Vidéo : la Palestine, Israël, les colonies et...Dexia

Un court documentaire sur la colonisation israélienne et les bénéfices qu'en tire la banque Dexia

 

 
Pierre Lempereur et Bruno Frère signent ce court reportage dans dans le cadre de la campagne "Palestine occupée, Dexia impliquée"

 
Depuis 1967, Israël occupe illégalement la Cisjordanie (ainsi que la bande de Gaza). Mais outre l'occupation militaire de ce territoire, l'État Israélien y implante aussi des colonies. Ces villes sont construites sur les terres Palestiniennes, leur villages, leurs champs. Comment ce processus fonctionne-t-il? Et surtout, pourquoi un groupe financier comme Dexia a-t-il trouvé un intérêt financier à investir dans ces colonies? Intal a produit un documentaire d'un petit quart d'heure qui répond à beaucoup de questions.
 
Bruno Frère et Pierre Lempereur ont séjourné pendant trois mois en Palestine, il y ont trouvé quelques pistes de réponse. Pour nous faire partager leurs découvertes, ils ont réalisé ce court documentaire; une conférence assez spéciale et instructive que nous vous invitons à suivre, et surtout à divulguer parmi vos connaissances, amis, réseaux de contacts.
 
  

 
 
Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
 
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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 00:45


Le Monde diplomatique
 
Nouvelles d’Orient                                                                                 Les blogs du Diplo

Guerre d’Irak, le crime
 

mardi 31 août 2010, par Alain Gresh

 

Les dernières troupes combattantes américaines ont quitté l’Irak. C’est ce qu’annoncent les Etats-Unis, même si 50 000 de leurs soldats, regroupés sur des dizaines de bases, demeureront encore jusqu’à fin 2011, « en appui » à l’armée irakienne. Ce retrait s’opère conformément à l’accord-cadre stratégique signé par l’administration Bush sur le départ avec le gouvernement irakien à la fin 2008. Le président Obama a décidé de respecter ce texte et d’accélérer le désengagement.
 
On peut certes prétendre que, par rapport à la situation existante à la fin 2006, avec une insurrection active et des attentats quotidiens meurtriers, le contexte actuel est meilleur. Il faut néanmoins prendre du recul par rapport à cette vision et essayer de dresser un bilan de cette guerre qui ne fut pas seulement une faute, mais un crime dont on aurait tort de dédouaner les Etats-Unis (lire « “Leurs” crimes et les “nôtres” »).
 
Cette guerre d’agression, non provoquée, déclenchée sous le faux prétexte de chercher des armes de destruction massive, est d’abord une violation des principes des Nations unies qui, le 14 décembre 1974, à travers leur assemblée générale, adoptaient un texte définissant l’agression (PDF). Son article 3 s’énonce ainsi :
« L’un quelconque des actes ci-après, qu’il y ait eu ou non déclaration de guerre, réunit, sous réserve des dispositions de l’article 2 et en conformité avec elles, les conditions d’un acte d’agression :
a) L’invasion ou l’attaque du territoire d’un Etat par les forces armées d’un autre Etat, ou toute occupation militaire, même temporaire, résultant d’une telle invasion ou d’une telle attaque, ou toute annexion par l’emploi de la force du territoire d’un autre Etat ;
b) Le bombardement, par les forces armées d’un Etat, du territoire d’un autre Etat, ou l’emploi de toutes armes par un Etat contre le territoire d’un autre Etat ;
c) Le blocus des ports ou des côtes d’un Etat par les forces armées d’un autre Etat ;
d) L’attaque par les forces armées d’un Etat contre les forces armées terrestres, navales ou aériennes, la marine ou l’aviation civiles d’un autre Etat »...............(.......)..........
.

 
http://blog.mondediplo.net/2010-08-31-Guerre-d'Irak-...
 
Le Monde diplomatique est un mensuel en vente dans tous les kiosques au début de chaque mois (4,90 euros).
Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 00:50
Info-Palestine.net
Proche-Orient.net


DERNIERE MISE A JOUR :
lundi 30 août 2010 - 16h:03

 
 

Véolia essaie de blanchir le projet illégal de tramway à Jérusalem

lundi 30 août 2010 - 07h:18

Adri Nieuwhof - E.I

  


La semaine dernière le journal israélien, Haaretz rapportait que le consortium qui détient le contrat du projet de tramway controversé de Jérusalem Est a fait un sondage parmi les habitants (juifs NdT) de la ville pour leur demander si cela les ennuierait que des Palestiniens montent dans le tramway.
 
 

(JPG)
 
 
Le tramway est construit illégalement dans la partie occupée de Jérusalem - Photo : Anne Paq/Active Still

Le mauvais écho qu’a eu le sondage -qualifié de raciste même par les membres du gouvernement israélien- est un retour des choses ironique. Le géant français du transport Véolia, qui joue un rôle central dans le projet qui renforce l’emprise d’Israël sur Jérusalem Est occupée avait utilisé ce procédé douteux des sondages sur les Palestiniens pour donner une meilleure image à son implication dans ce projet.

 

Le 20 août Haaretz a révélé que Citypass, la holding dont les transports Véolia et une autre firme française Alstom font partie, a réalisé un sondage parmi les habitants de Jérusalem. Citypass a demandé aux habitants (juifs NdT) si cela les dérangeait que le tramway s’arrête dans des quartiers palestiniens de Jérusalem Est qui est occupée et s’ils voyaient un inconvénient à ce que les passagers, aussi bien juifs que palestiniens, y montent librement "sans subir de contrôle de sécurité".

 

Les responsables de la municipalité et le ministère des Transports israéliens ont qualifié les questions posées de "racistes". Le Directeur Général de la municipalité de Jérusalem, Yair Maayan, a fait un courrier à Citypass dont voici un extrait : "Nous sommes sidérés de voir qu’un consortium commercial privé ose se mêler de ces questions qui ne sont aucunement de son ressort, et ose poser de telles questions racistes et provoquer des luttes et des conflits dans la ville".

 

Le tramway de Jérusalem fait partie du "Plan Directeur des Transports à Jérusalem" élaboré par le gouvernement israélien et la municipalité de Jérusalem. Des militants ont fait pression sur Véolia et Alstom à cause de leur participation à ce projet qui a pour but de desservir les colonies israéliennes. La première ligne de tramway relie, en violation des règles internationales, Jérusalem Ouest (peuplée de Juifs NdT) à des colonies illégales établies autour de Jérusalem Est qui est palestinienne et se trouve en Cisjordanie occupée.

 

Les colonies israéliennes des territoires occupés de la Cisjordanie et l’annexion de Jérusalem Est sont illégales au regard du droit international. Leur illégalité a été confirmée par de nombreuses résolutions de l’ONU ainsi que par l’avis que la Cour Internationale de Justice a rendu au sujet du mur qu’Israël a construit en Cisjordanie occupée. En conséquence les militants soutiennent que Véolia est directement impliqué dans le maintien des colonies illégales de Cisjordanie et l’annexion de Jérusalem Est, la partie palestinienne de la ville. En mai 2006, les transports Véolia ont répondu aux critiques en disant "qu’ils allaient rechercher un avis légal indépendant afin de mieux comprendre la situation".

 

La firme s’est offert les services de Ove Bring, professeur émérite de l’université de droit international de Stockholm et du collège national de la défense suédois. Bring a dit à Véolia qu’étant donné que l’occupation d’Israël était illégale, on pouvait présumer que le projet de tramway était illégal aussi. Il a ajouté que la présomption d’illégalité pouvait être levée s’il s’avérait que la population palestinienne profitait du tramway.

Or l’Organisation Palestinienne de Libération (PLO) s’est opposée à la participation de Véolia au projet depuis le début. Dans un communiqué de presse du 11 juillet 2001, la PLO a déclaré que le projet "fait du tort aux Palestiniens et viole ses droits à l’auto-détermination". En 2005 la PLO a demandé à Véolia de ne pas participer au projet, et en 2007 la PLO a traduit Véolia en justice en France. Les objections ont été présentées à une conférence de presse en novembre 2009 tenue par le comité national (BNC) de BDS (Boycott, désinvestissement and sanctions) qui représente plus de 170 organisations civiles palestiniennes qui a déclaré son opposition au projet.

 

Véolia n’a tenu aucun compte des objections des organisations palestiniennes. La firme a déclaré sur son site Web que la controverse autour de sa participation au projet était " largement alimentée par quelques ONG (organisations non gouvernementales) pro-palestiniennes et la presse anglo-saxonne et scandinave" ("le trajet du tramways de Jérusalem").

 

Pour essayer d’échapper aux accusations des principales organisations palestiniennes, Véolia a commandé toute une série de sondages en 2007 et 2009 pour aller dans le sens que le professeur Bring leur avait suggéré. Véolia s’est vanté de ce que les sondages montraient que la population des quartiers palestiniens occupés de Jérusalem soutenait fortement le projet. Cependant on peut douter de la sincérité de ces sondages car l’entreprise n’a fourni aucun élément sur leur méthodologie, les questions posées ou les caractéristiques des personnes interrogées, et a refusé de clarifier ces questions.

 

Interrogé par Electronic Intifada, Bring a répondu : "Si Véolia ne veut pas s’expliquer sur l’information qu’ils détiennent, cela ne les met pas en position crédible pour affirmer que le tramway profite à la population palestinienne".

 

La mère, âgée de 83 ans, d’un habitant de Jérusalem Est, Ramzi Zaniniri, a été interrogée au téléphone. Elle a accepté de participer au sondage. Mais selon Zaniniri : "Les gens [des quartiers palestiniens] de Shuafat et Beit Hanina, comme ma mère n’ont aucune idée du trajet du tramway, ni s’il va être construit sur de la terre confisquée aux Palestiniens au non".

 

2000 mètres carrés de terre appartenant à Mahmoud al-Mashni qui habite à Shuafat ont été confisqués pour le projet du tramway et plus de terre encore sera confisquée pour construire le parking de la gare. "Ce n’est pas bon pour nous, cela profite seulement aux colonies juives" a expliqué al-Mashni à Electronic Intifada au cours d’un interview téléphonique. "Nous n’avons pas les moyens de payer le prix du billet. Un billet coûtera 15 shekels (4 dollars). Nos revenus sont très modestes. Le bus pour aller à Jérusalem Est ne nous coûte que quatre shekels (un dollar)".

 

Le 31 janvier 2008, le Jerusalem Post a rapporté que les habitants de Shafat considèrent le tramway plus comme un fardeau que comme un avantage. Abed Dari, un enseignant de Shuafat a dit au journal : "Ils disent qu’ils ouvrent une ligne de tramway pour faciliter la vie des habitants mais nous constatons que cela nous complique la vie. Ici tout le monde a besoin de la grand-route pour aller à Jérusalem mais beaucoup de voies sont bloquées par le tramway."

 

Selon al-Mashi, comme le tramway utilise la moitié de la largeur de la route qui traverse Shuafat, il n’est plus possible de traverser la rue. Le trafic est maintenant réduit à deux voies dans chaque direction causant des embouteillages quand les bus ou les voitures s’arrêtent au bord de la route. Aux heures de prière, les voitures stationnent en file près de la mosquée et il ne reste plus qu’une seule voie."

 

Véolia a toujours besoin de faire la difficile preuve que le projet de tramway profitera à la population palestinienne et est réalisé avec leur consentement. Car comme le militant palestinien Rifat Kassis a dit à Electronic Intifada : "On ne peut blanchir ce projet illégal grâce à un ’sondage d’opinion’ ou un autre qui peut être réalisé d’une manière sélective et trompeuse dans le but de faire croire que quelques Palestiniens des territoires occupés sont ’contents’ de ce projet clairement colonial qui cimentera l’occupation israélienne et son contrôle sur la ville occupée."

(JPG)

 

 

 

* Adri Nieuwhof est avocate, conseiller et défenseur des droits de l’homme, travaillant en Suisse.

De la même auteure :

-  IKEA meuble l’occupation - 9 juillet 2010
-  Ahava traduite en justice suite à la campagne de boycott menée contre elle - 21 juin 2010
-  « Nous défendons notre culture » : une interview de Samir Joubran - 31 mars 2010
-  Grâce aux pressions de la campagne de boycott, les institutions financières scandinaves se retirent d’Elbit - 20 février 2010
-  Criminels de guerre israéliens : le filet se resserre... - 25 décembre 2009
-  EPAL Portugal : une politique immorale de collaboration avec Israël - 17 décembre 2009
-  Les banques israéliennes très actives dans la construction des colonies - 30 octobre 2009

26 août 2010 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Tradution de l’anglais : Dominique Muselet

 
 
 
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9318

 

 

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections. 
 

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 00:40


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Proche-Orient lundi30 août 2010
Les ultraorthodoxes minent la reprise des pourparlers de paix
Ovadia Yossef est le chef spirituel du parti religieux Shas. (AFP)
 
Ovadia Yossef est le chef spirituel du parti religieux Shas. (AFP)

Le rabbin Yossef a souhaité vendredi passé, à l’occasion de ses leçons de judaïsmes à ses fidèles, que tous les Palestiniens «disparaissent de notre monde»

  
La tension politique monte, à trois jours de la reprise des négociations de paix directes entre Israël et Palestiniens. A l’occasion du traditionnel Conseil des ministres du dimanche, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a certes déclaré «vouloir discuter avec sérieux et aboutir à la paix pour le bien des générations futures». Le président palestinien Mahmoud Abbas a de son côté affirmé «vouloir utiliser la moindre chance de mettre fin à ce conflit».
 
Mais ces propos ne masquent pas le scepticisme généralisé qui entoure la reprise annoncée du processus de paix. Vendredi soir, à l’occasion des leçons de judaïsme qu’il dispense à ses fidèles, le très influent rabbin Ovadia Yossef a souhaité que le président de l’Autorité palestinienne (AP) et tous les Palestiniens «disparaissent de notre monde».

Eviter la crise politique

 
Cette petite phrase fait d’autant plus de bruit qu’Ovadia Yossef est le leader spirituel du Shas (le parti religieux ultraorthodoxe qui constitue l’un des trois piliers du gouvernement israélien) et que ses propos sont considérés comme parole d’évangile par la plupart des familles traditionalistes de l’Etat hébreu, majoritairement originaires d’Afrique du nord et du bassin méditerranéen.
 
Afin d’éviter une crise politique à quelques heures de son départ pour Washington, Benyamin Netanyahou et ses proches ont refusé de commenter la diatribe du rabbin. Quant au porte-parole du Shas, il a affirmé que son chef spirituel «a été mal compris parce qu’il s’exprime toujours par métaphores et dans le langage de la Bible, qui est fort différent de celui d’aujourd’hui».
 
Pourtant, à Ramallah, l’attaque d’Ovadia Yossef est prise au pied de la lettre. Si l’AP se contente de la considérer comme «une provocation raciste», plusieurs personnalités réagissent de manière nettement plus virulente.
 
«Par son discours, ce rabbin démontre que l’AP n’aboutira à rien en reprenant les négociations avec Israël dans les conditions actuelles», a déclaré Hussein Al Sheik, l’un des personnages centraux du Fatah (le parti d’Abbas) qui fut également le codirigeant de la deuxième Intifada. Et de poursuivre: «Les déclarations d’Ovadia Yossef comme celles du ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman (ndlr: pour lequel le sommet prévu à Washington le 2 septembre est un «événement festif» sans réelle importance) révèlent l’état d’esprit des responsables israéliens actuels».

 
En 2001, après avoir qualifié les Palestiniens de «serpents» et appelé à ce que l’armée israélienne «écrase leur tête», qui était à l’époque Yasser Arafat, Ovadia Yossef avait déjà estimé que «les Palestiniens sont l’incarnation du diable». «Il faut les anéantir en bombardant leurs villes avec des missiles», avait-il alors dit. Plus tard, il a également estimé que les victimes du tsunami «méritent leur sort» parce qu’elles «ne suivaient pas les préceptes de la Torah».
 
Selon les chroniqueurs politiques de la presse israélienne, les propos tenus vendredi par Ovadia Yossef signifient que le Shas ne s’impliquera pas dans le processus de paix. Et qu’il mettra probablement tout en œuvre pour le saboter afin de garder le soutien du public dévot, défavorisé et profondément anti-arabe qui constitue le gros de son électorat.
 
 

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/1aa...

 

 

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 00:30
Info-Palestine.net
Proche-Orient.net


DERNIERE MISE A JOUR :
dimanche 29 août 2010 - 07h:27

 
 Les entretiens israélo-palestiniens font partie des préparatifs pour attaquer l’Iran

dimanche 29 août 2010 - 07h:17

Chris Marsden et Jean Shaoul - WSWS

 

Israël prêche depuis longtemps en faveur d’un frappe militaire de l’Iran et il y a d’intenses manoeuvres visant à s’assurer le soutien et même la participation active des régimes arabes... expliquent Chris Marsden et Jean Shaoul.
  
 
 
(JPG)
Liban juillet 2006, retour de soldats israéliens du front libanais après s’être heurtés à la résistance libanaise - La déconfiture qui a été celle de l’armée israélienne lors de sa dernière offensive terrestre contre le Liban incite plus que jamais l’état sioniste a déléguer à sa marionnette nord-américaine et à ses relais arabes, une guerre à venir contre l’Iran.

 

 

Le Quartet pour le Moyen Orient composé des USA, de la Grande Bretagne, de l’Union Européenne et de la Russie a annoncé vendredi dernier que les entretiens prendraient place à Washington le 2 septembre. La Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton a confirmé que le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahu et le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, avaient donné leur accord. La rencontre a été obtenue au prix d’une pression énorme exercée sur le régime de l’Autorité Palestinienne par les USA afin de soutenir cette farce diplomatique.

 

Le quartet a fourni à Abbas une couverture appropriée en faisant miroiter un accord complet qui mettrait fin à l’occupation et qui aboutirait à "la création d’un état palestinien indépendant, démocratique et viable" sous un an. Abbas avait besoin de cela pour justifier une reprise des négociations auxquelles avait mis fin l’invasion israélienne de Gaza.

 

Mais, avec beaucoup plus de légitimité, Netanyahu a pu faire état du souhait de Clinton que les négociations aient lieu "sans conditions préalables", conformément à l’exigence principale d’Israël. Cela donne carte blanche à Israël pour continuer de s’approprier des terres à Jérusalem Est et en Cisjordanie en poursuivant son programme de construction de colonies.

 

Au début les Palestiniens ont refusé de reprendre les pourparlers tant qu’Israël n’aurait pas gelé les constructions en Cisjordanie et à Jérusalem Est. En mars dernier cependant Israël a annoncé la construction de 1600 nouvelles unités rejetant formellement les demandes des USA de geler la progression des colonies à Jérusalem Est.

 

Les USA ont obtenu la reprise des "entretiens rapprochés" (pas face à face) en promettant aux Palestiniens qu’il n’y aurait aucune avancée du projet de Ramat Shlomo pendant deux ans. Mais Netanyahu n’a accepté qu’un moratoire de 10 mois sur la construction de colonies qu’il n’a jamais respecté et qui expire à la fin du mois de septembre. Le jour qui a suivi l’annonce de la reprise des entretiens, Netanyahu a déclaré qu’il ne prolongerait pas le moratoire. En réponse, Saeb Erekat, le négociateur palestinien en chef a averti que "si le gouvernement israélien décide de lancer de nouveaux appels d’offre le 26 septembre, nous ne pourrons pas continuer les négociations."

 

En même temps que les observateurs de la région notaient qu’il n’y avait eu aucun changement sur le terrain qui pouvait justifier la reprise des pourparlers et qu’ils étaient organisés pour faire plaisir aux USA, on remarquait le silence total de la majorité des régimes du Moyen Orient.

 

Le but essentiel que les USA poursuivent à travers ces négociations est de faire croire qu’ils gèrent honnêtement le conflit israélo-palestinien. Mais maintenir ce faux-semblant est tout aussi important pour les alliés arabes de Washington qui ont besoin de justifier publiquement leur collaboration aux projets agressifs des USA contre l’Iran, projets qui incluent une éventuelle attaque armée.

 

Le mois dernier, des hauts gradés de l’armée américaine et Obama lui-même ont proféré de nombreuse menaces à l’encontre de l’Iran notamment que "toutes les options" seraient envisagées si l’Iran ne renonçait pas à son programme nucléaire. Un rapport du Centre de Police Bipartisan (BPC) dit que "la crédibilité américaine... serait sérieusement entamée si ils laissaient l’Iran passer le seuil nucléaire, après les avoir averti tant de fois de ne pas le faire" et que les USA doivent se préparer à "une action extraordinaire" et entamer "des préparatifs crédibles et visibles pour une option militaire".

 

Israël prêche depuis longtemps en faveur d’un frappe militaire de L’Iran et il y a d’intenses manoeuvres visant à s’assurer le soutien et même la participation active des régimes arabes, qui consistent principalement à sceller des accords de vente massive d’armes.

 

Les USA ont conclu avec l’Arabie Saoudite un contrat de 60 milliards de dollars d’armement sur 10 ans pour leur fournir les derniers avions F-15 équipés de systèmes de viseurs semblables à ceux que les USA ont utilisé pour détruire le système de radars et de missiles irakien en 2003. Les USA vont aussi rénover beaucoup des anciens F-15 saoudiens.

 

L’accord inclut environ 70 hélicoptères Black Hawk UH-60 et près de 60 hélicoptères d’attaque Longbow Apache, ainsi que des simulateurs de vols, des pièces détachées, et l’entretien sur le long terme des avions et des hélicoptères. Il y a eu un autre accord plus tôt dans l’année pour la fourniture de 2 742 missiles antichars à la Garde Nationale Saoudienne.

 

C’est un des plus importants accords de vente d’armes jamais conclu au monde et le premier accord important de fourniture d’armes conclu avec l’Arabie Saoudite depuis 1992. Selon le Pentagone, cet accord fait partie de l’effort pour "dissuader l’Iran et contrer Al Qaida au Yémen".

 

Des hauts gradés de la défense américaine ont dit que d’autres accords étaient en préparation avec d’autres alliés du Golfe. L’année dernière les USA ont scellé un accord de 220 millions de dollars avec la Jordanie pour la fourniture de plus de 80 lanceurs de roquettes perfectionnées et un contrat de 338 millions de dollars pour 1 808 missiles antichars Javelin et 162 lance roquettes équipés de systèmes de vision nocturne.

 

Un accord de 290 millions de dollars a été signé avec les Emirats Arabes Unis (UAE) pour 1600 bombes "intelligentes" guidées au laser, 800 bombes d’une tonne et 400 bombes capables de percer les bunkers, un accord que Washington a justifié comme un renforcement des états du golfe pour faire face "aux menaces de l’Iran".

 

Plus tôt dans l’année, l’administration Obama a annoncé la vente de 24 avions de combat F-16 pour un coût de 3,2 milliards de dollars à l’Egypte pour en faire -selon les mots mêmes du Pentagone- "un partenaire plus efficace au Moyen-Orient". L’Egypte recevra quatre batteries de missiles de croisière anti-navires hautement perfectionnés Harpoon Block II, quatre rapides vedettes lance missiles "afin de mieux défendre l’accès au Canal de Suez" et 450 missiles antichars Hellfire. Les USA vont aussi vendre au régime de Mubarak 156 moteurs de jets pour les jets F-16 d’une valeur de 750 millions de dollars.

 

L’Egypte contrôle le passage du pétrole et des navires de guerre dans le Canal de Suez. Selon Global Research, en juin dernier : "L’Egypte a permis le passage d’un navire israélien et de 11 navires étatsuniens par le Canal de Suez.... un signal clair pour l’Iran".

 

De plus les USA ont armé le gouvernement libanais contre le Hizbollah et l’Autorité Palestinienne menée par le Fatah afin d’affaiblir le rival du Fatah, le Hamas. Le Hisbollah et le Hamas sont tous les deux soutenus par Téhéran et pourraient ouvrir un second front contre Israël si Israël ou les USA attaquaient l’Iran.

 

Tout cela a été complété par des efforts pour éloigner la Syrie de l’Iran en lui faisant miroiter des avantages divers, comme un accord de paix définitif avec Israël. La vente d’armes est la poursuite et le développement d’une stratégie mise en place par l’administration de Bush pour renforcer les états composés de Musulmans Sunnites contre l’Iran dont la majorité est Shiite. Dans un rapport au Congrès, le Pentagone a expliqué que fournir des armes de pointe aux pays arabes "faisait partie des efforts de Washington pour renforcer l’axe modéré du Moyen Orient et affaiblir l’Iran".

 

Une source américaine haut placée a confié à Haaretz : "Nous croyons qu’il y a beaucoup de situations où la menace iranienne nous oblige à renforcer les moyens de défense des états de la région".

 

Israël a protesté officiellement contre ces accords de vente d’armes, exigeant que le Pentagone lui promette de "ne pas altérer l’équilibre militaire de la région" et rappelant que le Congrès (qui lui est entièrement dévoué NdT) a le pouvoir de bloquer les livraisons d’armes qui pourraient nuire à la supériorité militaire israélienne.

 

Finalement les F-15 vendus aux Saoudiens ne seront pas équipés de systèmes d’armes de longue portée ni d’autres armes pour répondre à la demande d’Israël de maintenir son hégémonie militaire sur la région.

 

Les USA offrent à Tel Aviv 20 F-35, ses avions les plus perfectionnés, qu’on appelle Joint Strike Fighter, équipés d’une technologie qui les rend invisibles ce qui permettra à Israël d’échapper aux radars et aux tirs anti-avions et leur donnera un important avantage si la Russie a bien vendu à Téhéran des missiles anti-avions S-300 comme Téhéran l’a annoncé la semaine dernière.

 

Washington est aussi en train de renforcer la défense d’Israël en finançant la construction commune par Boeing et l’Industrie Aérospaciale Israélienne de l’intercepteur anti-missile Arrow-3 à hauteur de 100 millions de dollars plus 205 millions pour le système anti-roquettes Iron Dome d’Israël. Ce dernier a pour but de constituer pour Israël un bouclier protecteur contre les roquettes au cas ou l’Iran ou un autre pays riposterait.

 

Les relations secrètes entre Israël et l’Arabie Saoudite démentent les protestations officielles.

 

Le 12 juin, le Times (de Londres) a cité un haut gradé de la défense américaine selon lequel Riyad avait accepté de laisser les bombardiers israéliens survoler son territoire pour aller bombarder les installations nucléaires de l’Iran et même "faire des essais pour s’assurer que les jets iraniens ne sont pas alertés et ne décollent pas et que le système de défense anti-missiles ne se met pas en marche." "Tout sera fait en accord avec le Département d’Etat (des USA)" a-t-il précisé.

 

Voilà les réalités politiques qui sous-tendent les annonces de "pourparlers de paix" entre Israël et l’Autorité Palestinienne. Ils ne sont qu’une couverture pour avancer les préparatifs de guerre.

 

Le Times de Moscou du 17 août a fait état de l’inquiétude d’un des principaux rivaux des USA devant ces développements en ces termes : "La situation politique dans la région et spécialement la politique étrangère d’Israël soutenue par les USA pourrait conduire à de nouveaux conflits armés locaux et aujourd’hui il y a toutes les chances qu’ils se développent en une guerre régionale qui touchera de nombreux pays."

 
26 août 2010 - WSWS - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.wsws.org/articles/2010/a...
Traduction de l’anglais : Dominique Muselet
 
 

 
 
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9315

 

 

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 00:15

 



http://www.intal.be/fr/article/quest-ce-quune-colonie-israelienne-pourquoi-la-banque-dexia-les-finance-t-elle

  

 

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 01:00
Les négociations de paix au mises à mal par les propos de Lieberman et des colons
LEMONDE.FR avec AFP | 26.08.10 | 09h11  •  Mis à jour le 26.08.10 | 11h38
 

  

Le ministre israélien des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a ironisé mercredi sur l'issue des négociations directes de paix avec les Palestiniens qui doivent reprendre le 2 septembre à Washington. "Nous avons connu beaucoup d'événements festifs de ce genre", a moqué le chef du parti ultranationaliste Israël Beiteinou, citant les conférences de paix de Madrid en 1991 et d'Annapolis en 2007. "Qu'est-ce que nous avons fait au cours des 17 dernières années depuis Oslo (accords d'autonomie) ? Soudainement, nous allons parvenir à un accord de paix en un an ?"

 

Contrairement à l'avis de son ministre, le chef du gouvernement, Benyamin Nétanyahou, avait estimé dimanche qu'"un accord de paix avec les Palestiniens était difficile mais possible". Un avis partagé par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. "Il existe une chance historique de parvenir à la paix", a déclaré le responsable qui recevait des représentants diplomatiques mercredi à Ramallah.

 

Mais la question épineuse du gel des implantations réclamée par les Américains est loin d'être tranchée.

 

Avigdor Lieberman a  indiqué "ne voir aucune raison" de prolonger le moratoire partiel de dix mois de la colonisation en Cisjordanie au-delà de l'échéance du 26 septembre. Il s'est dit favorable à l'idée, avancée notamment par des ministres du courant le plus modéré du Likoud, d'une reprise de la construction concentrée essentiellement dans les blocs d'implantations qu'Israël compte conserver aux termes d'un accord final.

 

"Impossible de se payer de mots, c'est littéralement l'heure du jugement pour notre premier ministre et son gouvernement", a affirmé Naftali Bennet, chef de Yesha, la principale organisation de colons. Il a annoncé le lancement dans les prochains jours "d'une campagne très agressive, au niveau politique et dans la rue, pour contraindre le gouvernement à être fidèle au mandat qu'il a reçu de la majorité de l'opinion".

 

L'Autorité palestinienne, qui s'est résolue sous intense pression américaine à participer aux négociations sans avoir obtenu les garanties qu'elle espérait, a prévenu que la reprise de la colonisation en signerait l'arrêt immédiat. "Les Palestiniens viennent parce qu'ils y ont été obligés. Ils viennent avec des conditions préalables qui risquent de faire exploser ou empêcher des négociations sérieuses", a estimé Avigdor Lieberman.

 
 
Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
 
 
 
 
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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 00:10

 

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samedi 28 août 2010 - 08h:09

 
 

Un film turc sur la Flottille de la Liberté

samedi 28 août 2010 - 07h:31

Blanca Lopez - El Pais

 


Les tours jumelles ont eu leur film, le navire Mavi de Marmara aura le sien. Une société de production est en train de faire la reconstitution de l’assaut de l’armée israélienne sur la Flottille et qui a fait 9 morts turcs.
 

(JPG)

  

Le film La vallée des loups : Palestine a suscité la controverse depuis le début du tournage le mois dernier, qui se déroule dans le sud de la Turquie. Selon les déclarations de diplomates publiées dans la presse turque, le film pourrait aggraver les relations entre la Turquie et Israël, déjà délicates.

 

Le récit débute au moment où le navire Mavi Marmara approche la côte d’Israël la veille de l’assaut. Mais dans la version cinématographique, un commandement de forces spéciales turques fait prisonnier un commandant de l’armée israélienne en charge de l’attaque avant qu’elle ne commence.

 

Le film, d’un coût de 10 millions de dollars, « a tout pour réussir », déclare le producteur exécutif de Pana Films. La violence, le patriotisme, un ennemi commun et un héros, Polat Alemdar, que des millions de jeunes considèrent comme le James Bond turc.

 

La Vallée des Loups : la Palestine est le troisième d’une série qui a été inaugurée en 2006 avec un film sur l’invasion de l’Irak et dans lequel les marines américains capturent et assassinent des membres des forces spéciales turques. Le film a eu un grand impact dans le Moyen-Orient, où les personnages sont admirés et les acteurs traités comme des héros.

 

Le récit a valu a ses producteurs de dures critique pour son présumé antisémitisme et anti-américanisme.

 

« Dès le début, la succession de séquences de La Vallée des Loups fait appel au sentiment patriotique. Les Américains, par exemple, sont mauvais, ce qui est tout a fait novateur dans une superproduction et plaît énormément en Orient », a déclaré Ahmet Mete, étudiant en cinéma à l’Université d’Istanbul et adepte de la série.

 

Le titre de la production du film évoque la mythologie turque, dans laquelle un loup a conduit les Turcs loin d’une vallée où il y avait des ennemis. La Vallée des Loups : la Palestine sortira en novembre en Turquie, et plus tard dans 81 pays, dont l’Espagne.

 
17 août 2010 - El Pais - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.elpais.com/articulo/inte...
Traduction de l’espagnol : Mariem

 
 
 
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9312

 

 

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections. 


 

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 00:50

Amitié Lille - Naplouse : pour un jumelage citoyen

Association membre du réseau EuroNaplouse/EuroNablus
 
 
 

DECOUVRIR NAPLOUSE ET S’Y RENDRE UTILE, AVEC AMITIE LILLE NAPLOUSE

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Amitié Lille Naplouse a réalisé ces derniers mois plusieurs projets (voir ci-dessous). Amitié Lille Naplouse va en réaliser de nombreux autres, en lien avec ses amis de Naplouse dans les mois à venir (projet musical, projet 2000 livres pour Naplouse…)
  
Les échanges scolaires, entamés l'an dernier ont pris une nouvelle dimension depuis avril dernier quand six enseignants de l'agglomération lilloise se sont rendus à Naplouse. En janvier prochain 6 enseignants de Naplouse viendront à Lille et le projet connaîtra son apogée en 2012 avec la publication à Naplouse, d'un livre qui rendra compte de ces échanges et la venue à Lille d'élèves qui auront participé au projet.
Project Hope a toujours besoin de volontaires pour donner des cours de français dans les camps de réfugiés et dans la vieille ville de Naplouse.
 
Au printemps prochain nous organiserons à nouveau des déplacements collectifs de Lillois à Naplouse
Vous pouvez vous joindre à ces projets, vous pouvez aussi travailler avec nous à la réalisation d'un projet dont VOUS avez l'idée. Pour cela n'hésitez pas à nous contacter et à nous rejoindre !

 

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 00:30

 

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jeudi 26 août 2010 - 08h:58

 
 

Le plan Netanyahu-Obama

jeudi 26 août 2010 - 07h:30

José Goulão - Esquerda.net


Les ainsi nommés pourparlers directs pour la paix sont à la fois une opération de propagande d’Obama, une victoire du gouvernement israélien, et une capitulation de Mahmoud Abbas et du Fatah, écrit José Goulão.
  
  
 
(JPG)
Scène de checkpoint en Palestine occupée... L’avenir tel qu’il est tracé par Netanyahu et Obama
 

La nouvelle initiative de l’administration Obama pour le Moyen-Orient n’est pour l’instant guère capable de soulever une grande euphorie pour ce qui est de résoudre la question israélo-palestinienne.

 

Il s’agit plus d’une initiative motivée par les nécessités particulières de la Maison Blanche, avec entre autres la volonté d’étouffer un échec diplomatique du Département d’État [...].

 

« C’est une opération de propagande d’Obama, une victoire de la ligne du gouvernement israélien et une capitulation du Fatah d’Abou Mazen, contre l’avis non seulement du mouvement Hamas mais contre celui de toutes les organisations historiques de la résistance palestinienne », estime l’eurodéputé Michael Portas [Bloc de gauche].

 

Barack Obama a invité le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l’Autorité palestinienne [de Ramallah], Mahmmud Abbas [Abou Mazen] à se réunir face à face le 2 Septembre, sans conditions préalables, afin de rétablir un dialogue direct devant mener à la création d’un Etat palestinien indépendant et à la garantie de la sécurité d’Israël.

 

La proposition correspond à une ligne constante de la diplomatie américaine, mais c’est également une fuite en avant - c’est-à-dire un nouveau tour de négociations sans aucune garantie de soutien ni date limite pour un aboutissement.

 

Comme on le sait, des négociations indirectes étaient en cours avec comme médiateur le Département d’État, l’objectif étant de rouvrir les portes pour des négociations directes.

 

Pour ce faire il faudrait que les parties s’entendent sur les questions essentielles telles que la délimitation des frontières entre deux États tout en gelant la colonisation israélienne des territoires palestiniens.

 

Les quatre mois prévus pour les « [négociations] indirectes » se sont conclus sur l’échec attendu. Entre temps, le [soit-disant] moratoire sur les colonies déclaré unilatéralement par Israël arrive à terme et il n’existe aucune indication qu’il soit reconduit. Le fait que des négociations directes commenceraient « sans conditions » est une façon de dire à Israël qu’il est dispensé de se soucier en particulier de cette question puisqu’elle a le même poids que toutes les autres.

 

Si le gouvernement israélien continue à autoriser la construction et l’expansion des colonies - activité illégale - en Cisjordanie et à Jérusalem-Est - et rien ne l’empêche de le faire dans le cadre de la poursuite des négociations - il restera de moins en moins de terres pour un futur Etat palestinien. Le cadre diplomatique court le risque de rester amarré à un débat sur un objectif qui graduellement s’estompe.

 

Ainsi Benjamin Netanyahu sort doublement vainqueur de cette phase. Il a vaincu Obama à la fin d’un bras de fer où celui-ci semblait pourtant avoir l’avantage, et il aura en face de lui un président palestinien totalement vulnérable et sans alternative à une stratégie condamnée d’avance par son faible pouvoir de négociation.

 

Barack Obama, obligé à cause du calendrier établi par les Etats-Unis d’annoncer une initiative en ce moment même, a choisi la version commode, qui permet de gagner du temps. « C’est une opération de propagande d’Obama en temps voulu, car il a des difficultés en Irak et en Afghanistan », observe Miguel Portas. « Il gagne du temps parce que chacun sait comment les choses vont se passer s’il n’y a aucune garantie de savoir comment et quand il sera finalement tenu compte des antécédents historiques », ajoute le député européen, « et en quelque sorte », note-t-il , « cela pourrait contribuer à diminuer la pression sur le Liban. »

 

Comme la mémoire des médias qui font l’opinion est quasi nulle, il ne sera pas relevé que entre les promesses d’Obama avant les négociations indirectes et l’initiative d’aujourd’hui, il y a un véritable abîme. Après la visite du vice-président Joe Biden en Palestine et en Israël, les États-Unis se sont impliqués dans une médiation pour des négociations indirectes, promettant que si celles-ci n’aboutissaient au bout de quatre mois, Washington présenterait sa propre solution au problème israélo-palestinien et convoquerait une conférence internationale sur le sujet à l’automne.

 

Rien de tout cela ne semble être envisagé dans l’initiative actuelle de la Maison Blanche, laquelle est accompagnée d’une prétention ridicule à ressusciter un Quartette [Etats-Unis, Russie, Union Européenne, Nations Unies] mort-né.

 

Ce qui s’annonce est une banale réunion de discussion comme tant d’autres auxquelles Netanyahu a déjà participé au cours des 13 dernières années sans que jamais rien de concret ne sorte de ce « négocier pour négocier » - une sorte de devise dans la tête du chef du gouvernement israélien. Les images de nouvelles poignées de mains vont courir le monde, condamnées à être de plus en plus regardées avec une totale indifférence.

 

 

Dans sa position actuelle, Mahmoud Abbas pourra-t-il résister à la capitulation ?

Il pourrait, en fait, dans un cadre qui contribuerait à relancer l’unité palestinienne, non seulement trouver un accord avec le mouvement Hamas, mais aussi restaurer le travail en commun avec les principaux courants de la société.

 

Mais ce qui restera dans l’histoire, c’est qu’il a adhéré à une initiative américaine accueillie chaleureusement par le gouvernement de droite d’Israël, mais contre l’avis de toute la résistance palestinienne.

 

« Tout récemment, non seulement le Hamas mais tous les groupes palestiniens historiques de l’OLP ont rejeté à Damas l’adhésion à une initiative américaine de ce genre », rappelle Miguel Portas.

 

Mahmoud Abbas était effectivement coincé. Toute la pression des États-Unis et ses principaux alliés a été exercée de façon à placer l[’ex] président palestinien en situation d’être vu comme le responsable de l’échec d’une initiative que toutes les parties acceptaient et qu’il aurait été le seul à rejeter.

 

Les Palestiniens paieraient alors le prix de ce rejet. C’est une grossière déformation de la réalité sur le terrain, mais c’est comme ça que les choses fonctionnent dans l’ordre international établi.

 

Abbas ne veut pas assumer cette responsabilité dans le cadre national palestinien ; il s’est isolé au sein de l’ensemble du spectre politique de sa nation ; il a tué les chances d’un accord avec le Hamas dans un avenir immédiat, et il a sombré dans une collaboration avec Washington et Tel Aviv.

 

C’est la voie qu’il a choisie, celle présumée pour conduire à Etat palestinien, comme cela avait été promis par les États-Unis et Israël.

 

Peut-on vraiment imaginer que les États-Unis et la droite israélienne vont maintenant offrir à un président palestinien isolé, sans aucun pouvoir de négociation et dont le mandat démocratique a expiré, l’Etat dont ils ont par tous les moyens empêché la création au cours des six dernières décennies ?

 

 

(JPG)

* José Goulão est député du Bloc de Gauche (Portugal) au parlement européen.

 

Du même auteur :

-  Gaza sous le supplice du garrot - 20 janvier 2010

23 août 2010 - Esquerda.net - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.esquerda.net/artigo/o-pl...
Traduction du portugais : Claude Zurbach

 
 
 
 
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9290

 

 

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