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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 00:25



Sat, September 25, 2010 Tishrei 17, 5771

  • Published 01:25 25.09.10
  • Latest update 01:25 25.09.10

Clinton meets Abbas as settlement freeze deadline looms

U.S. launches last-minute effort to prevent Israeli-Palestinian peace talks from collapsing, after the PA president threatened to walk out on talks if Israel wouldn't extend settlement moratorium.

By Natasha Mozgovaya and The Associated Press


U.S. Secretary of State Hillary Rodham Clinton met Friday night with Palestinian President Mahmoud Abbas as the Obama administration engaged in furious, last-minute diplomacy to prevent Israeli-Palestinian peace talks from collapsing.

Hillary Clinton and Mahmoud Abbas AP Sept. 16, 2010 U.S. Secretary of State Hillary Clinton shaking hands with Palestinian President Mahmoud Abbas in Ramallah on Sept. 16, 2010.
Photo by: AP

The Palestinians have threatened to walk out of the talks if Israel does not extend a slowdown in West Bank settlement activity that expires on Sunday..........(.........)................




http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/clinton-meets-abbas-as-settlement-freeze-deadline-looms-1.315570

Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.






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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 00:50


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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 01:00


LeMonde.fr


Flottille : il existe des "preuves claires" pour poursuivre Israël, selon l'ONU
LEMONDE.FR avec AFP | 22.09.10 | 22h15  •  Mis à jour le 22.09.10 | 22h26





 

Des soldats israéliens interceptent la "flottille pour Gaza", le 31 mai 2010.
AFP/URIEL SINAI

Des soldats israéliens interceptent la "flottille pour Gaza", le 31 mai 2010.

L'abordage fin mai par la marine israélienne d'une flottille en route pour Gaza constitue une "violation grave des droits de l'homme" et une utilisation "inacceptable de la brutalité", estime la mission d'enquête du Conseil des droits de l'homme de l'ONU dans un rapport publié mercredi 22 septembre. Selon ce document, des "preuves claires" existent permettant d'"appuyer des poursuites" contre Israël.

"Il y a des preuves claires permettant d'appuyer des poursuites pour les crimes suivants (...) : homicide intentionnel, torture ou traitements inhumains, fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou des blessures graves", écrivent les experts dans le rapport. "Les auteurs des crimes les plus graves ayant été masqués ne peuvent pas être identifiés sans l'assistance des autorités israéliennes", soulignent-ils. Ils demandent ainsi au gouvernement d'Israël de coopérer pour permettre leur "identification en vue de poursuivre les coupables".
"NIVEAUX DE VIOLENCE INCROYABLES"
"La conduite des forces armées d'Israël (...) vis-à-vis des passagers de la flottille (...) révèle un niveau inacceptable de brutalité" et s'est traduite par de "graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire", écrivent les experts dans leurs conclusions. Ils considèrent qu'Israël a agi de façon "non seulement disproportionnée dans les circonstances" ayant alors prévalu, mais a également recouru à "des niveaux de violence totalement inutiles et incroyables".
Le Conseil des droits de l'homme a voté le 2 juin une résolution approuvant la mise en place d'une mission internationale indépendante destinée à examiner "les graves attaques menées par les forces israéliennes contre le convoi humanitaire de bateaux" le 31 mai, qui ont fait neuf morts parmi les passagers turcs et soulevé une vague de réprobations internationales.
En juillet, Israël avait défendu devant le Comité des droits de l'homme de l'ONU son droit à exercer des "représailles" contre tout navire qui tenterait de "violer" le blocus imposé à la Bande de Gaza. Mais les experts rejettent cet argument, estimant que le "blocus est contraire à la loi" et qu'à la date du 31 mai il "existait une crise humanitaire à Gaza".
La mission du Conseil s'inscrit en parallèle à celle du panel formé par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, également chargé d'enquêter sur le raid meurtrier. Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU s'est toujours défendu de tout doublon entre les deux enquêtes. Celle du Conseil "va se concentrer sur les questions de droits de l'Homme", a assuré son président, l'ambassadeur de Thaïlande Sihasak Phuangketkeow.




http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2010/09/22/flottille-il-existe-des-preuves-claires-pour-poursuivre-israel-selon-l-onu_1414892_3208.html
 
 
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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 00:38




Le Monde diplomatique



Nouvelles d’Orient Les blogs du Diplo



« Ces négociations ont repris sans conditions »

mercredi 22 septembre 2010, par Alain Gresh

Un entretien sur les négociations israélo-palestiniennes et sur De quoi la Palestine est-elle le nom ?, à TV5 monde, le 21 septembre.
  

http://blog.mondediplo.net/2010-09-22-Ces-negociations-ont-repris-sans-conditions


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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 00:39

LeMonde.fr

Abbas ne négociera pas avec Israël si la colonisation reprend en Cisjordanie
LEMONDE.FR | 20.09.10 | 15h07  •  Mis à jour le 20.09.10 | 17h04







La question de la colonisation israélienne en territoires palestiniens pourrait bien bloquer complètement les pourparlers en cours entre Israël et l'Autorité palestinienne. "Les négociations se poursuivront tant que la colonisation est gelée, mais je ne suis pas prêt à négocier un seul jour si la colonisation reprend", a déclaré lundi 20 septembre le président palestinien, Mahmoud Abbas. Le moratoire décidé par Israël doit normalement prendre fin le 26 septembre.

 
Vingt voitures ont été acheminées lundi dans la bande de Gaza via Israël, la première livraison de ce type autorisée par l'Etat hébreu depuis plus de trois ans. Israël interdit l'entrée de véhicules individuels dans le territoire palestinien depuis que le mouvement islamiste Hamas en a pris le contrôle en juin 2007, les seules voitures importées à Gaza passant par des tunnels de contrebande à la frontière avec l'Egypte.

Ces vingt voitures sont destinées à trois importateurs locaux, qui doivent ensuite les revendre à des concessionnaires dans le territoire palestinien. Pressé par la communauté internationale, Israël a allégé son embargo contre la bande de Gaza, facilitant l'entrée des "biens à usage civil", depuis le raid meurtrier de sa marine contre une flottille d'aide multinationale le 31 mai dernier au large du territoire palestinien.
Il a fait cette déclaration  dans l'avion qui l'amenait à New York, où il doit prononcer devant l'Assemblée générale de l'ONU un discours "important sur le processus de paix et les efforts destinés à mettre fin à l'occupation israélienne des terres palestiniennes depuis 1967 et créer un Etat palestinien indépendant, avec Jérusalem-Est pour capitale", selon son porte-parole, Nabil Abou Roudeina. Les négociations directes entre Israël et les Palestiniens, qui ont repris le 2 septembre sous l'égide des Etats-Unis, achoppent précisément sur cette question d'une éventuelle reprise de la colonisation.

M. Abbas a affirmé qu'il n'était "pas opposé à un gel de la colonisation pour un mois ou deux", après la fin du moratoire, estimant possible de "conclure un accord de paix sur toutes les questions liées au statut final si le gel de la colonisation est prorogé". Ce moratoire a été adopté le 25 novembre 2009 pour une durée de dix mois, sur l'insistance de Washington, qui le considérait comme nécessaire à une relance des pourparlers de paix directs. Il porte sur les implantations de Cisjordanie, où habitent environ trois cent mille colons israéliens, mais pas sur les milliers de chantiers déjà engagés auparavant, ni la construction des bâtiments publics, comme les écoles et les synagogues, ni sur Jérusalem-Est.


ISRAËL REFUSE DE PROLONGER LE MORATOIRE
Israël refuse pour l'instant de prolonger le moratoire. "Ce que je peux dire à propos du moratoire, c'est qu'il n'y a pas de changement dans notre position", a affirmé M. Nétanyahou s'adressant aux ministres de son parti, le Likoud (droite). Reconnaissant "une pression énorme" concernant le moratoire, le ministre des affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, a déclaré dimanche que c'était "le rôle des dirigeants de résister à cette pression". "Si nous ne sommes pas capables de résister à la pression sur une question relativement simple comme la construction en Judée et Samarie [Cisjordanie], comment pourrons-nous défendre nos autres intérêts nationaux ?" s'est interrogé le dirigeant d'Israel Beitenou, un parti ultranationaliste.

Le président israélien, Shimon Pérès, et le ministre de la défense, Ehoud Barak, sont également attendus à New York lundi. Shimon Pérès doit prendre part aux travaux de l'Assemblée générale de l'ONU alors que M. Barak doit rencontrer notamment son homologue, Robert Gates, et la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton. Un haut responsable palestinien a d'autre part indiqué qu'"il y a des préparatifs en vue d'une rencontre entre Nétanyahou, Obama et Abbas". "Il y a un espoir qu'ils se rencontrent." Mais les services de M. Nétanyahou ont indiqué qu'il ne prévoyait pas de se rendre aux Etats-Unis cette semaine et n'ont pas précisé s'il rencontrerait M. Abbas avant la fin du moratoire.

Sur l'exigence d'Israël de sa reconnaissance en tant qu'"Etat juif", M. Abbas a réaffirmé que l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui regroupe les principaux mouvements nationalistes palestiniens, avait déjà reconnu "l'Etat d'Israël". "Israël a le droit de se faire appeler comme il le veut mais nous, nous avons reconnu l'Etat d'Israël", a poursuivi le président de l'Autorité palestinienne M. Abbas a réaffirmé que la question des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes devrait être réglée dans le cadre de tout accord. "Nous n'accepterons aucun accord tant qu'il reste un seul prisonnier palestinien dans les geôles israéliennes."

http://www.lemonde.fr/proche-orient....

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 00:15
 David Grossman ­ Un Guide pour les Egarés
Carlo Strenger

["To the End of the Land" de David Grossman est un guide indispensable pour
ceux qui souhaitent préserver leur âme des sentiments de triomphe et de
tragédie, tous deux constitutifs d¹Israël]


La traduction anglaise de To the End of the Land de David Grossman doit
paraître dans quelques jours. Cette publication est déjà éclipsée par les
éloges de deux écrivains célèbres. Paul Auster place carrément le livre dans
la tradition des grands romans européens en comparant son héroïne, Ora, à
une Anna Karénine ou à une Emma Bovary modernes. L¹éloge de Nicole Krauss a
la qualité d¹un hymne, et a été critiqué pour sa boursouflure.

"To the End of the Land" est donc devenu un événement littéraire avant
d¹avoir été lu, et c¹est dommage. Il faut espérer que le livre ne connaîtra
pas le sort des « Versets staniques » de Salman Rushdie. Comme l¹observait
ironiquement Milan Kundera, tous ont leur idée des Versets, qu¹ils l¹aient
lu ou non, à cause de la fatwa de Khomeini. Les années de Rushdie passées
dans la clandestinité et l¹assassinat de certains de ses éditeurs et
traducteurs ont fait de son livre un événement politique

Cela ne sera pas facile, car l¹histoire de To the End of the Land est de la
fibre dont sont faites les "histoires d¹intérêt humain" comma aiment à les
nommer les médias, une combinaison de ragots et de mélodrame. Grossman
s¹est mis à écrire son livre au moment où son plus jeune fils Uri a été
mobilisé. L¹écriture est devenue comme un acte magique à travers lequel
David Grossman a tenté de protéger son fils. Et il raconte l¹histoire d¹une
femme, Ora, qui tente par la magie de protéger son fils incorporé à Tsahal.
Pendant la deuxième guerre du Liban, en 2006, Grossman, avec A.B Yehoshua et
Amos Oz, demandaient à Ehoud Olmert d¹arrêter les combats qui, de l¹opinion
de l¹auteur, avaient franchi les limites de l¹acceptable. Le dernier jour
des combats, Uri était tué en tentant de sauver des camarades d¹un autre
tank.

Les plus cyniques ne peuvent s¹empêcher d¹être touchés par cette tragédie,
et par la cruanté du sort d¹un père qui tente sans succès de protéger son
fils par la plus pacifique des armes : l¹écriture d¹un roman. Mais Grossman
a toujours refusé de profiter de cette tragédie, que ce soit sur le plan
personnel ou politique. Il ne s¹est pas transformé en victime dont le deuil
demanderait à tous de repecter ses opinions. Il est resté l¹écrivain précis
sur le plan émotionnel et refusant tout pathos qu¹il a toujours été.



"To the End of the Land" traite de l¹un des sujets les plus chargés en
émotion en Israël : la peur de la douleur de parents qui envoient leurs
enfants à l¹armée, et les traumatismes de la guerre. C¹est l¹un des
portraits les plus précis du psychisme israélien jamais écrits.

A travers el personnage d¹Ora, qui s¹échappe au nord du pays en une
tentative désespérée d¹éviter les messagers qui pourraien lui apporter la
nouvelle de la mort de son fils, à travers Avram, son ex-amant blessé à vie
par son expérience déchirante de prisonnier de guerre lors de la guerre de
Kippour en 1973, le lecteur peut commencer à comprendre combien l¹ombre de
la guerre pénètre profondément l¹ême des Israéliens.

Et porurtantt, comme à son habitude, Grossman ne succombe jamais à
l¹attitude apologétique ni à l¹emphase dans son épais roman. Jamais il
n¹oublie la réalité de l¹homme telle qu¹elle est et non telle qu¹elle est
dépeinte dans un but de distorsion à fins politiques.

Grossman est un auteur exigeant. Jamais il ne donne au lecteur la
satisfaction émotionnelle de la catharsis, de l¹attitude apilogétique à
laquelle se complaisent en général les acteurs et observateurs du conflit
du Proche-Orient. Il répond sans aucune concession à une exigence de vérité
de l émotion, en évitant à tout moment le type de pseulo-authenticité «
light » dont les vrtais patriotes auto-proclamés d¹Israël aiment à endosser
l¹habir, comme ses critiques pseuso-moraux tout autant auto-proclaamée

Plus encore que sa prose, le roman de Grossman a un effet punitif. Le
lecteur, s¹il souhaite rester avec lui, doit subir le processus ardu qui
sépare les émotions vraies de l¹emphase de l¹auto-dramatisation. C¹est la
raison pour laquelle il n¹a pas modifié la fin du roman après sa tragédie
personnelle. Il est demeuré fidèle à son éthique sans toucher à la logique
interne du rccit et des personnages, en particulier de son héroïne. Ce qui
est la marque d¹un grand écrivain.

Ce livre est trop bon pour être éclipsé par l¹histoire de sa genèse, et la
voix de David Gossman est trop importante pour se laisser noyer sous la
cacophonie de ceux qui veulent l¹utiliser à des fins politiques, et abuser
trop souvent de la tragédie. Car lq grandeur de Grossman, depuis des
décennies, consiste en un refus de se laissr enfermer dans les clichés qui
dominent le discours politique, sur Israël, les Palestiniens et le conflit
du Proche-Orient.

Israël est un endroit qui génère de prrétentieuses déclarations
idéologiques, noyées par des peurs pananoiaques et de haines non refoulées,
de la part de ses défenseurs comme de ses détracteurs. Il y a ceux qui
pensent qu¹Israël doit être défendu en avertissant sans relâche le monde que
la Shoah à venir nous attend au coin de la rue, et ceux qui pensent que le
négationnisme sert leur but et délégitime Israël ; ceux qui insistenr pour
dire qu¹Israël est toujours dans son bon droit quels que soient ses actes,
et ceux qui expliquent avec pas moins de suffisance qu¹Israël est la lie de
la terre.

Bref, Israël est capable de provoquer de la pornographie politique, à peu
près dans tous les camps. L¹¦uvre de Grossman, fiction ou non, est un
rempart contre la pornographie politique. Il n¹a pas peur d¹aborder les
sujets les plus difficiles, y compris la Shoah, sans jamais succomber aux
platitudes boursouflées de l¹idéologie ni à l¹exagration de l¹émotion.

Pour ceux qui souhaitent rester au plus près de la vérité difficile d¹Israël
et de sa complexité morale, échapper à la course à la victimisation et aux
éternels arguments apologétiques et préserver leur âme des sentiments de
triomphe et de tragédie, tous deux constitutifs d¹Israël. Grossman est un
guide indispensable.


Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant



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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 00:50

Le Monde diplomatique

Accueil du site > Nouvelles d’Orient > Juifs ou Israéliens ?
Juifs ou Israéliens ?

 

Juifs ou Israéliens ?

vendredi 17 septembre 2010, par Alain Gresh

Table des matières

« Une majorité d’Israéliens pour la reprise de la colonisation en Cisjordanie », tel est le titre d’une dépêche en provenance de Jérusalem et datée du 14 septembre. On y lit que plus de la moitié des personnes interrogées (51%) « estime que le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit ordonner la reprise de la construction à l’issue de ce moratoire le 26 septembre. 39% sont favorables à la poursuite du gel partiel de la colonisation et 10% sont sans opinion ». Ce sondage a été réalisé par le quotidien israélien Yediot Aharonot.

Le petit problème, c’est que les personnes interrogées sont les seuls Israéliens juifs, ce qui veut dire qu’on n’a pas demandé leur avis aux quelque 1,5 million de Palestiniens citoyens de l’Etat d’Israël, soit environ 20 % de la population. Le titre de la dépêche de l’AFP est donc factuellement faux, mais il illustre bien ce que veut dire le terme « Etat juif », un Etat dans lequel les citoyens non juifs n’ont pas voix au chapitre.
Durant le processus d’Oslo, un certain nombre de députés de droite avaient exigé du gouvernement Rabin que toute décision importante sur l’avenir des territoires occupés, pour être adoptée, doive disposer au parlement d’une « majorité juive », c’est-à-dire ne prenant pas en compte les députés palestiniens.

Il est vrai qu’il n’existe pas, pour Israël, de nationaux israéliens, mais seulement des citoyens juifs ou des citoyens non juifs.
Né à Varsovie, ayant passé deux années dans le camp de concentration de Bergen-Belsen, Israël Shahak avait émigré en Palestine en 1945. Professeur de chimie à l’Université hébraïque de Jérusalem, il devint président de la Ligue des droits de l’homme et du citoyen en 1970. Dans un livre courageux publié en français en 1975 et intitulé Le Racisme de l’Etat d’Israël, ouvrage dont on peut se demander s’il trouverait un éditeur aujourd’hui, il posait la question : « Qu’est-ce qu’un “Etat juif” ? » (Guy Authier, 1975) et esquissait la réponse suivante :

« La majorité des écrits concernant Israël et l’essentiel de ce qui se dit à son propos hors de ses frontières souffrent d’une lacune fondamentale : ils ignorent le fait que l’Etat d’Israël n’est – ni en principe ni en fait – un Etat israélien, ni un Etat des Israéliens ; c’est un Etat juif. »
Aucune statistique, poursuivait-il, ne concerne les Israéliens :

« Non seulement il n’existe pas d’Israéliens en Israël, mais les animaux et les plantes elles-mêmes sont divisés en juifs et non-juifs. Officiellement, l’Etat d’Israël recense et classifie les vaches et les moutons, les tomates ou le blé en produits “juifs” et “non-juifs”. »

Il fallait toute l’ignorance de Bernard Kouchner pour parler de « peuple israélien » auquel l’Europe devait garantir « sa sécurité et son identité juive » (« A quand l’Etat palestinien ? », Le Monde, 23 février 2010).

Israël est la seule démocratie qui opère une distinction entre citoyenneté et nationalité : tous les titulaires de la citoyenneté (ezrahut) ont, en principe, des droits égaux, mais seuls certains, les juifs, bénéficient de la nationalité (le’um). En 1970, Shimon Agranat, président de la Cour suprême, a confirmé que l’on ne pouvait pas parler de « nationalité israélienne », car il n’existait pas de nation israélienne séparée de la nation juive et qu’Israël n’était même pas l’Etat de ses citoyens juifs, mais celui des juifs du monde. Uzi Ornan, professeur de linguistique, a intenté une action en 2000 pour inverser ce jugement, mais les chances d’aboutir sont faibles.

On comprend mieux pourquoi les Palestiniens ne peuvent reconnaître le caractère juif de l’Etat d’Israël, qui entérinerait le statut de seconde zone accordé aux Palestiniens de cet Etat. Et on peut s’étonner que les dirigeants américains ou européens, ainsi que de nombreux intellectuels, exigent de l’Autorité palestinienne qu’elle se plie aux injonctions israéliennes.
Brest, 22 septembre Retour à la table des matières
J’assurerai deux débats à Brest le mercredi 22 septembre, le premier à 18 heures à la librairie Dialogues et le seconde à la faculté Victor Segalen à 20 h 30 autour de mon livre De quoi la Palestine est-elle le nom ? (Les Liens qui libèrent, septembre 2010).

http://blog.mondediplo.net/2010-09-17-Juifs.....

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 00:40




12:37

Israël ne compte pas prolonger le moratoire sur les colonies en Cisjordanie

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a conclu deux jours de négociations sans avoir réglé le différend sur la colonisation juive en Cisjordanie


Hillary Clinton, Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas (AFP) Hillary Clinton, Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas (AFP)




Israël a de nouveau, vendredi 16 septembre, refusé de prolonger le moratoire sur la construction dans les colonies en Cisjordanie, malgré les avertissements des Palestiniens qu'ils rompraient des négociations de paix à peine entamées.

Israël ne prévoit pas de prolonger le moratoire sur la construction dans les colonies en Cisjordanie qui s'achève fin septembre, a indiqué vendredi un haut responsable israélien.

"Le Premier ministre (Benjamin Netanyahou) n'a pas changé de position sur cette question: il n'y a aucune décision de prolonger le moratoire" au-delà de la date prévue, a déclaré à l'AFP ce responsable, qui a requis l'anonymat.

Le quotidien gratuit Israël-Hayom, proche du chef du gouvernement, Benjamin Netanyahou, a consulté à ce sujet cette semaine six autres ministres, dans le cadre du " forum des sept" principaux ministres du cabinet.

Ce forum a choisi de ne pas prolonger le gel partiel de la colonisation, en dépit d'une proposition du ministre de la Défense Ehud Barak d'attendre un accord avec les Palestiniens sur le tracé des frontières.


La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton en a été informée, selon cette source.
 
L'UE et l'Egypte demandent le gel de la colonisation
 
Hillary Clinton a indiqué jeudi "espérer" une prolongation du moratoire, après avoir participé à deux jours de négociations israélo-palestiniennes sans avoir réglé le différend sur la colonisation juive en Cisjordanie, dont l'Union européenne et l'Egypte ont réclamé le gel.

Un haut responsable palestinien a affirmé jeudi à l'AFP que lors de ces discussions, les responsables américains avaient proposé une prolongation de trois mois du moratoire, le temps que les deux parties s'entendent sur les frontières, en vue de "cesser la colonisation sur le territoire du futur Etat palestinien".

"La partie palestinienne veut se concentrer sur la question des frontières afin de résoudre celle de la colonisation", a ajouté ce responsable sous le couvert de l'anonymat.

Pour sa part, Israël veut pouvoir poursuivre la construction dans les colonies qu'il entend conserver dans le cadre d'un accord de paix, a-t-il dit.
 
300.000 colons israéliens
Le Premier ministre israélien a fait adopter le 25 novembre 2009 ce moratoire d'une durée de dix mois, sur l'insistance de Washington qui le considérait comme nécessaire à une relance des pourparlers de paix directs, qui ont finalement débuté le 2 septembre 2010 à Washington.

Le moratoire porte sur les implantations de Cisjordanie, où habitent environ 300.000 colons israéliens, mais pas sur les milliers de chantiers déjà engagés auparavant ni la construction des bâtiments publics, comme les écoles et les synagogues, ni sur Jérusalem-Est.
 
(Nouvelobs.com avec AFP)
 

http://tempsreel.lenouvelobs.com/actualite/monde...


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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 00:30


Info-Palestine.net
Proche-Orient.net


DERNIERE MISE A JOUR :
samedi 18 septembre 2010 - 07h:05


 


 

Israël à nouveau impliqué dans un trafic d’organes

samedi 18 septembre 2010 - 07h:05

Al Jazeera




Une chaîne d’hôpitaux de premier plan en Afrique du Sud, ainsi que son directeur général, ont été inculpés en relation avec un trafic d’organes humains dans une affaire que les autorités disent être liée à Israël et aussi au Brésil.

(JPG)
Le marché noir des organes pour transplantation est un marché florissant au niveau international

Vish Naidoo, porte-parole de la police, a déclaré à l’agence Associated Press ce jeudi que 11 suspects comparaîtront devant la justice en Novembre.


Il a refusé de les nommer, mais le conseil d’administration de la chaîne de l’hôpital Netcare a déclaré dans un communiqué que la société mère, son directeur général, Richard Friedland, et sa filiale dans la province orientale du KwaZulu-Natal, ont reçu des assignations mercredi.

 

«Le conseil a été informé que les accusations sont injustifiées et que ni Netcare ni le Dr Friedland se sont rendus coupables d’aucune faute, » dit le communiqué.

 

 

Greffes de rein illégales

Cinq médecins sud-africains ont également été inculpés dans le cadre de l’affaire, pour avoir procédé à des greffes de rein illégales pour le compte de riches Israéliens en utilisant des organes achetés auprès de Brésiliens et de Roumains pauvres, signalent les journaux africains.

 

Le quotidien Star a rapporté jeudi que les procureurs ont découvert que 109 opérations illégales ont été réalisées entre 2001 et 2003.

 

Le journal The Times a rapporté que « les citoyens israéliens qui ont besoin d’une greffe de rein se rendent en l’Afrique du Sud pour des greffes à l’hôpital St-Augustin. Ils ont payé des fournisseurs de rein pour ces opérations ».

 

Les reins « venaient d’abord de citoyens israéliens, mais plus tard, des citoyens roumains et brésiliens ont été recrutés et leurs reins ont été obtenus à des coûts nettement inférieurs à ceux des fournisseurs israéliens ».

 

Les donneurs israéliens étaient payés environ 20 000 dollars pour un rein, tandis que les donneurs brésiliens et roumains ont été payés en moyenne 6000 dollars, selon l’accusation.

 

JP Du Plessis, journaliste connu des Eyewitness News à Johannesburg, a déclaré qu’un grand réseau international était impliqué dans le trafic d’organes en question.

 

« Ils ont des personnes opérant dans trois pays différents », a-t-il déclaré à Al Jazeera.

 

« Les gens qui veulent trouver des reins auprès de gens pauvres, organisent des paiements, organisent le retrait des organes et leur transport depuis ces pays vers l’Afrique du Sud, ce qui n’est pas un mince exploit en lui-même. Pour les faire passer par la douane vous avez évidemment besoin des bons documents. »

 

 

Forte demande

Il y a cinq ans, la police d’Afrique du Sud a essayé d’introduire un recours contre Ilan Perry, un Israélien qui était considéré comme la tête de l’organisation.

 

Cette affaire n’a jamais été présentée [devant la justice], mais Perry s’est transformé en témoin à charge, selon le Times.

 

« Il fournit des données essentielles qui permettent à la police de se concentrer sur des suspects dans les hôpitaux sud-africains, » a déclaré Barnaby Phillips, correspondant d’Al Jazeera à Johannesburg.

 

« La police affirme qu’il a été ce qu’on appelle un ’courtier en organes’, l’intermédiaire, dans une organisation très complexe impliquant les pays comme le Brésil et la Roumanie où il trouvait des gens pauvres qui étaient prêts à vendre leurs reins, aidant à les amener à Afrique du Sud avec l’aide de bandes criminelles locales et infiltrées apparemment dans les hôpitaux. »

 

Netcare a dit vouloir se défendre contre les accusations portées devant les tribunaux.

 

« Après plusieurs années de pleine coopération avec les services de la police sud-africaine, c’est une grande surprise et une déception de voir que les autorités aient décidé de poursuites et aient jugé bon de porter des accusations » a déclaré Netcare dans un communiqué.

 

Il y a une forte demande et l’offre en reins est faible, ceux-ci pouvant être pris sur un donneur vivant.

 

Il semble que le marché noir est florissant à travers le monde.

 

L’Organisation Mondiale de la Santé qualifie la pénurie d’organes de « problème universel ».

 

 

 

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17 septembre 2010 - Al Jazeera.net - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/a...
Traduction : Info-Palestine.net


http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9407



Les articles et autres textes publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient (CJPP5), qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.

 

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 00:55

 

Négociations au Proche-Orient : « Un substitut à la paix »
Par Pierre Haski | Rue89 | 16/09/2010 | 13H45

Haneen Zoabi dans les locaux de Rue89, le 15 septembre 2010 (Audrey Cerdan/Rue89)

 

 

L'optimisme de façade plane sur les négociations israélo-palestiniennes après les rencontres de Charm El-Cheikh et de Jérusalem, entre Benyamin Netanyahou et Mahmoud Abbas, avec Hillary Clinton comme « marraine ». Mais pour Haneen Zoabi, députée arabe israélienne, il n'y a pas de raison de se réjouir : la négociation est devenue une fin en soi, un substitut à la paix.
Haneen Zoabi a fait irruption dans l'actualité en juin dernier, lorsque cette native de Nazareth, dans le nord d'Israël, a fait son retour à la Knesset, le parlement israélien, après avoir participé à la flottille pour Gaza prise d'assaut par l'armée israélienne dans les eaux internationales. L'élue arabe fut prise à partie par certains de ses « collègues », dont l'une, Miri Regev, membre du Likoud de Netanyahou, qui lui a lancé, en arabe :
« Va à Gaza, espèce de traître. » (Voir la vidéo en hébreu)


« Femme, laïque, palestinienne, citoyenne israélienne »

De passage à Paris, l'élue de l'Assemblée nationale démocratique, l'un des trois partis arabes représentés à la Knesset, est plus combattive que jamais défendant, dans une interview à Rue89, une identité complexe et potentiellement conflictuelle : « femme, laïque, palestinienne, citoyenne israélienne ».

Depuis cet épisode de la flottille, Haneen Zoabi est la cible d'une véritable offensive. La Knesset lui a déjà imposé trois restrictions à son statut de parlementaire :

  • plus de passeport diplomatique ;
  • plus d'aide judiciaire ;
  • refus de permission spéciale pour les voyages « sensibles » à l'étranger.

Possible déchéance de nationalité

De plus, le procureur de la République a ouvert une enquête sur la possibilité de déchoir Haneen Zoabi de sa nationalité israélienne, ce qui fait bondir la jeune femme, issue de cette communauté d'environ 1 million de « Palestiniens de l'intérieur », Arabes nés dans l'Israël d'avant 1967. Elle ironise :
« En tant qu'Arabe née à Nazareth, nous n'avons pas émigré en Israël, c'est Israël qui a immigré chez nous. »
A ses yeux, toutes ces mesures sont d'abord de l'intimidation afin de délégitimer les élus arabes israéliens, au nombre de onze sur 120 membres de la Knesset, représentant trois partis : communiste, islamique, et nationaliste.
Cette jeune femme qui n'a pas froid aux yeux ne demande pas la disparition de l'Etat d'Israël mais quelque chose d'hérétique aux yeux de la majorité des Israéliens : elle estime qu'un Etat ne peut être « juif et démocratique ».
« Ça n'est pas possible, c'est contradictoire. Chaque fois qu'il faut choisir entre les deux, l'Etat choisit d'être un peu plus juif plutôt que plus démocratique. Avec Netanyahou, c'est devenu pire. »
Ce qu'elle demande : le droit à l'identité nationale et à la citoyenneté complète, au sein d'un Etat d'Israël « normal et démocratique » qui ne distinguerait pas entre les juifs et ses autres composantes. Assurément une utopie dans le contexte actuel puisque, reconnaît-elle, c'est une remise en cause des fondements du sionisme.

Les négociations remplacent la paix

Sans surprise, Haneen Zoabi ne croit pas aux négociations de paix qui ont repris sous l'égide américaine :
« Les négociations sont une stratégie pour remplacer la paix. Israël n'est pas prêt à la paix. »
La députée nationaliste arabe estime qu'Israël est gagnant sur toute la ligne dans la reprise de négociations sans fin. L'Etat hébreu obtient cinq résultats immédiats :
  1. poursuite de la coordination sécuritaire avec l'Autorité palestinienne ;
  2. rupture de l'isolement international ;
  3. reprise de l'investissement international ;
  4. poursuite du blocus de Gaza ;
  5. chantage aux pays occidentaux pour reconnaître Israël comme un « Etat juif ».
Et Benyamin Netanyahou ne perd pas sur les trois « fronts » qui lui importent :
  1. poursuite de la colonisation ;
  2. poursuite de l'annexion de Jérusalem ;
  3. poursuite du siège de Gaza.
Haneen Zoabi est particulièrement sévère à l'encontre du Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui, selon elle, « a cessé de représenter le peuple palestinien ».
L'élue de Nazareth, une ville à majorité arabe dans le nord d'Israël, estime que la priorité actuelle des Palestiniens devrait être de surmonter les divisions entre les différents courants, incarnés par le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza, et celui du Fatah en Cisjordanie. Et qu'il ne devrait pas y avoir de négociations sans une claire acceptation par Israël des droits des Palestiniens, avec tout ce que ça implique pour les colonies, les frontières, Jérusalem…

La voix peu audible des « Arabes israéliens »

La jeune femme n'a pas de sympathie pour les islamistes du Hamas, dont elle se sent « à 100% à l'opposé des valeurs sociales » :
« Je suis une femme laïque et libérale, je crois en la démocratie et dans la place de l'individu, le rôle de la femme.
Mais -et c'est un grand mais- ils ont été élus par le peuple palestinien, et personne ne peut leur dire pour qui voter. Ils font donc partie de la lutte et de la recherche d'une fin à l'occupation. »
Haneen Zoabi se trouve à l'étranger pour faire entendre cette voix particulière des « Arabes israéliens » ou Palestiniens d'Israël, difficilement audible, y compris en Israël même. Une voix singulière, différente de celle qui vient de Ramallah ou de Gaza et, de ce fait, peut-être plus libre de dire des vérités qui dérangent.




Haneen Zoabi dans les locaux de Rue89, le 15 septembre 2010 (Audrey Cerdan/Rue89)

 

 

Photos : Haneen Zoabi dans les locaux de Rue89, le 15 septembre 2010 (Audrey Cerdan/Rue89)

 
http://www.rue89.com/2010/09/16/negociations-au-proche-orient.....

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