Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 08:21


Dans les territoires palestiniens, les divisions entre le Fatah et le Hamas restent très profondes

Adnan ne décolère pas. Arrêté début juin par les forces du Hamas, il a été détenu pendant dix-huit jours. Son frère Mohammed est toujours retenu dans la nouvelle prison d'Ansar, créée de toutes pièces après que les autres ont été détruites par l'opération israélienne "Plomb durci". Sa famille est sans nouvelles de lui. Adnan affirme avoir été torturé, interrogé à huit reprises avant d'être finalement relâché sous la menace d'être arrêté de nouveau s'il continue à se comporter en "traître" en soutenant l'Autorité palestinienne de Ramallah.

Avec lui, entre 150 et 200 fidèles du Fatah ont été appréhendés dans la bande de Gaza en représailles à des opérations de police menées en Cisjordanie contre le Hamas par les forces de sécurité de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne. Deux membres du Hamas sont également morts en prison dans des circonstances non élucidées, mais sans doute victimes de tortures. Près de 800 islamistes seraient détenus par l'Autorité palestinienne. Les deux camps s'accusent mutuellement de vouloir comploter l'un contre l'autre, aussi bien à Gaza qu'en Cisjordanie.

La guerre entre les deux frères ennemis est loin d'être terminée. Commencée après la victoire du Hamas aux élections du 25 janvier 2006, elle a abouti au coup de force des islamistes à Gaza en juin 2007. Elle se poursuit toujours dans les deux territoires et pèse sur les tentatives de réconciliation parrainées par l'Egypte. Après six rencontres infructueuses, un ultimatum avait été fixé au 7 juillet par Le Caire afin de tenter de parvenir à un accord. Sans succès. Une nouvelle rencontre, celle de la dernière chance, a été fixée au 25 juillet dans l'espoir d'un accord a minima permettant au moins la mise sur pied d'un comité de coordination entre les deux principales entités palestiniennes, afin de permettre la reconstruction de Gaza, puis l'ouverture des points de passage et la tenue d'élections législatives et présidentielle prévues au début de 2010.

En cas de nouvel échec, rien ne pourra être possible. Six mois après la fin de la guerre à Gaza, l'enjeu est donc capital. Mais les chances de parvenir à un accord sont extrêmement réduites tant les antagonismes entre les deux principaux partis sont toujours aussi exacerbés. "J'essaie d'être optimiste", explique, dubitatif, Ahmed Youssef, ancien conseiller politique du premier ministre, Ismaël Haniyeh, "J'espère que les Egyptiens vont mettre suffisamment de pression sur les deux parties pour aboutir à une solution. Je croise les doigts. Jusqu'à maintenant, il y a eu de légers progrès mais ce n'est pas suffisant."

Ahmed Youssef reconnaît que la question des prisonniers est un écueil de taille et que la formation d'un gouvernement d'entente nationale de transition est loin d'être acquise. Sans parler d'une forme timide de mise en commun des forces de sécurité qui permettrait au moins de rouvrir le point de passage de Rafah avec l'Egypte en vertu de l'accord de novembre 2005. "Il n'y a rien d'encourageant", admet Ahmed Youssef qui reproche à.............

....................................

 

 

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/07/17/dans-les-territoires-palestiniens-.....

 

 

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 10:55

L'Autorité palestinienne interdit Al-Jazira en Cisjordanie

L'Autorité palestinienne a interdit, mercredi 15 juillet, toute activité de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira en Cisjordanie pour s'être faite l'écho d'une accusation de complot du président Mahmoud Abbas contre son prédécesseur, Yasser Arafat, en 2003.

L'Autorité a annoncé des poursuites contre la chaîne pour propagation de fausses nouvelles de nature à porter préjudice au président palestinien au sein de la population du territoire sous occupation israélienne. Al-Jazira avait repris mardi un document remis dimanche en Jordanie aux journalistes par le secrétaire général en exil du comité central du Fatah, Farouk Kaddoumi, qui accuse Abbas d'avoir, en liaison avec Israël, comploté en 2003 en vue de tuer Yasser Arafat.

Chef du Fatah, principale composante de l'Organisation de libération de la palestine (OLP), qu'il présidait, et premier chef de l'Autorité autonome palestinienne issue des accords d'Oslo de 1993, Yasser Arafat est mort en novembre 2004 à Paris d'un mystérieux mal qui n'a jamais été clairement identifié.

"TISSU DE MENSONGES"

"Ce rapport est un tissu de mensonges", avait réagi dès mardi le comité central du Fatah sur son site Internet dans un communiqué, accusant Kaddoumi, un pro-syrien resté en exil à Tunis après les accords d'Oslo qui ont permis à Arafat de regagner sa patrie, de "diviser le Fatah". Hostile aux accords d'Oslo de 1993 de reconnaissance mutuelle entre Israël et l'OLP, M. Kaddoumi n'est jamais rentré dans les territoires palestiniens.

Les relations entre l'Autorité palestinienne et Al-Jazira sont ...........................
.............................


http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/07/15/l-autorite....

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 14:25

Par Pierre Puchot

 

Mediapart.fr

 

 

 

 

 

Violences à l'encontre des civils, destructions massives, usage de bombes au phosphore blanc dans des zones habitées... Dans un rapport de 100 pages mis en ligne lundi 14 juillet, l'association israélienne «Breaking the Silence» publie trente témoignages, anonymes, de soldats ayant participé à l'opération Plomb durci contre Gaza cet hiver (décembre 2008-janvier 2009).

 

 

 

Bombardement aérien, usage de mortier et tirs préventifs systématiques..., ces témoignages décrivent le traitement quotidien infligé aux Palestiniens de Gaza par Tsahal, qui interdit pourtant à ses soldats de s'exprimer sur les opérations passées ou en cours:
«Au matin du troisième jour de l'offensive,
raconte un soldat, il y avait une maison à environ 300 mètres de nos lignes (...). Nous avons détecté quatre hommes, âgés de 25 à 40 ans, portant des keffiehs, qui se tenaient debout à l'extérieur et discutaient. C'était suspect. Nous avons fait un rapport aux services des renseignements. (...) La maison a été bombardée tandis que ces types étaient à l'intérieur. Une femme en est sortie en tenant un enfant dans ses bras, et s'est échappée vers le sud.(...) Aucun de ces hommes n'était armé, comme le précisait notre rapport.»

 

 

 

 

 

 

 

Un autre soldat fait mention d'une utilisation récurrente de mortier 81mm, arme aussi puissante que peu précise, «sans que cela apparaisse justifié». «La puissance de feu était insensée, précise un troisième témoignage. On arrivait sur place et les explosions étaient hallucinantes. Dès l'instant où l'on arrivait à nos positions, on commençait à tirer sur tout ce qui était suspect.» «Il y a eu une alerte à propos d'une femme kamikaze, raconte un autre soldat, et suite à cette alerte, les instructions sont devenues plus strictes: ne pas laisser des civils approcher les soldats. Si un civil approchait, nous devions le descendre. Nous ne devions pas courir de risques à cet égard.» «La consigne générale était: si vous vous sentez menacés, tirez. Ils n'arrêtaient pas de nous dire que c'était la guerre et qu'à la guerre, on fait feu à volonté», conclut un autre soldat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la frontière de Gaza, en 2008 (photo Kashfi Halford, DR.)

 

 

 

 

 

 

 

«Il y a des bavures et des dérapages dans toutes les guerres, mais ce qui nous trouble, c'est de voir que lors de son opération à Gaza, l'armée israélienne semble avoir changé ses concepts éthiques sans nous le dire, estime Yehuda Shaul, directeur de «Breaking the Silence», une association financée notamment par les gouvernements britannique, espagnol et l'Union européenne. L'utilisation de tactiques de guerre contre les civils palestiniens est injustifiable

 

 

 

Selon une ONG palestinienne, le bilan des combats côté palestinien s'élève à 1.417 tués, dont 926 civils, quand l'armée israélienne évoque les chiffres de 1.166 morts, dont 295 civils. Côté israélien, dix soldats et trois civils ont péri.

 

 

 

 

 

 

 

En Israël, la validité des témoignages des soldats, repris par le quotidien israélien Haaretz, a été mise en cause par l'armée avant même leur publication. «S'il y a lieu de critiquer le comportement de notre armée, ces critiques doivent être adressées au ministère, et non à l'opinion publique», a estimé le ministre de la défense, Ehoud Barak. Et pour Asa Kasher, professeur de philosophie à l'université de Tel-Aviv, auteur du code d'éthique de l'armée et qui considère l'opération Plomb durci comme «légitime», «cette organisation [Breaking the Silence, Shovrim Shtika en hébreu] se targue de défendre des valeurs morales alors qu'elle a en fait une intention: aller dans le sens des accusations palestiniennes», confie-t-il à Haaretz, avant d'ajouter: «Quand les soldats disent qu'ils pouvaient tirer à volonté, soit ils ont agi de leur plein gré et c'est condamnable, soit ils n'ont pas refusé les ordres de leur supérieur, ce qui est également condamnable. Les soldats ont l'obligation légale de refuser des ordres illégaux, de tirer sur des innocents. [...] C'est très facile, des mois après les faits, de jeter la pierre à l'armée en prenant les médias à témoin.»

 

 

 

 

 

 

 

Dès janvier, au lendemain de l'offensive, le gouvernement israélien réaffirmait son soutien à l'armée. Interrogé par Haaretz, Ehoud Barak, déjà ministre de la défense, affirmait que «les forces de défense israéliennes [avaient] fait tout ce qu'elles pouvaient pour respecter la loi internationale, et pour éviter de blesser des civils étrangers au conflit».

 

 

 

 

 

 

 

Plaintes contre Olmert, Barak et Livni à la Cour pénale internationale

 

 

 

 

 

Depuis janvier pourtant, plusieurs plaintes contre le gouvernement israélien ont été déposées devant la Cour pénale internationale, compétente pour juger les individus, mais pas les Etats, cela étant du ressort de la Cour internationale de justice.

 

Le 14 janvier, une délégation conduite par l'avocate et militante libanaise May Al-Khansa a été reçue par le bureau du procureur de la CPI à La Haye pour déposer la première plainte pour «crimes de guerre» contre l'ancien premier ministre israélien, Ehoud Olmert, le ministre de la défense, Ehoud Barak, et la ministre des affaires étrangères sortante, Tzipi Livni. Le procureur de la Cour pénale internationale s'est alors dit incompétent pour enquêter sur d'éventuels crimes de guerre commis au cours de l'offensive dans la bande de Gaza. Les compétences de la CPI se limitent aux crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocides commis sur le territoire d'Etats membres ou par leurs ressortissants. Or Israël n'a pas ratifié le traité créant la Cour pénale internationale, et ne reconnaît pas la légitimité de ce tribunal.

 

 

 

Depuis, d'autre plaintes ont cependant été déposées devant la cour, comme celle rédigée le 22 janvier par un collectif de 450 associations et 40 avocats, pour «crimes de guerre et crimes contre l'humanité», selon Gilles Devers, avocat au barreau de Lyon. Et, le 4 février, l'Autorité palestienne a reconnu la légitimité de la CPI, ouvrant ainsi la possibilité à la Cour d'enquêter sur le territoire de Gaza. Début mars, le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, estimait que cette enquête demeurait une «possibilité». «Nous sommes en phase d'analyse», confiait-il alors. Le dossier n'a pas beaucoup évolué depuis.

 

 

 

Pourtant, dans un rapport publié au début du mois de juillet, l'organisation de défense de droits de l'homme Amnesty international a accusé Tsahal de «crimes de guerre». Et, la semaine dernière, l'envoyé spécial de l'ONU dans les territoires occupés palestiniens a qualifié l'offensive israélienne à Gaza de «crime contre l'humanité».

 

 

 

Six mois après la fin de Plomb durci, la population de Gaza continue, elle, de payer le prix des destructions massives et systématiques décrites par les témoignages des soldats publiés par «Breaking the Silence.» L'eau et les vivres parviennent en quantité insuffisante, la plupart des infrastructures ont été détruites, et quelque 600.000 tonnes de gravats commencent à peine à être déblayées, selon le personnel des Nations unies présent sur place.

 

 


Partager cet article
Repost0
15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 10:20

Tsahal mise en cause par des soldats ayant participé à l'opération de Gaza
LEMONDE.FR avec Reuters | 15.07.09 | 06h57  •  Mis à jour le 15.07.09 | 08h39

Accusé par Amnesty International, Human Rights Watch et l'ONU d'avoir causé des pertes civiles et des destructions injustifiables en décembre et janvier dans la bande de Gaza, l'Etat d'Israël a toujours rejeté ces attaques. Plusieurs soldats de Tsahal ayant participé à cette opération affirment aujourd'hui que leurs chefs militaires les ont incités à tirer d'abord et à se préoccuper ensuite de distinguer les combattants des civils.

En conséquence, témoignent-ils, leurs forces se sont ruées dans le territoire enclavé sans retenir leurs tirs. Selon ces trente soldats, dont les témoignages anonymes ont été recueillis par l'ONG Breaking the Silence — financée par des associations israéliennes de défense des droits de l'homme ainsi que les gouvernements britannique, néerlandais et espagnol et l'Union européenne — et sont relayés par le quotidien Haaretz, la priorité de l'armée était de minimiser ses pertes afin de s'assurer du soutien populaire israélien à l'opération. "Mieux vaut atteindre un innocent qu'hésiter à viser un ennemi" : c'est en ces termes qu'un soldat résume la façon dont il a compris les instructions répétées durant les briefings préliminaires et durant l'intervention, qui a duré vingt-deux jours, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009.

"Dans le doute, tuez. La puissance de feu était insensée. On arrivait et les explosions étaient hallucinantes. Dès l'instant où on arrivait à nos positions, on commençait à tirer sur tout ........
........................


http://www.lemonde.fr/web/.......

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 10:16
Saddam Hussein parle

Dimanche 12 juillet 2009, par Alain Gresh

The National Security Archive a publié le 1er juillet vingt interviews et cinq conversations avec le « détenu » Saddam Hussein, « Saddam Hussein Talks to the FBI ». Ces interrogatoires ont eu lieu durant l’année 2004. Il faut évidemment les prendre avec la prudence qu’exige la situation de Saddam, à l’époque prisonnier des forces américaines. Ils sont cependant intéressants et éclairent certains traits de sa politique.

Avant d’y revenir, notons d’autres articles sur le même site, articles qui indiquent aux Etats-Unis un degré de transparence que l’on aimerait bien trouver en France ou en Europe. L’accès à des documents officiels et secrets y est beaucoup plus large.

En août 2002, un document présenté à George W. Bush et Richard Cheney sur l’invasion de l’Irak prévoyait qu’il n’y aurait plus que 5 000 soldats américains dans ce pays en décembre 2006 (« Iraq War Plan Assumed Only 5,000 U.S. Troops Still There by December 2006 »).

Un autre texte, « State Department experts warned CENTCOM before Iraq war about lack of plans for post-war Iraq security - Planning for post-Saddam regime change began as early as October 2001 », explique qu’il n’existait aucun plan pour l’après-guerre en Irak et que les Etats-Unis se sont préparés à l’invasion de ce pays dès octobre 2001.

Tous ceux qui s’intéressent à l’histoire irakienne récente trouveront là une masse d’informations de première main. Notons toutefois qu’un document est totalement censuré, celui du 1er mai. D’autre part, il est clair, selon la présentation, que tous les documents n’ont pas été transmis aux archives. « Ne sont pas incluses, notent les rédacteurs de la présentation, des questions particulièrement importantes pour ceux qui étudient les relations compliquées entre l’Irak et les Etats-Unis – notamment, le rôle de la CIA dans l’ascension du parti Baas au pouvoir, l’alliance complexe entre les Etats-Unis et l’Irak durant la guerre irano-irakienne et le point de vue des Etats-Unis sur l’utilisation par l’Irak d’armes chimiques durant ce conflit, alors que Washington avait connaissance de leur utilisation contre les Iraniens et contre les Kurdes ».

Revenons aux interrogatoires de Saddam Hussein. Il faudrait évidemment les décrypter tous, mais voici quelques éléments intéressants.

Dans son entretien du 7 février, l’ancien président affirme que ses plus grands succès concernent le développement social des citoyens irakiens, notamment l’école et les hôpitaux, ainsi que les divers secteurs de l’économie. Il dit que, en 1968 (date de la prise du pouvoir par le Baas), le peuple irakien n’avait pratiquement rien. Après avoir expliqué qu’il ne craint pas le jugement de son peuple ni de l’histoire, il dit, à plusieurs reprises, qu’il ne craint que le jugement de Dieu. Parmi ses succès, il note l’accord avec les Kurdes en 1970, la nationalisation du pétrole en 1972, le soutien à l’Egypte et à la Syrie durant la guerre de 1973 contre Israël, la survie de son pays après la guerre contre l’Iran et la guerre de 1990-1991, malgré un boycott qui aura duré plus de treize ans.

Dans son interrogatoire du 8 février, il revient sur la guerre avec l’Iran, en prétendant que celle-ci n’a pas commencé le 22 septembre 1980, comme le disent les Iraniens, mais le 4 septembre, par une série de provocations iraniennes, d’ingérences de l’Iran dans les affaires intérieures de l’Irak. Selon lui, Khomeiny pensait qu’il pourrait se débarrasser facilement des dirigeants irakiens comme il s’était défait du shah ; d’autre part, il voulait se venger d’avoir été expulsé d’Irak dans les années 1970. Interrogé sur l’usage d’armes chimiques par son armée, il a refusé de répondre, affirmant simplement qu’il n’était pas en train de perdre en 1984-1986 (quand ces armes ont été utilisées). Il affirme ensuite que l’Iran a utilisé des armes chimiques, mais refuse toujours de répondre pour l’Irak.

Dans la session du 10 février, Saddam Hussein répond surtout sur la Palestine et sur le conflit israélo-arabe. Il revient sur l’aide de Bagdad aux mouvements palestiniens.

La quatrième session se déroule le 13 février. S. H. nie absolument avoir utilisé des doublures comme les médias l’ont souvent rapporté. Puis l’interrogatoire porte sur les résolutions des Nations unies qui ont suivi la guerre de 1990-1991, et notamment l’obligation pour l’Irak de détruire ses armes de destruction massive. S. H. reconnaît qu’il a eu tort de détruire certaines de ces armes en l’absence d’inspecteurs de l’ONU. Il affirme que le président Bush aurait demandé une réunion sur un bateau après la guerre de 1991 pour recevoir la capitulation irakienne (comme cela s’était passé avec le Japon en 1945) et qu’il aurait refusé. A propos des inspections et de son refus de leur laisser visiter certains lieux, S. H. répond que les Etats-Unis ont utilisé des armes chimiques au Vietnam mais qu’ils ne permettraient jamais à des inspecteurs irakiens de fouiller la Maison Blanche. C’est une affaire d’honneur, explique-t-il.

La session du 15 février est consacrée à la prise de pouvoir du parti Baas en 1968. Il donne de nombreux détails sur le coup d’Etat et sur les relations avec divers « alliés » et dirigeants.

Session du 16 février. S. H. revient sur l’histoire et affirme qu’avant la prise du pouvoir, peu de gens du parti Baas s’occupaient de savoir qui était sunnite, qui était chiite, etc. ; que cette préoccupation n’est venue que plus tard. Il revient sur la tentative de coup d’Etat de Nadhim Kazzar en 1973. Il réaffirme que le moment le plus important de sa vie fut la nationalisation de l’industrie pétrolière en 1972 et la décision d’investir dans le développement d’une partie de Bagdad, Thawrah city, qui devait devenir Saddam City (aujourd’hui Sadr City).

La session du 18 février est consacrée aux problèmes internes qui ont suivi la prise de pouvoir par le Baas.

Celle du 20 février évoque l’ascension ................
....................



http://blog.mondediplo.net/2009-07-12-Saddam....

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 05:47

Dérapage sémantique de Nétanyahou devant un ministre allemand
LEMONDE.FR | 10.07.09 | 10h53  •  Mis à jour le 10.07.09 | 20h14

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré, lundi 6 juillet, au ministre des affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, qu'arrêter la colonisation en Cisjordanie en ferait un territoire "judenrein", le terme nazi pour "nettoyé des juifs", a raconté vendredi un proche du premier ministre. "Il n'est pas légitime de faire de la Judée-Samarie [Cisjordanie] un territoire judenrein", a déclaré M. Nétanyahou à son interlocuteur, qui s'est contenté de hocher de la tête, selon cette source.

C'est la première fois qu'un premier ministre israélien use de ce terme, qui établit un parallèle entre l'exigence d'un démantèlement des colonies de peuplement juives et l'antisémitisme génocidaire nazi. Selon le quotidien israélien Haaretz, M. Nétanyahou aurait encouragé ses collègues à ..................
.......................


http://www.lemonde.fr/web/sequence/0,2-3210,1-0,0.html 







____________________________________________________

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 18:44
Solidarité avec Bil’in, village non-violent, victime de la soldatesque israélienne !
publié le vendredi 10 juillet 2009

Afps
 

Les autorités israéliennes ont lancé une campagne d’intimidation et d’arrestation contre les villageois de Bi’lin qui protestent pacifiquement depuis 4 ans contre le vol de leurs terres, notamment contre les membres du Comité populaire. Agissons pour y mettre fin.



Depuis environ trois semaines, et cela presque toutes les nuits, des dizaines de soldats israéliens envahissent le village de Bil’in, situé à l’ouest de Ramallah (Cisjordanie).

Lors de ces incursions, les soldats perquisitionnent des maisons, créent un climat de terreur et procèdent à des arrestations arbitraires. Neuf Bilinois ont déjà été arrêtés sur un total d’une trentaine de personnes « demandées ».

Selon le « Comité Populaire du village », où se tient chaque vendredi une manifestation non-violente contre le mur et la construction des colonies, des militants locaux, ainsi que des Israéliens et des Internationaux montent la garde toutes les nuits pour essayer de s’interposer et d’empêcher ces arrestations totalement arbitraires et illégales. L’armée a déclaré le village entier « zone militaire fermée », menaçant d’arrêter toute personne qui quitte sa maison.

Haitham Khatib, membre du Comité, était en train de filmer le raid lorsque les soldats israéliens l’ont poussé contre un mur et menacé de l’arrêter. Deux militants internationaux ont réussi à le libérer.

Les Forces Israéliennes d’Occupation ont envahi la maison d’Eyad Burnat, cameraman, et un des dirigeants du Comité Populaire, menaçant d’arrêter son fils de neuf ans s’il ne leur montrait pas ce qu’il était en train de filmer. Plusieurs personnes, dont deux Internationaux, sont intervenues en bloquant les soldats, qui ont enfin quitté la maison.

L’armée oblige les adolescents emprisonnés à signer des « aveux » reconnaissant qu’ils lancent des pierres sur les soldats au cours des manifestations hebdomadaires, et que ce sont les dirigeants du comité, parmi lesquelles Abdallah Abu Rahmé et Mohamed Khatib, qui les poussent à ces actions.

Les responsables du Comité sont convaincus que ce sont eux qui sont visés. Une fois que l’armée aura instruit des dossiers contre eux, basés sur les "témoignages" extorqués à des enfants, elle procédera à l’arrestation et à la traduction devant les tribunaux militaires d’un ou de plusieurs dirigeants du Comité et ce dans le but de briser la résistance exemplaire des habitants de Bil’In.

Il est à rappeler que le Comité Populaire de Bil’In et les Anarchistes contre le Mur (organisation pacifique israélienne) avaient reçu, en décembre 2008 à Berlin, la « médaille Carl von Ossietzky ». Médaille décernée par la Ligue Internationale des Droits de l’Homme à ceux qui donnent l’exemple de la résistance non-violente.

Nous appelons les groupes locaux à protester et à agir vers le Ministère des Affaires étrangères ainsi que vers l’Ambassade d’Israël en France et qu’ils interpellent leurs parlementaires dans le même esprit.

Nous sommes résolument avec nos amis de Bil’in !


http://www.france-palestine.org/article12271.html

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 18:29

L'ONU souligne l'"impact humanitaire dramatique" du mur de séparation israélien


LEMONDE.FR avec AFP | 08.07.09 | 15h06  •  Mis à jour le 08.07.09 | 16h07

A l'occasion du cinquième anniversaire de l'avis de la Cour internationale de Justice jugeant illégal le mur élevé par Israël pour se séparer de la Cisjordanie, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a présenté mercredi 8 juillet un état de la situation côté palestinien.

"La barrière est l'une des mesures employées pour restreindre les mouvements et la vie des Palestiniens", a déclaré un responsable de l'OCHA dans une conférence de presse. "La barrière fait partie d'un régime général de fermeture (...) qui affecte les mouvements des Palestiniens, restreint leur espace, et ajoute à la fragmentation de la Cisjordanie (...). Elle a eu un impact humanitaire dramatique sur les Palestiniens" depuis le début de sa construction, en 2002.

Présentée par Israël comme une "clôture antiterroriste", cette barrière mesurera une fois finie, 709 km, dont selon le bureau onusien, 85 % seront établis en Cisjordanie même et seulement 15% sur la ligne verte, la ligne de démarcation établie en 1949 entre la Cisjordanie et Israël, empiétant à terme sur 9,5 % de la Cisjordanie toujours selon l'OCHA.

Dans son avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice avait estimé que "la construction par Israël, puissance occupante, du mur en territoire palestinien occupé, notamment dans et autour de Jérusalem-Est, est contraire à la loi internationale." Elle en a demandé le démantèlement.


Source : Le Monde.fr

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 13:19

 

Trois questions sur l’Iran

jeudi 9 juillet 2009, par Omid Sabze Azadi




Près d’un mois après l’élection présidentielle, l’universitaire iranien Omid Sabze Azadi* tente d’évaluer ici les rapports de force au sein de la société iranienne.


Ahmadinejad dispose-t-il encore d’une forte base populaire ?
Non. Il n’est pas le champion d’un Iran rural et conservateur. La population rurale est minoritaire en Iran. Entre 65 % et 70 % des Iraniens vivent en ville. D’autre part, les paysans ont de multiples raisons d’en vouloir à leur président. Ainsi, pendant son mandat, les importations de thé, d’ail, de riz ou de coton ont triplé, ce qui a provoqué la colère des producteurs iraniens. Par ailleurs, les classes populaires des villes qui l'avaient élu sur un programme de redistribution de la manne pétrolière, de réduction du chômage et d'éradication de la pauvreté, en 2005, avaient toutes les raisons d'être déçus. La politique de privatisation et l'augmentation du taux de chômage (passé de 7% à 13%) n'ont guère pu les convaincre de voter pour lui. De ce point de vue, Moussavi, qui a remis au goût du jour le mot révolutionnaire de "mostazaaf" (opprimé) , est au moins aussi crédible.
C'est sans doute chez les nationalistes conservateurs que se trouve  encore son réservoir de voix. Mais dans les bazars de Téhéran ou d'Ispahan, les influents bazaris ( traditionnellement favorables aux conservateurs) contestent l'augmentation des taxes à laquelle ils ont été soumis.

A-t-on des preuves de la fraude massive ?
Oui. De multiples irrégularités ont été constatées autour du scrutin (...) ......
.......................

Source : www.politis.fr

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 13:09
Regain de violence en Irak
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.07.09 | 09h35

u moins 34 personnes ont été tuées et 60 blessées, jeudi 9 juillet, dans un double attentat-suicide à Tal Afar, dans le nord de l'Irak, à 80 km à l'ouest de Mossoul.

 

Deux kamikazes se sont fait exploser à quelques minutes d'intervalle près d'une maison du quartier d'Al-Qalaa, où habitaient deux frères travaillant pour l'unité anti-terroriste de la police. Leur maison était une annexe du tribunal de la ville servant à conduire des interrogatoires contre des personnes suspectées "d'attaques terroristes".

A Bagdad, sept personnes ont trouvé la mort et 20 autres ont été blessées dans deux explosions sur un marché de Sadr City, un quartier chiite défavorisé. La police a indiqué que les deux engins explosifs avaient été dissimulés parmi des tas de détritus.

Ce regain de violence intervient après le retrait fin juin des troupes américaines des centres-villes dont la sécurité est désormais confiée aux forces de l'ordre irakiennes.

Source : Le Monde.fr

 

 

Partager cet article
Repost0