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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 06:53
Les dessous de la nouvelle loi anti-ONG
 
 
 
 
Le 11 juillet 2016, le parlement israélien adoptait une loi hostile aux ONG.
Rachel Stroumsa, directrice du Public Committee Against Torture in Israel (PCATI) revient sur les enjeux et les conséquences de cette loi inquiétante.
 
 
 
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Crédits : Ze'ev Barkan / Flickr Creative Commons
Le 06 / 12 / 2016

Le 11 juillet 2016, le parlement israélien adoptait une loi dite « de transparence des ONG » obligeant les organisations israéliennes à préciser l'origine de leurs donations, si plus de la moitié proviennent d'États autres qu'Israël. Rachel Stroumsa, directrice du Public Committee Against Torture in Israel (PCATI) revient sur les enjeux et les conséquences de cette loi inquiétante.

De nombreux observateurs ont critiqué les fondements discriminatoires et les visées politiques de la loi dite « de transparence des ONG ». Selon vous, quelles sont les motivations qui ont poussé la Knesset (le parlement israélien) à adopter cette loi ?

Cette loi est bien évidemment motivée politiquement. Nous le voyons très clairement lorsque nous prenons la liste des ONG concernées : sur les 27 organisations visées par la loi, 25 sont rattachées à la gauche israélienne et revendiquent le respect des droits des Palestiniens.

Le projet de loi et ses incarnations précédentes ont été façonnés par les partis de droite. Comme les rédacteurs de la loi l’ont admis, le but initial est de délégitimer et d’impacter les moyens de revendication des organisations dont les activités ne sont  pas encouragées par la majorité politique actuelle [composée des partis de la droite nationaliste, ndlr]. 

En effet, cette loi a été spécialement conçue pour les ONG comme Public Committee Against Torture in Israel (PCATI), qui reçoivent notamment des financements d’États étrangers et de l’Union européenne ; c’est pourquoi il n’y a pas de législation similaire concernant la « transparence » des donations privées. Si l’exigence de transparence – à laquelle nous répondions déjà par des rapports détaillés tous les trois mois – était également imposée aux dons étrangers émanant de particuliers et d’autres sources cachées au public, elle toucherait aussi les organisations de droite, ce qui n’est pas le cas. Par exemple, l’ONG Im Tirzu – qui peut être définie comme « fasciste » par la Haute Cour de Justice – bénéficie d’un « certificat de confidentialité des donateurs » depuis 2012. Cela signifie que nous ne pouvons pas savoir qui a financé leur campagne de haine lancée en décembre 2016 et qui ciblait personnellement quatre militants des droits de l’homme.

La vraie menace pour la démocratie israélienne n’est pas cette loi, mais le climat d’hostilité dont elle est le symptôme. Le réel problème est que nous vivons et travaillons dans une atmosphère où il est permis de publier les numéros de téléphone de membres de familles de salariés d’ONG et d’inciter à leur harcèlement, comme cela est arrivé à des membres de Breaking the Silence [qui publie des témoignages de soldats faisant état de violations des droits sur des Palestiniens commis par l’armée dans les territoires occupés, ndlr]. Quatre éminents militants des droits de l’homme ont vu leur photo diffusée sur Internet dans le cadre d’une campagne de diffamation. Et nous, ONG, devons nous battre pour la reconnaissance de notre droit d’exemption d’impôts. La loi sur les ONG n’est qu’une décision parmi toute une série de textes et de régulations, qui sont des tentatives pour contourner ou passer sous silence les discussions sur les coûts de l’occupation et sur le refus d’Israël de se conformer au droit international. 

Dans quelle mesure cette nouvelle loi menace-t-elle les actions du PCATI et de manière générale, celles des ONG israéliennes ?

Cette loi rend notre travail plus difficile. C’était le but escompté : mettre des obstacles à la défense des droits de l’homme, favoriser et installer un climat d’hostilité autour de notre travail. Mais cela ne signifie pas – et il faut le souligner – que nous arrêterons notre travail quotidien de documentation, d’observation, d’assistance juridique aux victimes et notre combat pour une société en laquelle nous croyons. Ni le PCATI, ni aucune autre ONG israélienne visée n’a l’intention de se retirer.

Je pense également qu’il est important de mettre les choses en perspective. Cette loi - qui est condamnable et qui est une réelle absurdité puisqu’elle se moque des valeurs démocratiques d’Israël – ne nous soumet pourtant pas aux mêmes restrictions que celles de nos collègues palestiniens. Les membres de notre équipe basés en Palestine se voient imposer des restrictions au quotidien de leur liberté de mouvement ; ils sont confrontés au danger constant de se faire arrêter et placer en détention administrative (avec l’incapacité de consulter les preuves à leur encontre), ainsi qu’au harcèlement par différentes forces de sécurité. En tant que citoyens israéliens,  nous restons davantage protégés qu’eux.

Le PCATI compte-t-il engager une campagne contre cette loi ?

Cette loi n’est pas la préoccupation première de notre organisation ; c’est une distraction, une tentative de disperser notre énergie et nous n’avons pas l’intention de nous laisser perturber. Quelque part, je regrette toutes les heures perdues à nous mobiliser contre cette loi absurde et je déplore le besoin de ressasser qu’une « pluralité d’opinions est bonne pour la démocratie ». Notre énergie et notre action – sur les plans juridique et public – doivent rester exclusivement au service de nos clients : les personnes placées en prison et dans des centres de détention qui veulent que leur histoire soit entendue et les détenus qui luttent pour leur réhabilitation. Nos efforts doivent continuer de viser le changement de la politique actuelle d’Israël ainsi que les mentalités, en particulier au regard de l’utilisation systématique de la torture et des mauvais traitements. Le PCATI continuera de rendre publics les récits de violences policières et de torture lors d’interrogatoires, et de travailler pour une société israélienne qui considère que l’État de droit est primordial. La communauté des ONG en Israël continuera également de se mobiliser en faveur de la liberté d’expression.

De nombreuses ONG européennes ont dénoncé publiquement cette loi et ont notamment interpelé Federica Mogherini, Haute Représentante de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères. Pensez-vous que la loi israélienne et les réactions qu’elle a engendrées puissent affecter les relations bilatérales entre l’UE et Israël ?

Ce n’est pas mon domaine d’expertise, mais je dirais que la loi est très dommageable aux relations entre l’Europe et Israël. En effet, la Knesset estime que l’engagement européen en faveur du renforcement de la démocratie et de la promotion universelle des droits de l’homme est plus que suspect, qu’il est même criminel. C’est une insulte et cela a été perçu comme tel par les gouvernements européens.

Au même titre que l’État d’Israël se réjouit de recevoir des fonds européens pour mettre en place des plans d’éducation, le PCATI est fier d’être financé par de nombreux pays européens et la délégation européenne, pour promouvoir les droits de l’homme et la démocratie. Avec nos collègues d’autres ONG, nous œuvrons pour une société démocratique pluraliste, respectueuse et inclusive. Pour en revenir aux dommages causés par la loi, elle atteste du manque de confiance et même de la suspicion du gouvernement israélien à l’égard de ses partenaires européens. Si des ONG européennes, la chancelière Angela Merkel ainsi que les ambassadeurs européens et américains, entre autres, se joignent pour témoigner leur solidarité avec les ONG israéliennes, cela démontrera que la faute ne vient pas du miroir placé devant Israël, mais bien de ce qu’il reflète.http://www.acatfrance.fr/actualite/-la-vraie-menace-pour-la-democratie-israelienne-est-le-climat-dhostilite-dont-cette-loi-est-le-symptome-

Propos recueillis par Cannelle Raberahina

 

 

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 07:34
La famille du gendre de Trump a donné de l'argent à des colonies illégales en Cisjordanie
 
 

La fondation familiale Kushner a donné des dizaines de milliers de dollars à des organisations israéliennes qui représentent des colonies en Cisjordanie

 
 
 
 

Les parents du gendre de Donald Trump ont donné des dizaines de milliers de dollars à des organisations œuvrant dans des colonies illégales en Cisjordanie occupée, selon un rapport publié lundi par Haaretz.

Les formulaires fiscaux de 2010-2014 des parents de Jared Kushner montrent que leur fonds – la Fondation Charles et Seryl Kushner – a donné 20 000 dollars au groupe Amis américains de la yechiva de Beit El, une organisation qui soutient des programmes dans la colonie hyper-conservatrice de Beit El.

Jared Kushner siège au conseil d'administration de la fondation de ses parents.

Haaretz a rapporté en 2009 que Beit El a été construit sur des terres appartenant à des Palestiniens sans leur consentement. Un rapport de Peace Now a révélé que 96,85 % du territoire occupé par Beit El est de propriété palestinienne.

Le président des Amis américains de la yechiva de Beit El est David Friedman, qui a conseillé Trump sur la politique étrangère envers Israël et la Palestine. Friedman travaille aussi comme avocat de Trump pour les questions immobilières.

Friedman a déclaré en octobre que les colonies ne sont pas illégales.

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a déclaré à la fin novembre qu'il « adorerait » conclure un accord pour mettre fin au conflit entre Israël et les Palestiniens, malgré l'échec des tentatives des administrations successives de négocier un accord de paix au Moyen-Orient.

« J'aimerais être celui qui a fait la paix avec Israël et les Palestiniens, ce serait une si grande réussite », avait-il déclaré dans une interview accordée au New York Times.

Un journaliste du New York Times a tweeté que Trump avait également suggéré que son gendre Jared Kushner pourrait aider à négocier l'accord.

Kushner, qui est marié à la fille de Trump Ivanka, est issu d'une famille juive orthodoxe. L'homme d'affaires et investisseur a été un proche conseiller de Trump pendant la campagne électorale.

Après la victoire de Trump le 8 novembre, Kushner aurait demandé l'accès aux briefings de sécurité quotidiens de la Maison Blanche donnés à son beau-père.

La politique du département d'État des États-Unis maintient depuis longtemps que les colonies israéliennes gênent le processus de paix entre les Palestiniens et les Israéliens, mais les conseillers de Trump ont rejeté cette position.

La Fondation Kushner a également fait don de fonds à la Fondation Etzion, un groupe qui finance des projets dans la colonie de Goush Etzion. L'organisme à but non lucratif a également donné 5 000 dollars à Etzion en 2012 et 10 000 dollars en 2013.

Il a également fait don de 5 000 dollars à Ohr Torah Stone, un programme cadre de projets d'éducation menés dans la colonie d'Efrat. Le fondateur d’Ohr Torah Stone est le rabbin Shlomo Riskin, qui a félicité Trump pour sa victoire.

« Trump parle très différemment d'Israël et de notre Premier ministre, et appuie la nécessité de transférer l'ambassade américaine ici à Jérusalem, donc j'ai beaucoup d'espoir », a-t-il déclaré.

Les Kushner ont apporté de nombreuses autres contributions à des projets israéliens, y compris à des groupes qui soutiennent l'armée israélienne.

Selon le rapport d’Haaretz, la fondation familiale a également donné de l'argent à plusieurs organisations juives aux États-Unis, dont 30 000 dollars à des groupes dirigés par le mouvement ultra-orthodoxe Chabad.

 

Traduit de l’anglais (original).

 

http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-famille-du-gendre-de-trump-donn-de-largent-des-colonies-ill-gales-en-cisjordanie

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10 décembre 2016 6 10 /12 /décembre /2016 08:46
Les Palestiniens d’Acre face à des pressions israéliennes croissantes en vue de leur expulsion
 
 
#OccupationPalestine

Les habitants palestiniens de la vieille ville d’Acre se battent pour conserver leur identité et leur propriété en dépit d’une gentrification rapide

 
La ville portuaire d’Acre, dans le nord d’Israël, est un site classé au patrimoine mondial qui se transforme rapidement en un centre touristique majeur, mais les habitants palestiniens affirment ne pas en bénéficier (MEE/Jenny Nyman)
Jenny Nyman's picture
9 décembre 2016
Last update: 
Friday 9 December 2016 13:40 UTC
Dernière mise à jour : 
09 décembre 2016
 

ACRE, Israël – Les habitants palestiniens de la vieille ville d’Acre, dans le nord d’Israël, font face à une lutte continue et de plus en plus intense contre les efforts israéliens visant à les faire quitter la ville. Alors que l’identité et le patrimoine palestiniens de la vieille ville sont peu à peu obscurcis, les habitants sont obligés de partir pour laisser place à de riches investisseurs et à des projets touristiques.

 

 


L’ancien marché d’Acre (MEE/Jenny Nyman)

 

Située sur la côte méditerranéenne, dans le nord d’Israël, la ville portuaire d’Acre est l’une des plus anciennes de la région et comporte des signes d’un peuplement continu datant de 4 000 ans. En raison de son histoire riche, associant un patrimoine arabe, croisé et ottoman, elle est devenue en 2001 un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pendant l’invasion israélienne d’Acre en 1948, environ trois quarts de la population majoritairement palestinienne de la ville ont été déplacés. Aujourd’hui, la plupart des habitants vivant à l’intérieur des remparts historiques de la vieille ville sont des « déplacés internes » palestiniens. Forcés de quitter leurs villes et leurs villages en 1948, ils sont néanmoins restés à l’intérieur des frontières d’Israël et font maintenant partie du million et demi de Palestiniens ayant la nationalité israélienne.

 

 


La plupart des bâtiments de la vieille ville ont été saisis par Israël en 1948 (MEE/Jenny Nyman)

 

Alors que la population s’enfuyait, la majorité des habitations de la vieille ville d’Acre ont été confisquées par Israël en 1948 et placées sous le contrôle de la compagnie nationale du logement, Amidar. Jusqu’aujourd’hui, la plupart de ces bâtiments sont administrés par Amidar, qui les loue aux habitants locaux. « Amidar joue un rôle majeur lorsqu’il est question de déplacer la population palestinienne de la vieille ville », affirme Jihad Abu Raya, avocat.

 

 


Fenêtre condamnée d’une habitation (MEE/Jenny Nyman)

 

Par exemple, Amidar refuse souvent de délivrer des permis aux habitants pour effectuer des rénovations ou réparer des détériorations dangereuses. Et lorsque la compagnie émet des permis de rénovation, ceux-ci sont conditionnés au recours à des entreprises spécifiques qui facturent des prix exorbitants. Au final, les habitations sont déclarées « dangereuses » et les habitants sont expulsés. Les bâtiments sont ensuite mis sur le marché privé à des prix qui les relèguent au rang de rêves pour la population locale, explique-t-il.

 

 


Un homme parcourt une rue étroite de la vieille ville (MEE/Jenny Nyman)

 

Amidar est également connue pour ne pas collecter le loyer de ses locataires depuis plusieurs années, accumulant des dettes importantes que les habitants appauvris sont incapables de payer. Bien que les chiffres exacts ne soient pas disponibles, Abu Raya estime que la population totale de la vieille ville a déjà chuté de 8 000 à environ 3 000 habitants au cours des vingt dernières années et que plus de 200 ordres d’expulsion menacent actuellement des habitations du secteur.

 

 


« Boutique à vendre » à Acre (MEE/Jenny Nyman)

 

Même les propriétaires font face à de fortes pressions afin qu’ils vendent et déménagent. Alors que la vague de gentrification qui balaie la vieille ville a suscité une montée en flèche des prix des logements, la population locale est également confrontée à des difficultés socio-économiques et à des services de piètre qualité. Beaucoup sont donc tentés de vendre leur propriété. « Les gens sont poussés à ressentir que cet endroit ne vaut pas vraiment le coup et à ne pas voir qu’ils vendent un vrai trésor », explique Hazar Hijazi, qui a grandi dans la vieille ville.

 

 


Mosquée dans la vieille ville d’Acre (MEE/Jenny Nyman)

 

La vieille ville d’Acre renferme également un certain nombre de sites historiques et religieux importants qui ont été placés sous la protection du waqf islamique en 1948. Cependant, le waqf a ensuite remis le contrôle d’une grande partie de ces sites à la Société de développement d’Acre, qui relève de l’autorité du ministère israélien du Tourisme et qui gère un programme intensif visant à établir la vieille ville d’Acre en tant que destination touristique exclusive.

 

 


Le site impressionnant de Khan al-Umdan situé à Acre est fermé et à l’abandon (MEE/Jenny Nyman)

 

Les projets comprennent notamment le développement de boutiques et de restaurants haut de gamme et la transformation de sites historiques tels que le Khan al-Umdan en de grands hôtels de luxe. En outre, le statut de site classé au patrimoine mondial accordé par l’UNESCO contribue à l’avancement de ces projets dans la mesure où l’organisation onusienne apporte des fonds et des investissements pour des projets de développement à grande échelle principalement réalisés par des sociétés israéliennes ou internationales.

 

 


Un homme vend du poisson sur le marché arabe de la vieille ville (MEE/Jenny Nyman)

 

Bien que les objectifs annoncés par la Société de développement d’Acre incluent le fait de « permettre des conditions de logement et de vie de qualité pour la population de la vieille ville d’Acre », la réalité sur le terrain semble différente.

Les habitants palestiniens ressentent rarement les avantages des projets de développement réalisés dans la ville. Au contraire, ils voient leur patrimoine et leur mode de vie être délibérément obscurcis par une industrie du tourisme contrôlée par Israël, tandis que leurs commerces sont privés de clients et éprouvent des difficultés à concurrencer ceux qui ciblent les touristes aisés.

 

 


Des touristes lisent le menu d’un restaurant appartenant à des Israéliens dans le bazar turc d’Acre (MEE/Jenny Nyman)

 

« Les guides touristiques israéliens font affaire avec des propriétaires de restaurants qui sont prêts à les payer pour qu’ils amènent des groupes de touristes pour un repas », déplore le propriétaire d’un petit restaurant local. « Les guides ont donc un repas gratuit et gagnent de l’argent en même temps, tandis que nous perdons nos clients. »

 

 


Une famille juive marche le long du port d’Acre (MEE/Jenny Nyman)

 

Alors que les Palestiniens continuent de s’accrocher à leur culture et à ce qu’ils ont quitté, la vieille ville d’Acre se transforme rapidement. « Je pense que l’avenir d’Acre ressemblera à celui de Jaffa, affirme Abu Raya. Cela signifie que la majeure partie de la population arabe sera déplacée. »

 

Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation

 

http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/les-palestiniens-d-acre-face-des-pressions-isra-liennes-croissantes-en-vue-de-leu

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10 décembre 2016 6 10 /12 /décembre /2016 08:35

UN criticises Israel settlement law that would legalise 4,000 West Bank homes

 

 

United Nations high commissioner for human rights says bill to retroactively legalise settler homes is a clear violation of international law

 

The UN human rights chief has strongly criticized a bill in Israel that would legalise some 4,000 settler homes in the occupied West Bank, saying it would clearly violate international law.

Israeli lawmakers voted on Wednesday to advance the bill, which would retroactively legalise settler homes built on private Palestinian land.

“I strongly urge lawmakers to reconsider their support for this bill, which if enacted, would have far-reaching consequences and would seriously damage the reputation of Israel around the world,” said UN high commissioner for human rights Zeid Ra’ad Al Hussein.

He pointed out that “in enabling the use of land privately owned by Palestinians for Israeli settlements without the owners’ consent, this legislation would violate international law.

“Israel as the occupying power, must respect the private property of Palestinians, regardless of whether or not compensation is provided,” he said in a statement.

Some 400,000 Israeli settlers currently live in the West Bank, excluding annexed east Jerusalem, along with 2.6 million Palestinians.

The United States, UN officials and the European Union have warned that continued settlement building is eating away at the possibility of a two-state solution to the conflict.

All Israeli settlements are viewed as illegal under international law and major stumbling blocks to peace efforts as they are built on land the Palestinians see as part of their future state.

Israel differentiates between those it has authorised and those it has not. The bill would legalise nearly 4,000 settler homes built on private Palestinian land, according to settlement watchdog Peace Now.

“All Israeli settlements – whether outposts built without formal approval but often with the support of the Israeli authorities and which are currently illegal under Israeli law, or settlements approved by Israel – are clearly and unequivocally illegal under international law and constitute one of the main obstacles to peace,” Zeid said.

“They are also the principal cause of a wide range of human rights violations inside the occupied West Bank, including East Jerusalem,” he said.

Fifty-seven members of the parliament, or Knesset, voted Wednesday to approve the draft legislation in the first of three readings, while 51 were against it.

Key figures in Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s coalition, considered the most right-wing in Israeli history, openly oppose a Palestinian state.

Education Minister Naftali Bennett, the bill’s main backer, has advocated annexing most of the West Bank, like other Israeli religious nationalists who point to the Jewish connection to the land from biblical times.

 

https://www.theguardian.com/world/2016/dec/08/un-criticises-israel-settlement-law-west-bank

 

 

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 07:37

Biens juifs en déshérence : Israël, ce mauvais élève

Alors même que le pays fait pression sur des États pour que les biens des victimes de la Shoah soient rendus aux héritiers légitimes, Israël est à la traîne.

 
 
 
 
Publié le | Le Point.fr
 
 
Seuls 15,6 % des biens en Israël ayant appartenu à des juifs disparus dans la Shoah ont été rendus aux héritiers légitimes.  © BOB DEWEL / ONLY WORLD / ONLY FRANCE
 
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    9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 07:32
    À Jérusalem, l’assurance devient de l’extorsion
     
     
     
    20 h 01 min

    Johara Baker – The Electronic Intifada – 28 novembre 2016

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    Les nouvelles réglementations ajoutent un autre obstacle que les Palestiniens doivent franchir pour protéger leur droit de vivre à Jérusalem. (Saeed Qaq – APA Images)

    Plus tôt dans l’année, de nouvelles réglementations ont été rendues obligatoires pour tous les résidents palestiniens de Jérusalem ayant des autorisations provisoires de regroupement familial pour qu’ils souscrivent une assurance maladie israélienne.

    La loi, qui est entrée en vigueur le 1er août, impose aux personnes concernées une cotisation mensuelle en plus d’un important rappel non récurrent antidaté.

    Elle a déclenché un tollé de colère chez les Palestiniens de Jérusalem qui la voient comme une nouvelle tentative de la part des autorités israéliennes pour cibler leur communauté et faire que leur existence pourtant précaire dans la ville soit remise en cause.

    Premièrement, la loi ne touche que ces milliers de Palestiniens qui ont la carte d’identité verte de Cisjordanie, qui ne peuvent entrer dans Jérusalem qu’avec une autorisation israélienne, qui ont une épouse ou un époux détenteur de la carte d’identité bleue, et qui sont résidents permanents de la ville. Le statut de résident permanent a été imposé à la population palestinienne après qu’Israël eut occupé la moitié orientale de Jérusalem, et qu’il l’eut finalement annexée – en violation du droit international – au territoire sur lequel l’État a été déclaré en 1948.

    Les détenteurs de la carte d’identité verte vivent dans la ville sous des conditions déjà difficiles, craignant en permanence que leur autorisation de rester dans la ville – et par conséquent, avec leurs familles – leur soit retirée, Israël ayant déjà annulé les droits de résidence d’au moins 14 000 Palestiniens depuis 1967.

    Chaque année, ces personnes doivent faire la preuve à la satisfaction des bureaucrates du ministère de l’Intérieur israélien que leur « centre de vie » est bien Jérusalem. Il ne leur suffit pas, autrement dit, d’être marié à une personne détentrice de la carte d’identité de Jérusalem pour détenir des droits dans la ville. Il leur faut encore prouver en permanence qu’ils résident dans la ville ; qu’ils s’acquittent d’impôts dans la ville, notamment de l’Arnona ou de l’impôt foncier ; qu’ils travaillent dans la ville ; que leurs enfants y vont à l’école.

    Et ça ne s’arrête pas là. Les époux-ses et les enfants doivent également prouver qu’ils sont inscrits auprès d’une société d’assurance maladie et que leur conjoint travaille dans la ville. Si la famille ne répond à aucune de ces exigences, alors la visite annuelle au ministère de l’Intérieur israélien pour le renouvellement de leur autorisation peut très bien se terminer avec un tampon de rejet.

     

    Une cotisation antidatée

    Voyons la nouvelle réglementation. Le problème immédiat auquel beaucoup sont confrontés est qu’ils n’ont tout simplement pas été informés de ces nouvelles réglementations. Les sociétés d’assurances disent avoir envoyé des lettres aux détenteurs du droit de résidence israélien, dans chaque famille concernée, lettre adressée au conjoint qui a l’autorisation de résidence.

    Mais, affirme Nasrat Dakwar, avocat de la Société de St Yves, un centre catholique pour les droits de l’homme, si des lettres ont été envoyées, alors beaucoup n’ont pas été reçues.

    Puis il y a la redevance. Les lettres – reçues ou non – informaient les époux des détenteurs de la carte d’identité bleue qu’ils avaient 60 jours à compter du 1er août pour payer un rappel de cotisations de 7695 NIS (nouveau shekel israélien, près de 1900 €), en plus d’une nouvelle cotisation mensuelle de 285 NIS (70 €) pour pouvoir être enregistrés pour une assurance maladie complète.

    Aucune explication n’était fournie quant à la raison de cet énorme rappel de cotisations qui leur était imposé, et aucun destinataire n’était pleinement informé que ce paiement était obligatoire.

    Il sera certainement difficile pour beaucoup de s’en acquitter. Selon une étude réalisée en 2015 par l’Association pour les droits civils en Israël, un taux stupéfiant de 75 % des Palestiniens de Jérusalem vivent dans la pauvreté. L’Institut national d’assurance d’Israël considère qu’une personne vit en dessous du seuil de pauvreté si elle gagne moins de 792 dollars (738 €) par mois.

    Rana, du village de Beitin près de Ramallah en Cisjordanie, est mariée depuis 15 ans à un Jérusalémite. Elle vient seulement de découvrir, auprès d’une amie, les nouvelles réglementations pour l’assurance maladie, dit-elle, elle n’a rien reçu de la poste.

    « C’est une charge financière bien sûr », dit cette mère de quatre enfants. « Je ne sais pas comment les gens vont pouvoir payer. Nous payons, même en plusieurs versements. Mais nous n’avons pas le choix ».

    Elle n’a vraiment pas le choix. Dawkar dit que non seulement il est devenu obligatoire pour tous les Palestiniens ayant une autorisation de résidence de se faire inscrire auprès d’une société d’assurance maladie, mais ils se retrouveront inscrits, qu’ils l’aient fait eux-mêmes ou non.

    Si les gens laissent passer la date limite des 60 jours pour leur paiement, les sociétés médicales israéliennes enregistreront leur nom à leur insu. Quand finalement, celui ou celle qui est « client » sans le savoir le découvre, ses dettes se sont déjà accumulées.

    « Le pire, c’est que si vous avez finalement les moyens de payer les premiers 7695 NIS un mois ou deux après la date limite, il vous faudra alors payer les intérêts pour le retard, et aussi, attendre deux mois supplémentaires pour avoir droit à de réels services médicaux », dit Dakwar.

    « Ils vous maintiennent dans une spirale de dettes, sans les services, et c’est une situation énormément difficile pour beaucoup ».

     

    Des rappels de cotisations

    Le deuxième piège est que la loi diffère pour les Palestiniens ayant une carte d’identité de Cisjordanie selon qu’ils sont mariés à des résidents permanents de Jérusalem, comme Rana, ou que leur conjoint est citoyen israélien. Plus particulièrement, ces derniers n’ont à payer qu’un rappel de redevance de 450 dollars (420 €).

    « Israël a quelque chose qu’il appelle « procédure douce » pour ceux qui souhaitent obtenir l’autorisation de résidence israélienne, à Jérusalem ou en Israël. Pour ceux qui sont mariés à un résident de Jérusalem, cette période est de 27 mois à partir du moment où la demande de regroupement familial est acceptée par le ministère de l’Intérieur israélien ; ces demandeurs reçoivent alors ce qui est appelé un permis B1. Pour les personnes mariées à un citoyen israélien, le temps d’attente est seulement de six mois » explique Dakwar.

    C’est ce qui explique la divergence entre les conjoints des résidents permanents de Jérusalem dont le rappel de cotisation est évalué à 285 NIS (70 €) multiplié par 27, et les citoyens israéliens qui ne doivent payer que l’équivalent de six mois d’assurance.

    En 2003 cependant, le parlement israélien a adopté une ordonnance temporaire, constamment renouvelée, qui gèle tout droit au regroupement pour les Palestiniens, leur rendant impossible l’obtention d’une carte d’identité de Jérusalem ou de la citoyenneté israélienne. Ainsi, les 27 mois sont hors propos en termes d’obtention d’une autorisation de résidence permanente.

    La Société de St Yves a déposé un recours contre cette disposition de la loi que ses avocats qualifient de discriminatoire, devant la Haute Cour israélienne.

    La loi n’est pas seulement partiale à l’encontre des résidents permanents de Jérusalem, dit Dakwar, elle est aussi injuste, étant donné qu’aucun service médical n’a été reçu durant cette période. « Tout compte fait, vous payez rétroactivement pour 27 mois d’une assurance maladie que vous n’avez jamais reçue » dit Dakwar.

    L’avocat Mohammad Abbassi, du Centre d’aide juridique et des droits de l’homme de Jérusalem, affirme qu’il existe un autre problème avec cette nouvelle loi.

    « La plupart des résidents permanents ont déjà signé en privé avec une société d’assurance maladie, et déjà payé une cotisation mensuelle » explique-t-il. « La nouvelle loi ne prend pas en considération les montants ainsi acquittés au cours des mois ou des années où ils étaient membres. En réalité, beaucoup de gens payent le double pendant un certain temps ».

    Ceci est vrai pour Rana, qui a été cliente des services de santé israéliens Meuhedet pendant trois ans, et qui a payé des cotisations mensuelles pour toute cette période. De plus, elle détient en décembre une carte d’identité de Jérusalem temporaire du fait que sa demande de regroupement familial a été accordée avant 2002, une disposition récemment introduite par le ministère de l’Intérieur israélien.

    Elle a pourtant payé les 2000 dollars (1864 €), disant qu’elle ne voulait pas risquer son statut de Jérusalem, notamment donner l’occasion à Israël d’annuler totalement sa procédure de regroupement familial.

     

    Autoriser seulement le bon type de Palestinien

    Même si Dakwar et Abbassi affirment que les nouvelles réglementations pour l’assurance maladie n’ont rien à voir avec le processus de regroupement familial, les craintes de Rana ne sont pas infondées. Israël a retiré à moult reprises l’autorisation de regroupement familial à des Palestiniens de Jérusalem pour une foule de raisons, comme avoir un membre de la famille impliqué dans des attaques contre des Israéliens.

    Et certaines sociétés semblent se saisir de ces craintes. Dakwar indique que des prospectus anonymes ont été distribués dans Jérusalem-Est, avertissant les gens que leur processus de regroupement familial serait interrompu s’ils ne payaient pas immédiatement.

    « Il n’y avait aucun nom au bas des prospectus, mais nous savons tous qui c’était » dit-il, se référant aux sociétés d’assurance maladie israéliennes. « C’était de la pure intimidation ».

    Lui et Abbassi pensent que le motif derrière la loi est purement monétaire.

    « Elles veulent faire de l’argent, et en la rendant obligatoire, elles le font couler à flot » souligne Dakwar.

    « L’idée (de l’assurance maladie pour les résidents) est bonne d’une manière générale », dit-il. « C’est sa mise en œuvre qui ne l’est pas ».

    Si finalement Rana a bien obtenu une carte d’identité temporaire pour Jérusalem – valable pour deux ans avant qu’un nouvel examen soit effectué pour décider s’il peut lui être accordé une autorisation de résidence permanente -, les 2000 dollars qu’elle a payés ne lui seront pas rendus. Ce qui fait l’objet d’une autre réclamation que, indique Dakwar, St Yves a soulevé devant le ministre de la Santé israélien.

    Mais Rana soutient qu’il y a dans la loi plus que d’essayer simplement de gagner plus d’argent.

    « Israël veut d’un certain type de Palestinien à Jérusalem et c’est un moyen pour arriver à cet objectif. Les Israéliens veulent de ceux qui ont les moyens d’alimenter financièrement l’occupation, et ils veulent qu’ils restent ensuite aussi effacés que possible pour qu’ils ne sabotent pas leur statut dans la ville ».

    Rana a choisi de ne pas utiliser son nom de famille en raison de son futur entretien au ministère de l’Intérieur israélien. Ses sentiments en reflètent des milliers d’autres qui font profil bas dans la ville, simplement pour ne pas être chassés de leurs maisons.

    Le plan d’Israël, cependant, n’est pas non plus infaillible. Les gens vont payer de lourdes cotisations d’assurance maladie, ils payeront leurs impôts Arnona et des loyers élevés, et ils supporteront les sévères mesures israéliennes particulières au secteur oriental de la ville.

    Ils le feront aussi pour prouver autre chose : que Jérusalem est leur foyer, et qu’ils ne partiront pas.

    Joharah Baker est une auteure indépendante qui a travaillé avec des médias palestiniens, régionaux et internationaux. Elle est également traductrice pour un certain nombre d’organisations palestiniennes.

    Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine

    Source: Electronic Intifada

     

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2016/12/07/a-jerusalem-lassurance-devient-de-lextorsion/

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    8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 05:29
    Hollande propose d'organiser une rencontre Nétanyahou-Abbas à Paris
     
     
     
    • Par Cyrille Louis
    • Mis à jour                                                                   
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    INFO LE FIGARO - François Hollande veut recevoir les deux hommes à l'issue de la conférence de paix qui doit se tenir avant Noël. Le premier ministre israélien a assuré mercredi qu'il excluait un tel entretien si la conférence se tenait comme prévu.

    Correspondant à Jérusalem

    La France prévoit toujours d'organiser une conférence internationale pour la paix au Proche-Orient avant Noël. Loin de se laisser décourager par l'accueil glacial des dirigeants israéliens, François Hollande espère réunir dans la foulée Benyamin Nétanyahou et Mahmoud Abbas à Paris afin de leur en exposer les conclusions. Le premier ministre israélien a opposé mercredi un «non conditionnel» à la proposition française, précisant à François Hollande qu'il n'envisagerait un tel entretien que si Paris renonce à organiser la conférence, à laquelle Israël est fermement opposé.

    Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, avait confirmé plus tôt dans la journée que Paris s'activait pour organiser «le plus vite possible» un rencontre, évoquant «un travail de préparation et de conviction» en cours. La proposition du locataire de l'Élysée avait simultanément été notifiée en début de semaine à Mahmoud Abbas. «Le président a immédiatement répondu qu'il est prêt à participer à cette rencontre», confie un responsable de l'Organisation de libération de la Palestine.

    L'initiative d'un sommet bien accueillie par de nombreux pays

    Parallèlement à ces démarches, le Quai d'Orsay a commencé à sonder la cinquantaine de pays et d'organisations internationales qui seront conviées à la conférence de Paris afin d'identifier une date qui convienne au plus grand nombre. Celle du 21 décembre a été avancée, mais les diplomates français planchent aussi sur le 22 ou le 23. La réunion à proprement parler se déroulera vraisemblablement sans les deux protagonistes du conflit. Les Israéliens refusent en effet de participer à une initiative qu'ils jugent contreproductive, et la France craint que cet exercice n'apparaisse déséquilibré s'il se déroule en présence des seuls Palestiniens.

    Le diplomate Pierre Vimont, qui a été chargé de piloter l'initiative française, s'est tout récemment rendu aux États-Unis, en Russie ainsi qu'en Jordanie pour y jauger le soutien dont elle bénéficie. Il a retiré de ses entretiens le sentiment que de nombreux pays approuvent l'organisation d'une conférence avant la fin de l'année, en dépit des lourdes incertitudes que fait peser l'élection de Donald Trump. «Nos partenaires sont d'accord pour considérer qu'il est important de rappeler notre attachement commun à la solution des deux États, confie un diplomate français, ainsi que de travailler à sa préservation.»

    Privilégier une solution à deux États

    Le secrétaire d'État John Kerry, qui avait longuement hésité avant de confirmer sa participation à une première réunion organisée le 3 juin dernier à Paris, réserve pour l'heure sa réponse. La France compte par ailleurs sur la présence de la Russie, des grands pays arabes, de l'Union européenne et de la Chine. Une réunion de hauts fonctionnaires sera organisée peu avant la conférence ministérielle afin de préparer les termes du communiqué final. Les diplomates français souhaiteraient que celui-ci appelle à régler le conflit sur la base de la solution des deux États, et fasse référence aux frontières du 4 juin 1967 ainsi qu'aux principales résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations-Unies.

    Les ministres présents à la conférence prendront par ailleurs connaissance des travaux effectués ces derniers mois par les groupes de travail chargés de plancher respectivement sur les possibilités d'aide économique aux parties, le renforcement des institutions palestiniennes et l'implication des sociétés civiles dans la recherche d'une solution politique. «Inviter Benyamin Nétanyahou et Mahmoud Abbas pour leur présenter le fruit de ces réflexions est une façon de montrer ce que la communauté internationale est disposée à mettre sur la table le jour où ils décideront de reprendre les négociations», estime un diplomate française, avant de reconnaître que «les choses ne sont probablement pas mûres».

     
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    8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 05:27
    La France souhaite organiser la deuxième conférence pour la paix au Proche-Orient le 21 décembre
     
     

    Le contexte est extrêmement défavorable et les attentes minimes, d’autant que la visibilité demeure nulle sur les intentions américaines.

    LE MONDE | | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)

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    image: http://s2.lemde.fr/image/2016/12/06/534x0/5044384_7_dac6_lors-de-l-initiative-pour-la-paix-au_57ae86f8a401ab1800f13e2eefbed6e4.jpg

     

     

    Les invitations officielles ne sont pas encore lancées, car les agendas des participants sont complexes à coordonner. Mais la France souhaite organiser le 21 décembre une deuxième conférence sur le Proche-Orient, après celle du 3 juin. Contrairement à des rumeurs relayées par la presse israélienne ces dernières semaines, l’Elysée n’a pas renoncé à cette initiative. L’objectif est de refuser l’acte de décès de la solution à deux Etats et de mobiliser les bonnes volontés, parmi les puissances qui comptent, pour encourager les protagonistes. Mais le contexte est extrêmement défavorable et les attentes sont minimes, d’autant que la visibilité demeure nulle sur les intentions américaines.

    L’envoyé spécial de la France, Pierre Vimont, a multiplié les déplacements auprès des différents acteurs de ce dossier impossible. Le diplomate était récemment à Moscou, à Washington et au Caire, et s’est entretenu avec les Jordaniens.

     

    Trois groupes de travail ont été mis en place après la conférence de juin. Le premier s’est penché sur les conditions de l’émergence d’un Etat palestinien ; le second, sur les incitations économiques pour les protagonistes, notamment de la part de l’Union européenne ; le troisième, sur le dialogue avec les ONG et la société civile. Leurs propositions devraient être adoptées au cours de la réunion du 21 décembre, pour exprimer un consensus.

    Il s’agit aussi de donner de la matière à la future administration Trump, dont les intentions au Proche-Orient demeurent nébuleuses. Le président élu s’est engagé à déménager l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, ce qui serait une cassure dans la ligne diplomatique de son pays depuis des décennies. Mais aucune confirmation n’est encore tombée

    Rejet de l’initiative diplomatique française

    Benyamin Nétanyahou fait preuve d’une prudence inhabituelle, retenant son souffle avant l’entrée en fonction de Donald Trump, dont l’entourage est pro-israélien. Le premier ministre a rejeté sans surprise l’initiative diplomatique de la France, refusant toute participation israélienne à la deuxième conférence.

    Paris cherche une façon de transmettre les résultats de la prochaine réunion aux deux protagonistes du conflit, en les invitant en dehors de l’enceinte où prendront place la trentaine de participants, ou bien en dépêchant un représentant, à Ramallah et à Jérusalem, dans les jours qui suivront.

    Mais l’attention de M. Nétanyahou est plutôt focalisée sur Washington. Depuis des mois, les spéculations vont bon train au sujet de la volonté de Barack Obama de prendre une ultime initiative dans ce dossier, qui constitue l’un de ses échecs en matière de politique étrangère. Plusieurs hypothèses ont circulé. Un simple discours, fort en symboles mais vide de conséquences. Un soutien ou une abstention au Conseil de sécurité de l’ONU sur une résolution dénonçant la colonisation israélienne en Cisjordanie.

    En 2011, Washington avait brandi son veto contre un texte de cette nature. Les Palestiniens souhaitent à nouveau déposer un projet similaire, mais leurs alliés arabes expriment des réserves sur le calendrier, qui ne serait pas favorable. Le comité de la Ligue arabe (Maroc, Egypte, Autorité palestinienne, Jordanie) se réunira après le 15 décembre pour prendre position.

    Impuissance américaine

    Enfin, la dernière option possible, la plus audacieuse, eut été pour Washington de déposer au Conseil de sécurité un projet de résolution gravant dans le marbre les paramètres d’une solution négociée au conflit israélo-palestinien. Mais au Quai d’Orsay, le scepticisme règne. « L’administration américaine est moins tentée de prendre une initiative qu’avant l’élection de novembre, dit un diplomate. Obama souhaite une transition calme et sereine, même si John Kerry aimerait beaucoup faire quelque chose. »

    Le secrétaire d’Etat, à la fois passionné et exaspéré par ce dossier, n’a pas fait dans la langue de bois lors du forum Saban à Washington, le 4 décembre. Il a reconnu une forme d’impuissance américaine devant l’avancée de la colonisation, avec notamment 20 000 nouveaux colons au-delà de la barrière de sécurité, depuis l’élection de Barack Obama en 2008. John Kerry a précisé qu’il avait eu, dans ses fonctions, 130 heures de conversation, pour un total de 375 entretiens officiels, avec Benyamin Nétanyahou.

    Mais la droite israélienne s’est engagée dans une voie opposée aux négociations de paix. M. Kerry a rejeté l’idée que le conflit avec les Palestiniens pouvait être relégué à l’arrière-plan des relations régionales de l’Etat hébreu. « Il n’y aura pas d’avancée et de paix séparée avec le monde arabe sans un processus palestinien et une paix palestinienne, a-t-il dit. Chacun doit comprendre cela. C’est la dure réalité. »

     

     

    r http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/12/06/la-france-souhaite-organiser-la-deuxieme-conference-pour-la-paix-au-proche-orient-le-21-decembre_5044386_3218.html#1BexC235LyY8GuuH.99

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    7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 08:27

    Les absents

    4/5
    Paysages avec figures absentes
    24.11.2016
     
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    7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 08:25
    Récapitulatif de l’impact de BDS en 2016
    dimanche 4 décembre 2016 par Palestinian BDS National Committee

    Les Palestiniens et les défenseurs de la liberté, la justice et l’égalité pour les Palestiniens se souviendront de cette année 2016, entre autre choses comme de l’année où Israël aura mené une guerre sans merci contre le mouvement BDS mondial, lancé par les Palestiniens pour les droits des Palestiniens, dans une tentative désespérée pour l’écraser.

    A cet égard, on se souviendra également de 2016 comme de l’année d’un échec spectaculaire d’Israël, alors que BDS n’a cessé de s’étendre et que son impact sur le régime israélien d’occupation, de colonialisme de peuplement et d’apartheid s’intensifiait.

     

     

    En 2016, Israël a déployé d’énormes actifs financiers, un espionnage intensif, une propagande bien huilée, du cyber « sabotage » et, avec encore plus d’intensité, une guerre juridique contre les défenseurs des droits de l’Homme et les réseaux BDS.

    Très contrarié par l’extension de BDS en Occident, en Amérique latine, dans le monde arabe, en Afrique du Sud et dans une partie de l’Asie, Israël a espéré mettre à profit son énorme influence sur le Congrès et les parlements des États Unis, ainsi que sur les gouvernements de la France, du Royaume Uni et du Canada entre autres, pour interdire BDS. Israël a essayé de stigmatiser, de diaboliser et, dans certains cas, de délégitimer BDS par le haut, après avoir échoué à écraser le mouvement au niveau de la population et de la société civile mondiales.

    Tout au long de cette année, BDS est devenu de plus en plus fort.

    D’importantes multinationales, dont Orange et CRH, ont abandonné leur implication dans des projets israéliens qui empiètent sur les droits des Palestiniens. Cet abandon a suivi la sortie de Veolia d’Israël en 2015 après que cette société ait perdu des offres de milliards de dollars à cause des sept ans de campagne BDS.

    Également cette année, des dizaines de conseils municipaux, principalement en Espagne, se sont déclarés « Zones Libres d’Apartheid », et d’importantes églises des Etats Unis ont retiré leurs investissements des banques israéliennes ou de sociétés internationales qui soutiennent l’occupation.

    BDS a par ailleurs renforcé ses coalitions intersectionnelles de principe avec, entre autres, les mouvements pour la justice raciale, économique, de genre et climatique à travers le monde.

    Une victoire exceptionnellement remarquable pour le mouvement BDS en 2016 fut qu’il a réussi à gagner du soutien pour le droit de boycotter Israël, en soutien des droits des Palestiniens selon le droit international, de la part de l’Union Européenne, du gouvernement de la Suède, des Pays Bas et d’Irlande, ainsi que d’Amnesty International, de l’Union Américaine pour les Libertés Civiques, de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme et de centaines de partis politiques, de syndicats et de mouvements sociaux du monde entier.

    La logique d’apaisement du régime israélien d’oppression a commencé à céder la place à la logique d’une pression internationale soutenue qui a prouvé son efficacité dans le combat pour mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud. Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, par exemple, a adopté, dans sa réunion du mois de mars, la décision de créer une base de données de toutes les sociétés israéliennes et internationales qui sont complices et profitent du régime israélien d’occupation. Ce remarquable développement a rendu nerveuses de nombreuses sociétés impliquées dans les graves violations du droit international par Israël.

    La liste chronologique ci-dessous résume quelques uns des indicateurs les plus significatifs de l’impact, direct et indirect, de BDS dans différents domaines.

    Janvier

     

     

    Orange laisse tomber son affiliation à Israël après une intense campagne BDS en Egypte et en France.

    L’Église Méthodiste Unie se désinvestit des banques israéliennes qui financent l’occupation.

    Des centaines d’universitaires du Brésil et d’Italie rejoignent le boycott académique d’Israël.

    Février

    BDS va jusqu’aux Oscars, demandant aux nommés de renoncer au voyage de propagande en Israël.

    La société de sécurité G4S perd un important contrat en Colombie.

    En Espagne, la province de Cordoue se déclare Zone Libre d’Apartheid Israélien et approuve la coopération avec le mouvement BDS.

    Le Conseil Palestinien des Organisations de Droits de l’Homme (PHROC) défend le droit de pratiquer le BDS contre Israël parce que protégé par la législation internationale.

    Mars

    La Suède devient le premier Etat européen à reconnaître le droit au BDS contre Israël.

    Les organisations, centres et associations de femmes palestiniennes appellent les femmes et les féministes du monde entier, ainsi que les organisations et collectifs de femmes, à souscrire à l’Appel BDS.

    L’UNICEF en Jordanie met fin à son contrat avec G4S.

    Le Syndicat du Collège de l’Université de Londres vote le soutien à BDS.

    G4S annonce des plans de sortie du marché israélien, mais la compagne BDS contre lui continue.

    Des dizaines d’universitaires de l’université Columbia (NewYork) appellent au désinvestissement du système israélien d’assujettissement.

    Avril

     

     

    Amnesty International soutient le droit des défenseurs des droits fondamentaux des Palestiniens engagés dans BDS, condamnant les menaces d’atteintes physiques et de privation des droits fondamentaux portées contre eux par Israël.

    La province brésilienne de Bahia annule son accord de coopération avec la compagnie des Eaux Mekorot de l’Israël d’apartheid.

    Les étudiants de la faculté de Droit de l’université du Chili votent très majoritairement pour BDS.

    L’alliance des Baptistes (USA) se désinvestit des sociétés qui profitent de l’occupation israélienne.

    UNOPS devient la troisième agence de l’ONU à abandonner G4S.

    Les partis néerlandais D66 et Gauche Verte appellent à des sanctions contre Israël.

    L’association des étudiants de premier cycle de l’université de Chicago vote sans restriction en faveur du désinvestissement des sociétés qui profitent des violations des droits de l’Homme par Israël.

    Mai

    Le géant du sport Reebok annule un modèle de baskets célébrant « l’indépendance » d’Israël.

    Les gouvernements néerlandais et irlandais défendent le droit au boycott d’Israël au nom de la liberté de parole et de la liberté d’association.

    La Conférence Catholique des Supérieurs Majeurs des Instituts Masculins des États Unis appelle au boycott des colonies israéliennes illégales.

    Le Parlement d’Ontario (Canada) rejette une loi anti BDS.

    La semaine Israël Apartheid de 2016 a été la plus importante jusqu’alors, des groupes de plus de 225 villes et campus universitaires ayant enregistré leur participation. Le développement de la semaine Israël Apartheid dans des pays d’Amérique Latine et dans le monde arabe est particulièrement stimulant.

    La campagne BDS marocaine convainc des dizaines de commerçants de boycotter les dattes israéliennes.

    Les plus gros syndicats britanniques exhortent G4S à cesser de profiter de l’occupation israélienne

    Le Secrétariat aux droits de l’Homme de la Fédération Uruguayenne des Travailleurs du Commerce et des Services appelle au boycott des produits israéliens et demande aux entreprises d’Uruguay de couper leurs liens avec l’apartheid israélien.

    L’Union des étudiants de deuxième cycle de l’Université de New York, qui fait partie de la section locale 2110 du syndicat UAW, rejoint BDS par un vote largement majoritaire. L’Association des Assistants d’Enseignement (section locale TAA/AFT 3220) de l’université du Wisconsin à Madison, le plus ancien syndicat d’étudiants de second cycle des États Unis, se prononce par un vote écrasant pour le désinvestissement des institutions étatiques israéliennes et des corporations internationales complices des violations des droits des Palestiniens.

    Le festival de la Semaine des écrivains de Listowel en Irlande rejette la demande de financement de l’ambassade d’Israël à Dublin.

    L’Union des étudiants d’une université canadienne d’Halifax vote la vente de ses investissements dans des sociétés soutenant les violations des droits de l’Homme par Israël, dont Toyota, Caterpillar, Teva et General Mills.

    Juin

    L’institution Publique du Koweït pour la Sécurité Sociale (PIFSS) se désinvestit de G4S.

    La Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) soutient le droit au BDS.

    356 organisations européennes de défense des droits de l’Homme, des églises, des syndicats et des partis politiques appellent l’UE à soutenir leur droit au boycott.

    Une large coalition de groupes de défense des droits civiques, des droits de l’Homme et de solidarité avec la Palestine aux États Unis, dont l’Union Américaine pour les Libertés Civiques (ACLU), soutient le droit au BDS en tant que forme de liberté d’expression protégée par la constitution.

    Le Conseil municipal de Bondy, près de Paris, adopte très largement un boycott des produits des colonies israéliennes.

    Le Centre Sud-africain pour l’Étude de la Violence et la Réconciliation retire sa participation à une conférence en Israël sur les études de génocide.

    Juillet

    L’Internationale Socialiste, une coalition majeure des partis socialistes de plus de 100 pays, reconnaît BDS comme stratégie efficace pour combattre l’occupation israélienne et le déni des droits des Palestiniens.

    Pharrell Williams, dix fois lauréat des Grammy Awards, annule son concert à Tel Aviv sans explication.

    L’Église Congrégationaliste Unitaire d’Afrique du Sud (UCCSA) adopte BDS.

    Des milliers d’universitaires et d’intellectuels arabes de la région du Golfe condamnent la normalisation avec le régime israélien d’oppression et souscrivent au boycott académique et culturel à son encontre.

    L’assemblée de l’Église presbytérienne des USA vote l’étude de l’appel au BDS et s’engage, avec ses auteurs, à faire appel au gouvernement américain pour qu’il reconsidère son aide militaire à Israël.

    Des dizaines de membres du Parlement européen exhortent l’UE à protéger le droit de défendre les droits des Palestiniens au moyen de la campagne BDS.

    L’éditorial du Los Angeles Times défend le droit au boycott comme forme protégée de la liberté d’expression.

    L’Assemblée Générale Universaliste Unitarienne a endossé le désinvestissement des sociétés complices de l’apartheid israélien.

    Des militants soutenus par les principales associations de défense des droits civiques empêchent une législation anti BDS de passer au sénat de l’État du Massachusetts.

    Le Bureau national Américain des Relations de Travail soutient le droit du syndicat des travailleurs de United Electrical (UE) à soutenir BDS.

    Le parti des Verts du Canada soutient le droit au BDS et adopte des mesures BDS contre l’occupation israélienne.

    Août

     

     

    Le Mouvement pour la Vie des Noir-e-s aux États Unis adopte des mesures de BDS contre l’occupation et le régime d’apartheid d’Israël.

    Le gouvernement portugais se retire d’un projet controversé d’entraînement de policiers avec la police israélienne.

    BDS laisse sa marque aux Jeux Olympiques de Rio.

    Septembre

    Des dizaines de conseils municipaux en Espagne, dont ceux de Grande Canarie, Séville, Cordoue et Sainte Eulalie à Ibiza, se déclarent « libres de l’apartheid israélien ».

    Le compositeur britannique Brian Eno refuse le droit d’interpréter sa musique à tout groupe sponsorisé par l’État israélien.

    Octobre

    La Haute Représentante de l’UE, Federica Mogherini, affirme que BDS est un droit, sous une intense pression de groupes de base et de députés.

    Selon des articles de presse israéliens, Beyoncé annule ses concerts à Tel Aviv, sans établir de lien entre sa décision et l’appel palestinien.

    En France, la section de la Confédération Générale du Travail, l’Institut National pour la Recherche Agricole (CGT-INRA) adopte BDS, malgré la répression de l’Etat contre le mouvement.

    Le conseil municipal d’Ivry-sur-Seine, une banlieue de Paris, vote à une large majorité la décision d’en appeler au gouvernement français pour qu’il arrête de criminaliser BDS et le militantisme solidaire de la Palestine et pour qu’il interdise toute importation de produits des colonies israéliennes.

    Derry City et le Conseil de District de Strabane deviennent la première autorité locale d’Irlande du Nord à voter une motion de boycott des produits israéliens.

    Le conseil des étudiants de l’Université d’État de Portland vote (par 22 voix pour et 2 contre) en faveur du désinvestissement pour soutenir les droits fondamentaux des Palestiniens.

    Novembre (jusqu’au 27)

    Une semaine d’action mondiale en soutien au boycott de HP pour son implication dans les violations des droits de l’Homme par Israël est lancée avec 100 activités programmées dans 100 villes sur six continents.

    Le conseil municipal de Trondheim, troisième ville de Norvège, adopte le boycott de tous les produits des colonies israéliennes.

    La chef mondialement connue, Kamilla Seidler, du restaurant Gustu en Bolivie, se retire de l’événement de propagande « Tables rondes culinaires » de Tel Aviv.

    Traduction J. Ch. + SF pour BDS France

    Source : BDS Movement

     

     

    http://www.ujfp.org/spip.php?article5271

     

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